Parce que c’est vrai qu’on se dit qu’en cas de grosse dégringolade, il est surement plus utile d’enfiler un parachute que de se préparer à la baignade. Mais avant de pouvoir sauter en parachute d’un avion de ligne, il faut résoudre quelques menus problèmes :
Bon, soyons fous et admettons que tous les paramètres favorables sont réunis : La vitesse n’est pas trop élevée mais permet tout de même à l’avion de ne pas piquer, l’altitude est raisonnable donc la température est supportable. Alors go, go, go, go ! Mais bien sûr… Si on octroie généreusement 10 secondes à chacun des 150 passagers d’un A320 pour s’harnacher et sauter de l’engin, il faudra 25 minutes pour finaliser l’opération. Et il peut s’en passer des choses en 25 minutes quand on est à bord d’un avion en perdition à faible altitude. Sans compter ceux qui vont se manger la carlingue en sautant, ou pire, dire bonjour au réacteur…
Dans les milieux autorisés (ils m’énervent ces milieux autorisés) on aime à préciser aux passagers incultes que la majorité des accidents d’avion ont lieu au décollage ou à l’atterrissage. On leur explique aussi que ces forteresses volantes sont conçues pour pouvoir se poser, même moteur en panne, et que l’avion plane, il ne tombe pas, non mais alors ! A partir de là, les parachutes deviennent donc inutiles. Les gilets de secours sont donc là en cas d’amerrissage. Mais là encore, mieux vaut amerrir au Bahamas qu’au nord de la Sibérie pour un bain agréable.
Non, décidément, pour sauter d’un avion de ligne en parachute, il faut s’appeler Willis, Norris ou Seagal. Je vais peut-être me reprendre une carte SNCF moi…
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En fait, il paraîtrait que la présence de ces gilets, oranges fluo qui plus est, sont uniquement destinés à retrouver les corps heu pardon les survivants plus rapidement.
Après, même si la honte ne tue pas, il vaut mieux éviter de mettre son gilet en cas de crash sur le tarmacadam (^^) d'Orly....
"Pourquoi trouve-t-on des gilets de sauvetage dans les avions, et pas des maillots de bain ?", hein ! ;-)
très bon article. J'aime beaucoup le "admettons"... :D
D'ailleurs en parlant de SNCF, saviez-vous que le TGV (qui a fêté ses 30 ans jeudi) est le seul moyen de transport n'ayant jamais causé d'accident mortel lors de son exploitation !
Pour illustrer tout ceci, je complèterais avec cet excellent billet dessiné sur le sujet :)
http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/2010/10/mardi-tout-est-fini.html
héhé, je constate que des lecteurs de ce blog ont d'excellentes lectures (que j'ai aussi, d'ailleurs). Marion Montaigne, ou l'art d'expliquer des points scientifiques :D
Oui, tout un poème !
J'ai ouï dire qu'on avait les lecteurs qu'on mérite... ouf :)
@ wildmary : Excellent !
Tu crois qu'un jour elle pourrait illustrer un article de ce blog ? (moi je kifferai trop en tout cas :p)
Oui, je le veux !
Eh les matheux ! Juste pour rire, si l'on résiste à tout ca (température, choc, etc), et que l'on tombe (avec le joli gilet orange bien sûr) de 10 000m d'altitude, à combien de mètres de profondeur se retrouverais t on sous l'eau, à une vitesse de chute donnée (sans doute croissante), avec un poids d'environ 50kg (49,6 + le poids du gilet xD), et l'amorti du gilet ?
Je me doute que l'avion plane jusqu'à une altitude raisonnable (s'il n'explose pas avant) avant de laisser sauter les passagers, mais si je survis quand même à tout ca, je me mettrai à croire en Dieu !