Ca fait quoi de mourir?

Attention, qu’il n’y ait pas d’ambiguïté: Cet article n’apportera malheureusement pas de réponse à la grande question « Qu’est ce que ça fait d’être mort?« , mais tentera expliquer les sensations et la douleur ressentit lorsque nous somme sur le point de mourir.

Les informations à ce sujet proviennent majoritairement des personnes ayant connues une Expérience de Mort Imminente ou EMI (Je vous invite à accentuer vos recherches sur le sujet si ça vous intéresse, les témoignages sont parfois très intrigants), ainsi que des recherches médicales et scientifiques dans ce domaine.

Malgré l’aspect ludique et dégagé que ces prochaines lignes prennent, il ne faut pas oublier que le passage à la mort est souvent un long supplice et qu’en aucun cas il serait amusant d’effectuer des expériences similaires à ce qui suit.

  • La mort par hémorragie:  Probablement la plus abordable des morts, mais néanmoins l’une des plus longue. En effet, perdre son sang, ça peut prendre du temps ! Rappelons que le corps humain adulte contient en moyenne 5 litres de sang. Une fois le premier litre et demi perdu la victime se sent anxieuse, fébrile, fatiguée et sera sujet à une soif importante. Passé le cap des deux litres perdus elle risquera à tout moment de perdre connaissance… La mort cérébrale ne sera plus loin.
  • La mort par noyade: Beaucoup plus court qu’on ne l’imagine, cette mort peut opérer en seulement quelques minutes. Celle ci se décompose en quatre étapes: D’abord, la victime s’agite dans tout les sens pour remonter à tout pris à la surface, sa tête alterne entre immersion et émersion et elle boit un petit peu la tasse. Seconde étape, la fatigue la prend et il devient difficile pour elle de garder la tête hors de l’eau. Ici elle ne se contente plus de boire la tasse, elle l’inhale. C’est un premier pas vers la mort. Lors de la troisième étape elle est à bout de force et commence à couler en perdant conscience, tout en ayant inhalé beaucoup d’eau. 1 minute après vient la dernière étape:  elle perd totalement conscience, envahie par un gigantesque froid.

Il faut bien préciser que ce protocole est académique, il est probable qu’une hydrocution se produise ou que la peur de mourir la tue par crise cardiaque. 

  • La mort par défenestration (ou saut dans le vide): Si la victime ne rate pas son coup, cette solution peut s’avérer être la plus rapide. Mais attention, rappelons que la priorité dans cette situation c’est de s’éclater la boite crânienne sur le bitume, or celle-ci est d’une telle solidité qu’on la qualifie souvent d' »os le plus solide de tout le règne animal« . Il ne faut donc pas aller dans la demi mesure: La victime doit s’assurer de sauter de plus de 145 mètres de haut, si possible en arrivant sur la tête. Autrement elle finira surement la course encore en vie. Je ne le lui souhaite pas, si elle échappe aux heures d’agonies qui peuvent l’attendre si elle est isolé, il lui restera probablement à continuer sa vie dans une chaise roulante. Il reste « l’espoir » que ses poumons éclates, que ses vaisseaux sanguins soient irrémédiablement détruits ou encore qu’elle fasse une crise cardiaque avant de toucher le sol.
  • La mort par pendaison: Célèbre et pourtant si peu pratique, cette technique reste tout de même radicale si bien étudiée préalablement. Rappelons déjà qu’il y a deux techniques de pendaison: Avec ou sans chute. Dans le second cas la mort peut parfois prendre une vingtaine de minutes avant de venir, comme en témoigne les sauvetages tardifs de l’histoire.  Il est donc préférable de choisir la pendaison avec chute. Dans ce cas, il vaut mieux favoriser une bonne longueur de corde et une chute d’au moins 3 mètres. Là, la corde provoquera une rupture net des vertèbres cervicales, entrainant un brutal arrêt des fonctions respiratoires et de certaine fonctions cardiaques. Par contre, en cas de pendaison sans chute, l’accumulation de sang dans la tête provoque un œdème et une cyanose visibles au niveau de la face et de la langue, et un œdème cérébral entraînant une perte de connaissance assez lente suivie d’un décès assez tardif. Quoi qu’avec de la chance, la corde pourrait pousser la langue à bloquer les voies respiratoires, accélérant le processus de mort =).
  • La mort par électrocution:  Comme précédemment, il y a des façons plus rapides et moins douloureuses de mourir de cette façon: Il est donc important de choisir un courant électrique d’une très grande intensité pour ne pas avoir à trop souffrir. L’électrocution peut tuer par arrêt cardiaque, par tétanie pulmonaire, par brûlure ou par mouvements incontrôlés (Chute d’un échelle, etc..). Pour ce qui est de la brûlure nous en parlerons juste après. La tétanie pulmonaire reste semblable à la mort par asphyxie bien que cumulée à des contractions musculaires, muscles qui se contractent et génèrent une douleur semblable à une crampe, en plus intense.
  • La mort par brûlure: Probablement l’une des plus douloureuses. La seule chance de ne pas trop souffrir est d’être dans un endroit clos et d’ainsi pouvoir rapidement mourir par asphyxie à cause de l’appauvrissement d’oxygène dans la pièce ou des éventuels gaz toxiques. Si la victime est en plein air, cela risque d’être plus dur pour elle et ce d’autant plus si elle est enrobée: La graisse est un excellent combustible.  Aussi, le corps ne dégagera pas d’adrénaline lorsque il est dans cette situation. Dommage, ça aurait pu être cool quand on sait que la brûlure au troisième degré est souvent qualifié comme « l’une des plus grande douleur corporelle connue« .  Pour finir si la victime est accompagnée lors de sa brûlure généralisée, qu’elle ne demande pas à la personne d’enlever les vêtements enflammés pour diminuer le combustible ou/et éteindre le feu: Une fois brulée, la peau n’est plus soudée  au corps, cela de la faire partir avec le tissu.
  • La mort par arrêt cardiaque: Courant mais pas pour autant comme on le pense: Si il est possible de mourir subitement d’un arrêt cardiaque, il est vraisemblable que des douleurs envahissent  d’abord la victime durant plusieurs heures avant la perte de conscience. Une sensation de pression sur la poitrine, suivie d’une douleur pouvant s’étendre à la mâchoire, au bras gauche ou à l’estomac. Le souffle devient court, des sueurs apparaissent et si la personne attend de trop le cœur s’arrête complétement quelques minutes plus tard.
  • La mort par décapitation: Une fois que la lame de la guillotine est tombée, on estime que la victime est encore consciente (en moyenne) sept secondes après la décollation. Sept secondes sans corps, ça peut paraître long. Mais ne soyons pas trop difficile : les décapitations « artisanales », elles, peuvent se prolonger sur plusieurs minutes.

Voila qui vous informe un petit peu sur la mort et les divers moyens d’y arriver! Bien entendu il s’agit d’une sélection des « méthodes » (si j’puis dire)  les plus classiques et les plus courantes. Je vous promet, en, tout cas l’arrivée prochaine d’un article sur les (très) nombreuses façon de condamner à mort quelqu’un. A travers les ages, le contrées et les mentalités, cette peine radicale n’a fait que se diversifier ! Vous verrez, l’homme n’a jamais su être aussi créatif 😀 .

Source: Un grand merci à Fabrice Colin pour son article Mourir, ça fait quoi? .

Colo_

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