Utopie ou dystopie ?

Il y a des jours où ma vie a besoin d’air. J’étouffe ! Les actualités m’affolent, la société m’étonne… Je me sens complétement étrangère à cette planète !

Comment  ne pas déprimer ?

Je fais ce que les humains font depuis qu’ils sont humains : j’imagine des mondes parfaits et des cauchemars terrifiants sur l’avenir de la société. Je crée des utopies ou des dystopies !

Quand il n’y a pas de pluie….c’est l’utopie  !

Le terme « utopie » trouve son origine dans le livre de Sir Thomas More Utopia, paru en 1516, qui décrit une société idéale sans pauvreté, sans crime et sans souffrance. Dérivée des mots grecs signifiant « pas de lieu » ou « bon lieu », l’utopie représente une société où tout fonctionne parfaitement.

Cette utopie évolue en fonction de celui qui l’imagine. Sous la plume (ou le calame ?) de Platon (5 siècles avant Jésus-Christ), elle prend la forme de la République, alors que les visions modernes lui donnent un visage de paradis technologiques avancés. Que ces sociétés soient fondées sur les avancées technologiques, la vie en communauté ou des idéaux philosophiques, elles témoignent du désir de l’humanité d’un monde meilleur. On y prône l’égalité, la paix, la durabilité et le bien-être de tous les citoyens.


Quand il fait gris…c’est la dystopie !

Les jours plus noirs et sans espoirs, j’aime à imaginer des dystopies ! C’est une façon de relativiser et de ne pas broyer du noir ! Il y a pire que la société dans laquelle je vis !

Alors que les utopies représentent des rêves de perfection, les dystopies dépeignent le contraire : un monde caractérisé par l’oppression, les catastrophes environnementales ou l’effondrement de la société. Le mot « dystopie » vient du grec et signifie « mauvais endroit ». Il sert d’avertissement sur les dangers des actions humaines.

On considère souvent comme meilleurs exemples de dystopies, le livre 1984 de George Orwell ou Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Y sont illustrés les régimes totalitaires, la perte des libertés individuelles et les conséquences d’un pouvoir incontrôlé.  Fahrenheit 451 de Ray Bradbury est autre ouvrage dystopique qui a fortement marqué mon adolescence.

L’avez-vous lu ?

 

A propos de l'auteur

Axelle Rousse_Redacxelle

Femme fatale aux courbes si parfaites qu’indicibles, je reste au foyer pour éviter les paparazzi et mener une vie tranquille loin des projecteurs. J’en profite pour cultiver mes neurones et m’intéresser à tout et n’importe quoi. Mes madeleines préférées sont la grammaire française, la littérature, la musique savante et la pédagogie.

Un commentaire

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  • Deux dystopies à (re)lire absolument en ce moment, elles résonnent malheureusement avec l’actualité :

    – 1984. La novlangue, les ministères de la paix, de l’abondance, de la vérité, de l’amour, la surveillance généralisée… On croirait que livre vient d’être écrit

    – la servante écarlate, comment les US deviennent une dictature masculiniste

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