Ca fait quoi de mourir?

Attention, qu’il n’y ait pas d’ambiguïté: Cet article n’apportera malheureusement pas de réponse à la grande question « Qu’est ce que ça fait d’être mort?« , mais tentera expliquer les sensations et la douleur ressentit lorsque nous somme sur le point de mourir.

Les informations à ce sujet proviennent majoritairement des personnes ayant connues une Expérience de Mort Imminente ou EMI (Je vous invite à accentuer vos recherches sur le sujet si ça vous intéresse, les témoignages sont parfois très intrigants), ainsi que des recherches médicales et scientifiques dans ce domaine.

Malgré l’aspect ludique et dégagé que ces prochaines lignes prennent, il ne faut pas oublier que le passage à la mort est souvent un long supplice et qu’en aucun cas il serait amusant d’effectuer des expériences similaires à ce qui suit.

  • La mort par hémorragie:  Probablement la plus abordable des morts, mais néanmoins l’une des plus longue. En effet, perdre son sang, ça peut prendre du temps ! Rappelons que le corps humain adulte contient en moyenne 5 litres de sang. Une fois le premier litre et demi perdu la victime se sent anxieuse, fébrile, fatiguée et sera sujet à une soif importante. Passé le cap des deux litres perdus elle risquera à tout moment de perdre connaissance… La mort cérébrale ne sera plus loin.
  • La mort par noyade: Beaucoup plus court qu’on ne l’imagine, cette mort peut opérer en seulement quelques minutes. Celle ci se décompose en quatre étapes: D’abord, la victime s’agite dans tout les sens pour remonter à tout pris à la surface, sa tête alterne entre immersion et émersion et elle boit un petit peu la tasse. Seconde étape, la fatigue la prend et il devient difficile pour elle de garder la tête hors de l’eau. Ici elle ne se contente plus de boire la tasse, elle l’inhale. C’est un premier pas vers la mort. Lors de la troisième étape elle est à bout de force et commence à couler en perdant conscience, tout en ayant inhalé beaucoup d’eau. 1 minute après vient la dernière étape:  elle perd totalement conscience, envahie par un gigantesque froid.

Il faut bien préciser que ce protocole est académique, il est probable qu’une hydrocution se produise ou que la peur de mourir la tue par crise cardiaque. 

