Un paradoxe est un énoncé ou un problème qui semble produire deux résultats entièrement contradictoires (et pourtant possibles), ou qui apporte la preuve de quelque chose qui va à l’encontre de ce à quoi nous nous attendons intuitivement. Les paradoxes sont au cœur de la réflexion philosophique depuis des siècles et sont toujours prêts à remettre en question notre interprétation de situations par ailleurs simples, en renversant ce que nous pourrions penser être vrai et en nous présentant des situations manifestement plausibles qui sont en fait tout aussi manifestement impossibles. A la lecture de cet article, il y a de fortes chances que votre cerveau surchauffe ! Mais pas de panique…c’est normal !
Le paradoxe d’Achille et de la tortue, conçu par le philosophe grec Zénon d’Élée au Ve siècle avant J.-C., est un dilemme célèbre concernant le mouvement. Dans cette énigme, Achille, connu pour sa grande rapidité, consent à courir contre une tortue, en lui accordant une avance de 500 mètres.
Mais ô surprise ! Achille atteint l’endroit où la tortue se trouvait, mais à cet instant, elle a déjà avancé lentement mais sûrement un peu plus loin. À chaque fois qu’Achille parvient à l’endroit où la tortue était, celle-ci a déjà fait un nouveau pas en avant. Et ainsi de suite, à chaque étape, la tortue est toujours un peu plus loin.
Selon la logique, il est toujours en train de poursuivre, jamais de dépasser.
Et pourtant… nous savons qu’Achille gagne la course. Le paradoxe ne concerne pas l’échec sportif, mais la façon dont une distance finie peut être divisée à l’infini. L’idée de Zénon est qu’un nombre infini d’étapes peut toujours aboutir à un résultat fini, même si l’on a l’impression d’être coincé à jamais dans une course-poursuite.
En réalité, Achille dépasse la tortue. Mais Zénon a le mérite de nous rappeler que l’infini peut être bizarre.
Si vous enlevez un grain de sable d’un tas, il est quasiment certain que ce tas demeurera toujours un tas.
Enlevez maintenant un autre grain. Il s’agit toujours d’un tas. Si nous continuons ainsi suffisamment de fois, il ne restera plus qu’un seul grain de sable, qui n’est presque certainement plus un tas. À quel moment le sable a-t-il cessé d’être un tas pour devenir autre chose ?
Alors ? Vous aimez les paradoxes ? Rendez-vous très bientôt pour d’autres exemples !
Commençons par la fin ! Avant même de parler de lieux, intéressons-nous à ce petit morceau…
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