CD-Audio
Certain(e)s vont dire que j’ai pas mal de bouteille après avoir lu l’affirmation qui suit : Oui, au cours de ma vie, j’ai acheté une bonne centaine de disques 33 tours (vinyle, hein?) et au moins autant de cassettes audio. Et allez, j’entends la jeunesse s’esclaffer jusqu’ici ! Pourtant, je possède encore beaucoup plus de CD’s (originaux, pour ma part !). Mais savez-vous, chers lecteurs et chères lectrices, quelles sont les circonstances qui ont donné sa taille physique et sa capacité de stockage (presque) définitives à la dernière galette citée ? Ah, là, on fait moins les marioles ! Bon, allez, je vous explique :
Sony, le japonais, et Philips, le néerlandais, s’associent en 1979 pour plancher sur le fameux support. A sa création, le disque possède un diamètre de 11,5 cm et est capable d’offrir une heure de musique, pas plus. Une heure de musique semble largement suffisante selon les deux protagonistes, d’autant plus que les 33 tours n’ont jamais dépassé cette limite. Et pourtant, un individu va venir y mettre son grain de sel. Et cet individu, je vous le donne en mille, c’est… Ludwig Van Beethoven ! Enfin presque…
On ne sait plus trop bien à la demande de qui, mais les dimensions du disque et sa capacité de stockage ont pris de l’embonpoint pour pouvoir y stocker l’intégralité de la neuvième symphonie de Beethoven. Le nom du célèbre chef d’orchestre autrichien Herbert Von Karajan (1908-1989) est évoqué sur le fait, tant son adhésion pour le support numérique fut totale d’emblée, mais sans non plus être sûr qu’il soit déterminant dans l’affaire.
C’est donc la version de cette symphonie de 1951, dirigée par Wilhelm Furtwängler à un tempo un peu plus lent que d’accoutumée, qui prend donc place sur un CD de 12 cm, capable de recevoir les 74 minutes de l’oeuvre. Et qui fait donc référence en la matière ! Même si tout le monde sait aujourd’hui que les divers procédés de compression, et notamment le MP3, permettent de dépasser cette limite vieille de 25 ans déjà.
Le CD audio est donc vendu dès 1982. Et les aficionados de musique classique peuvent alors profiter de leur 650 Mo de « violons ». Mais comme je l’ai mentionné précédemment, la galette peut être beaucoup plus « chargée » de nos jours.
Pour l’anecdote, le premier CD « pressé » de son histoire sort de l’usine Philips de Langenhagen (Allemagne) le 17 août 1982. L’élu est l’album « The Visitors » des « Eurovisionnés » ABBA !
Allez, j’vais aller user mon « diamant » sur « Electric Ladyland » de Jimi Hendrix… Comprenne qui pourra…
Diamant, diamant… Moi je parlai de saphir.
Delio, vieil armagnac VSOP.
Oui, les deux pierres sont utilisés mon Général, diamant ET saphir ! 😉
utilisées, pardon !!
Je suis complement sur que c’est a la demande de la femme du PDG de sony que la galette fais 74min…
je pourrais rechercher le nom si vous le desirez =)
Je ne suis pas contre que tu (on peut se tutoyer, hein) fasses des recherches. Pourtant, je suis persuadé que ce que j’ai écris est juste. Mais l’erreur est humaine, et je suis juste un humain de base… 😉
« écrit » bien sûr….
Wiki dit :
Les premiers prototypes produits par Philips mesuraient 115 mm de diamètre, avec un codage sur 14 bits et une capacité de 60 minutes. Sony insista pour qu’on adopte un codage sur 16 bits et une durée de 74 minutes, ce qui a augmenté la taille du disque à 120 mm. Selon les rumeurs, la capacité du CD 12 centimètres a été augmentée à 74 minutes, à la demande de Herbert von Karajan, pour que la version la plus lente de la 9e symphonie de Beethoven tienne sur un seul CD. Sony indique que c’est à la demande de l’épouse de son président, pour ces mêmes motifs.
Il semblerait, de toutes façons, que cela soit la faute à Ludwig.
Peut-etre Ludwig Van avait-il une relation avec cette dame ? … enfin bon c’est un peu pousse’ la ^^ !