Petite Droguée

Comme le mentionnait un célèbre slogan des années 90, la drogue (je m’excuse auprès des oreilles chastes) c’est de la merde ! Et dans notre monde actuel, elle fait de plus en plus de ravages. Il faut dire aussi qu’il n’ y a que l’être humain qui est assez bête (relisez ce début de phrase) pour vouloir se mettre dans de piteux états jusqu’à y laisser sa vie. Quel couillon ce primate évolué !

Et pourtant, il est fort probable que lors des mois cléments de printemps et d’été vous fouliez de vos tongs taille 44 de minuscules junkies. Et là, vous vous dîtes :  » Ca y est, il a fumé le Billx « . Cher(e)s ami(e)s, aussi droite, travailleuse et disciplinée que soit la fourmi, il en est certaines qui cèdent aux paradis artificiels. Et ici, pas question d’héroïne, LSD, cocaïne ou autre opium.

Les fourmis agissent avec les pucerons comme les cow-boys de l’ancien far-west. Elles en élèvent des troupeaux gardés et procèdent à des « traites » afin de récupérer, par stimulation du cloaque, le miellat (substance sucrée) dont elles sont friandes. Cette substance est nutritive et sans danger.

 La loméchuse, coléoptère de son état, s’introduit parfois dans les fourmilières et elle aussi produit du miellat. Sauf que celui là est extrêmement toxique et mène directement à l’addiction. Dés que la fourmi  » sent  » l’odeur de la loméchuse (plus exactement les phéromones qu’elle dégage), elle se précipite à sa rencontre et se gave du poison généreusement offert. Il faut savoir que la queue de la loméchuse ressemble à une tête de fourmi. Les victimes ont donc l’impression « d’embrasser » (trophallaxie) une partenaire. Malheureusement, comme pour le crack, la dépendance est totale dès la première prise. Pour avoir leur dose les droguées sont prêtes à laisser la vilaine dealeuse dévorer la reine et les couvains. Plus hallucinant encore certains ont assisté à cette scène où la fourmi continuait de téter la loméchuse alors que cette dernière était en train de lui manger l’abdomen (c’est gore, hein ?). Une fois complètement repu d’oeufs et de fourmis, le coléoptère quitte la cité fourmi. Et c’est alors que l’on peut observer certaines junkies partir seules dans la nature à la recherche de leur dealer. Quand elles ne le trouvent pas, elles grimpent au sommet d’une grande herbe, le corps secoué par le manque et meurent.

Comme quoi, il y a des êtres mal intentionnés dans chacune des dimensions de cette terre…


A propos de l'auteur

Billx

Homme de poids s'il en est, le Billx est un curieux insatiable qui tend à partager le savoir qu'il glane au quotidien. Facile à apprivoiser (un verre de Saumur-Champigny suffit), le Billx n'hésite pas à se servir de l'humour comme d'une arme de vulgarisation massive. Doux la plupart du temps, il accepte sans problème les critiques pourvu qu'elles soient constructives.

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