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A l’origine de la nymphomanie

Elles ont donné leur nom à la nymphomanie (la sexualité compulsive), parce qu’elles avaient de nombreuses aventures et étaient très souvent associées aux satyres. Ce sont d’elles que nous allons parler aujourd’hui.  Voyez-vous de qui je veux parler?

Loin de moi l’idée de faire  l’apologie de la nymphomanie dans ce post,  il s’agit plutôt de vous inviter à  un voyage au pays de la Beauté, de l’éternelle jeunesse et au cœur de la Nature et de la mythologie, à la découverte des nymphes.

D’origine grecque, le mot nymphe signifie littéralement « jeune fille », voire «jeune fille en âge d’être mariée », « fiancée » ou « vierge ». Les nymphes sont des divinités  féminines  qui personnifient les activités créatrices de la Nature.  Caractérisées par la jeunesse et la beauté, elles peuplent  de multiples lieux tels que les forêts, les bocages, les sources d’eau mais aussi les montagnes et les grottes. Et qui sait peut-être même le bosquet dans  votre jardin ! Les nymphes sont parfois les associées subalternes de divinités supérieures comme le dieu de la mer Poséidon ou Dionysos, celui de la vigne ou encore la belle déesse de la chasse Artémis.

Elles ont le beau rôle dans la mythologie, car toujours bienfaisantes, elles ont le pouvoir de guérir les humains de leurs maladies et de les inspirer,  elles fertilisent la terre, protègent  les amoureux qui se rafraîchissent à leur source et font entendre leurs voix mélodieuses partout où elles passent. Mais dans ce beau monde de félicité, elles connaissent tout de même le malheur d’être de simples mortelles. C’est d’ailleurs de leur union avec les mortels que naissent les héros et les demi-dieux.

Terrestres (épigées), aquatiques (hybriades) ou célestes (ouranies), elles portent des noms différents en fonction de leur lieu de vie.

Chez les nymphes aquatiques, appelées  hybriades, les naïades vivent en eau douce, et les Limnades habitent le lacs (pas la limonade !).

Dans les cieux, les ouranies se déclinent en plusieurs sous-types dont les hyades, nymphes de la pluie, et les Néphélées, spécialisées dans les nuages et la pluie.

Les dryades, épigées très timides sont associées aux chênes et aux arbres en général, alors que les hyléores d’autres nymphes terrestres sont proches des sapins et autres conifères. Ce sont d’ailleurs peut-être elles qui hantent votre fameux bosquet !

Par contre, on ne vous souhaite pas de rencontrer des lampades qui sont des nymphes infernales.

Un hommage particulier à celles qui ont évidemment inspiré mon texte et que je vous souhaite d’avoir à vos côtés : les Muses.

Axelle Rousse_Redacxelle

Femme fatale aux courbes si parfaites qu’indicibles, je reste au foyer pour éviter les paparazzi et mener une vie tranquille loin des projecteurs. J’en profite pour cultiver mes neurones et m’intéresser à tout et n’importe quoi. Mes madeleines préférées sont la grammaire française, la littérature, la musique savante et la pédagogie.

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