Des oiseaux marins

De passage en Normandie, j’ai pu admirer quelques beaux spécimens d’oiseaux de mer. Et aussi recevoir le guano d’un individu volant peu respectueux des touristes !  Pas facile de savoir quelle espèce avait eu l’indélicatesse de signer de sa déjection mon blouson ! Pour cela , il faut un œil exercé ! Etais-ce une mouette, un goéland ou un pétrel ?

Lisons ensemble ces descriptifs d’oiseaux et nous le saurons très vite.

Le pétrel fulmar

Ressemblant au goéland  cendré dont el plumage est assez proche, le pétrel fulmar s’en distingue cependant par son vol très typique; ailes rigides et battements rapides. Son bec est si crochu qu’on le croirait cassé. Autre particularité à connaître : le pétrel fulmar, en cas de menaces ou danger crache un jet d’huile visqueux et nauséabond.

Le fou de Bassan

Cet oiseau nichant sur toutes les côtes de l’Atlantique Nord possède  quelques singularités assez spectaculaires.

1. Sa technique de pêche : il plonge en pique de 2à à 30 mètres et peut capturer sa proie à plus de 6 mètres sous l’eau.
2. Il peut s’enorgueillir d’être le plus grand oiseau de mer de nos régions.
3. Situés sur les falaises ou les îlots rocheux, les colonies de Fous de Bassan regroupent des milliers d’individus. les nids sont faits d’algues et comptent bien souvent 1 seul œuf.

Le grand cormoran

Différemment des autres oiseaux aquatiques, le grand cormoran ne possède pas de glandes à sécrétion huileuse qui permet d’imperméabiliser son plumage. C’est pourquoi, on l’aperçoit souvent occupé à se sécher sur un promontoire, ailes déployées. Pour se nourrir, il pêche en plongeant à une profondeur de 5 à 6 mètres et attrape des poissons qu’il avale la tête la première.

La mouette rieuse

Cette mouette au cri caractéristique des ports de pêche change de plumage selon la saison. De mars à juillet, sa tête se pare de nuances marron-chocolat, alors qu’en hiver elle ne possède qu’une tâche noirâtre derrière l’œil. Si populaire en bord de mer, elle niche pourtant dans les terres, notamment dans les marais, les lacs et les marécages.

L’huitrier-pie

Difficile de ne pas reconnaitre cet oiseau tant qu’il est typé. Son cri ressemble à un sifflement très sonore. Son nom fait penser qu’elle se nourrit exclusivement d’huîtres, mais en réalité, il se régale surtout de mollusques bivalves autres que les huitres. Sa technique d’ouverture des coquillages est très précise ; il frappe de son bec, le mollusque jusqu’à ce qu’une valve se casse, puis insinue son bec entre les coquilles pour les écarter.

Macreuse noire

Derrière ce nom, se cache une espèce de canard marin. Le mâle est le seul canard entièrement noir. C’est dans la toundra scandinave ou sibérienne, que la macreuse niche avant de rejoindre les côtes la Manche en automne pour préparer son hivernage un peu plus au chaud.

Crédits photographiques :

Par Mike Pennington, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13050584

Par Roland zh — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17280493