Pas la peine…ce n’est « que » l’effet Larsen. C’est moins définitif qu’une attaque nucléaire, mais vos tympans s’en souviendront quand même. Non, le technicien ne s’appelle pas Arsène, mais ce que vous venez d’entendre est un phénomène physique de rétroaction acoustique qui se produit lorsque l’émetteur amplifié, (un haut-parleur par exemple) est situé trop près d’un récepteur (microphone). Décrit par le physicien danois Søren Absalon Larsen, ce phénomène appelé feedback chez les anglophones produit toujours un sifflement fort désagréable, qu’il s’agisse de larsen basse ou haute fréquence. Lorsque l’émetteur produit un son, celui-ci est capté par le récepteur qui le renvoie amplifié à l’émetteur. Ce jeu de ping-pong entre émetteur et récepteur produit une boucle d’amplification. Le son ainsi produit gagne très rapidement en intensité en étant renvoyé de l’un à l’autre. Cette escalade de l’intensité peut même parfois provoquer la mort du matériel.
Les musiciens amplifiés jouent parfois avec ce phénomène physique à des fins artistiques pour créer un effet particulier. C’est le cas notamment des rockeurs Gary Moore et Jimi Hendrix avec leur fabuleux et mythique « sustain ».
Stop au larsen et à Gary, c’est l’heure d’en savoir plus sur la sexualité des champignons.
Bonne conférence!
Vous êtes peut-être comme moi persuadés que les Vikings avaient des cornes sur leurs casques.…
C'est un tout petit mot qui fait grand effet au cinéma ! Imaginez la scène,…
Une brève histoire du Code de la route Le Code de la route en France…
C’est la première année que ma rhubarbe se plait dans un coin de mon jardin.…
Une ou un mirepoix est un mélange de légumes coupés en dés et cuits avec…
Pour le savoir, lisez cette description et observez l'illustation en bas de page. Petite tumeur…