Le test de Rorschach

Vous êtes–vous déjà amusé à déposer une goutte d’encre sur une feuille de papier, puis de la plier pour obtenir diverses tâches artistiques  dont la silhouette est sujette à interprétation.  Quel émerveillement d’y trouver des papillons magnifiques ou des créatures fantastiques ! Jamais vous n’auriez imaginé que cette activité qui a enchanté votre enfance servait de base à un test clinique utilisé dans une forme d’évaluation psychologique.

Pourtant ce « jeu » nommé test de Rorschach, du nom de son inventeur, un psychiatre et psychanalyste est devenu depuis 1921, un outil précieux pour évaluer la personnalité d’un être humain.

La personne évaluée est placée devant une série de 10 planches de  tâches symétriques dont 3 seulement sont en couleur et doit les interpréter. Les interprétations fournies par le patient sont alors  étudiées scrupuleusement pour mettre en évidence les traits de la personnalité du sujet.

A sa publication, le test de Rorschach, ne fut pas accueilli avec enthousiasme par les psychiatres, mais au fil des années, certains lui reconnurent une grande utilité psychanalytique.

Le test permet de faire appel à la sensibilité du sujet mais aussi à son inconscient et à sa capacité à se projeter en interprétant librement des taches d’encre. Ne rigolez pas, il parait que ça marche !


Le psy (chiatre, logue ou chanaliste) tentera de dégager, des interprétations de son patient, des éléments lui permettant de mieux cerner son psychisme. Cela sous-entend de mettre en évidence d’éventuels névroses, psychoses, états limite, schizophrénie mais aussi certains mécanismes de défense et autres thèmes récurrents.

Ce test peut parfois être demandé par la justice ou certaines  assurances dans le cadre d’un travail d’expertise.

Promis, vos interprétations ne nous serviront pas à percer votre personnalité, mais vous y voyez quoi vous ? On serait amusé de lire vos réponses en commentaires.

A propos de l'auteur

Axelle Rousse_Redacxelle

Femme fatale aux courbes si parfaites qu’indicibles, je reste au foyer pour éviter les paparazzi et mener une vie tranquille loin des projecteurs. J’en profite pour cultiver mes neurones et m’intéresser à tout et n’importe quoi. Mes madeleines préférées sont la grammaire française, la littérature, la musique savante et la pédagogie.

Un commentaire

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  • Dommage que tu ne parles pas du principal point noir de ce test: même si il peut être utile, il n’est pas valide. Il donne tellement de faux positif qu’on ne peux pas tester sa validité. On ne peux rien diagnostiquer avec ce test, il donne juste des pistes de recherche aux psys. Le problème c’est que les praticiens qu’ils l’utilisent le défendent comme des homéopathes. Ça donne lieu à une escalade dans la controverse.

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