Voici des mots que nous utilisons presque quotidiennement sans savoir qu’ils portent la marque de personnes ayant existé dans la vraie vie.
Apparu dans la langue française vers 1880, ce verbe prend son origine d’un capitaine du Norfolk; Charles Cunningham Boycott. De son état, propriétaire foncier, cet intendant fut mis en quarantaine par la Ligue agraire pour faire suite à des problèmes de gestion lui incombant. L’un des agitateurs de la Ligue recommanda même aux agriculteurs de cesser de travailler la terre jusqu’à ce que les propriétaires acceptent de mette en œuvre un abattement recommandé par la susdite Ligue. Les paysans de M. Boycott refusèrent de l’aider. Pis, ils organisèrent un blocus intransigeant qui suspendit son approvisionnement. Boycott, privé de son courrier, pointé du doigt dans la rue, fut obligé de céder. Deux journaux utilisèrent alors son patronyme pour désigner les tentatives d’intimidation ayant pour objectif de soumettre une nation ou un particulier au boycottage.
Vous en avez sans doute déjà croisés plus d’un ! Mais saviez-vous que ce mot synonyme de chenapan, vaurien, individu capable de réaliser des coups pendables, tire son origine de 2 personnages issus de la littérature italienne. Sacripante dans un poème d’Arioste est une personne comique frisant le ridicule. Chez Bojardo, autre auteur italien Sacripante est carrément cruel.
Tables gigognes, lits gigognes, poupées russes gigognes, ça vous dit quelque chose ? Mais connaissez-vous la Mère Gigogne , à qui on a emprunté le patronyme ? La mère Gigogne est un personnage du théâtre de marionnettes. Sa particularité était de cacher sous ses jupes, une multitude de fils et de filles turbulents. Le nom Gigogne venait, lui , de la cigogne, un animal symbolisant la fécondité.
Ce mot fait référence à une histoire biblique et plus précisément à Onan, un fils de Juda. Obligé par la tradition à se marier avec sa belle-sœur, lorsqu’elle se retrouve veuve de son aîné, il était aussi censé lui assurer une postérité posthume. Non content que les fils qu’il engendrerait ne lui appartiennent pas, Onan « laissa perdre à terre sa semence ». Cette désobéissance fit tomber sur lui la colère de Dieu, à tel point qu’il fut frappé par la mort.
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