Bonne fête aux Catherinettes
Aujourd’hui, nous sommes le 25 novembre, alors Bonne fête à toutes les Catherine et les Catherinettes ! Qu’elles aient coiffé Sainte-Catherine… ou qu’elles aient décidé de la laisser tranquille cette année ! Vous savez, cette vieille tradition où, passé 25 ans, on vous collait un chapeau farfelu sur la tête pour vous rappeler que, côté mariage, ça traînait un peu ? Ne bougez pas, je vais vous en dire un peu plus sur cette coutume qui mélange humour, créativité et un soupçon de pression sociale !
Origine
Depuis le Moyen Âge, les femmes étaient placées sous la protection de sainte Catherine (tandis que saint Nicolas s’occupait des hommes). Les femmes qui participaient au groupe consacré à leur sainte étaient chargées de confectionner une belle coiffe pour « coiffer » sa statue chaque année le 25 novembre. Lorsqu’elles se mariaient, les jeunes femmes quittaient le groupe, si bien que « coiffer Sainte Catherine » est devenu synonyme de « être encore une femme célibataire à 25 ans et plus ». Par suite de l’évolution du statut de la femme et du mariage dans la société, cette coutume s’est progressivement éteinte partout en France, à l’exception des métiers de la chapellerie et de la couture, où les femmes célibataires, après avoir atteint l’âge de vingt-cinq ans, assistaient à un bal le jour de la Sainte-Catherine avec un chapeau fabriqué spécialement pour l’occasion ; le port d’un tel chapeau était appelé « coiffer Sainte-Catherine ».
La coutume du chapeau
Les Catherinettes portaient traditionnellement des chapeaux élaborés dans les tons vert (symbolisant l’espoir) et jaune (symbolisant la foi). Les chapeaux peuvent être élégants ou très fantaisistes et sont souvent créés par des amis, des collègues ou les Catherinettes elles-mêmes.
Rencontres sociales
Sur leurs lieux de travail, en particulier dans les maisons de couture et les industries textiles, les Catherinettes étaient célébrées par des fêtes ou de petites cérémonies. La tradition est particulièrement liée au monde de la mode parisienne.
Symbolique
Cette journée était un mélange de plaisir et de pression sociale, car le fait d’atteindre 25 ans et d’être célibataire pouvait être stigmatisé par la société à l’époque. Aujourd’hui, cependant, cette journée est plus légère et symbolique.
Adaptations modernes
Si la tradition s’est quelque peu estompée dans la France d’aujourd’hui, elle est encore reconnue dans certains secteurs d’activité et dans certaines régions, où l’on profite de l’occasion pour célébrer le célibat ou tout simplement pour s’amuser (avec modération et sans gueule de bois !).
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