  • La mort par défenestration (ou saut dans le vide): Si la victime ne rate pas son coup, cette solution peut s’avérer être la plus rapide. Mais attention, rappelons que la priorité dans cette situation c’est de s’éclater la boite crânienne sur le bitume, or celle-ci est d’une telle solidité qu’on la qualifie souvent d' »os le plus solide de tout le règne animal« . Il ne faut donc pas aller dans la demi mesure: La victime doit s’assurer de sauter de plus de 145 mètres de haut, si possible en arrivant sur la tête. Autrement elle finira surement la course encore en vie. Je ne le lui souhaite pas, si elle échappe aux heures d’agonies qui peuvent l’attendre si elle est isolé, il lui restera probablement à continuer sa vie dans une chaise roulante. Il reste « l’espoir » que ses poumons éclates, que ses vaisseaux sanguins soient irrémédiablement détruits ou encore qu’elle fasse une crise cardiaque avant de toucher le sol.
  • La mort par pendaison: Célèbre et pourtant si peu pratique, cette technique reste tout de même radicale si bien étudiée préalablement. Rappelons déjà qu’il y a deux techniques de pendaison: Avec ou sans chute. Dans le second cas la mort peut parfois prendre une vingtaine de minutes avant de venir, comme en témoigne les sauvetages tardifs de l’histoire.  Il est donc préférable de choisir la pendaison avec chute. Dans ce cas, il vaut mieux favoriser une bonne longueur de corde et une chute d’au moins 3 mètres. Là, la corde provoquera une rupture net des vertèbres cervicales, entrainant un brutal arrêt des fonctions respiratoires et de certaine fonctions cardiaques. Par contre, en cas de pendaison sans chute, l’accumulation de sang dans la tête provoque un œdème et une cyanose visibles au niveau de la face et de la langue, et un œdème cérébral entraînant une perte de connaissance assez lente suivie d’un décès assez tardif. Quoi qu’avec de la chance, la corde pourrait pousser la langue à bloquer les voies respiratoires, accélérant le processus de mort =).
  • La mort par électrocution:  Comme précédemment, il y a des façons plus rapides et moins douloureuses de mourir de cette façon: Il est donc important de choisir un courant électrique d’une très grande intensité pour ne pas avoir à trop souffrir. L’électrocution peut tuer par arrêt cardiaque, par tétanie pulmonaire, par brûlure ou par mouvements incontrôlés (Chute d’un échelle, etc..). Pour ce qui est de la brûlure nous en parlerons juste après. La tétanie pulmonaire reste semblable à la mort par asphyxie bien que cumulée à des contractions musculaires, muscles qui se contractent et génèrent une douleur semblable à une crampe, en plus intense.
  • La mort par brûlure: Probablement l’une des plus douloureuses. La seule chance de ne pas trop souffrir est d’être dans un endroit clos et d’ainsi pouvoir rapidement mourir par asphyxie à cause de l’appauvrissement d’oxygène dans la pièce ou des éventuels gaz toxiques. Si la victime est en plein air, cela risque d’être plus dur pour elle et ce d’autant plus si elle est enrobée: La graisse est un excellent combustible.  Aussi, le corps ne dégagera pas d’adrénaline lorsque il est dans cette situation. Dommage, ça aurait pu être cool quand on sait que la brûlure au troisième degré est souvent qualifié comme « l’une des plus grande douleur corporelle connue« .  Pour finir si la victime est accompagnée lors de sa brûlure généralisée, qu’elle ne demande pas à la personne d’enlever les vêtements enflammés pour diminuer le combustible ou/et éteindre le feu: Une fois brulée, la peau n’est plus soudée  au corps, cela de la faire partir avec le tissu.
  • La mort par arrêt cardiaque: Courant mais pas pour autant comme on le pense: Si il est possible de mourir subitement d’un arrêt cardiaque, il est vraisemblable que des douleurs envahissent  d’abord la victime durant plusieurs heures avant la perte de conscience. Une sensation de pression sur la poitrine, suivie d’une douleur pouvant s’étendre à la mâchoire, au bras gauche ou à l’estomac. Le souffle devient court, des sueurs apparaissent et si la personne attend de trop le cœur s’arrête complétement quelques minutes plus tard.
  • La mort par décapitation: Une fois que la lame de la guillotine est tombée, on estime que la victime est encore consciente (en moyenne) sept secondes après la décollation. Sept secondes sans corps, ça peut paraître long. Mais ne soyons pas trop difficile : les décapitations « artisanales », elles, peuvent se prolonger sur plusieurs minutes.

Voila qui vous informe un petit peu sur la mort et les divers moyens d’y arriver! Bien entendu il s’agit d’une sélection des « méthodes » (si j’puis dire)  les plus classiques et les plus courantes. Je vous promet, en, tout cas l’arrivée prochaine d’un article sur les (très) nombreuses façon de condamner à mort quelqu’un. A travers les ages, le contrées et les mentalités, cette peine radicale n’a fait que se diversifier ! Vous verrez, l’homme n’a jamais su être aussi créatif 😀 .


Source: Un grand merci à Fabrice Colin pour son article Mourir, ça fait quoi? .

A propos de l'auteur

Colo_

94 commentaires

  • J’ai trouvé l’article intéressant mais je pense qu’il peut fortement heurter quelqu’un ayant perdu un proche récemment d’une de ces façons…

  • Typiquement le genre de top qu’on a envie de lire à 10h du matin ! (Surtout un jour de rentrée pour certains)

  • Pareil, je suis un peu surpris, d’une part c’est intéressant, d’autre part, c’est assez dur de lire un article sur ce thème de bon matin !

    Si tu en repostes un sur le même thème, planifie le pour 17H ^^

  • Ahem… Deja que j’etais pas forcement d’une humeur tres joyeuse aujourd’hui… Par contre j’avais toujours envisage de me jeter si je devais me suicider, je connais un pont sympa de 180m de haut… Par contre j’espere que je me louperais pas parce que c’est un peu perdu en plein campagne…

  • Moi j’ai bien aimé cet article 🙂

    Bon petite précision, sur la mort par electrocution, il faut aussi prendre en compte la frequence du courant electrique. Faudrait que je retrouve la source, mais une certaine frequence va déclancher un arret cardiaque direct alors qu une autre va faire bruler le corps…

    Je vais essyaer de retrouver l’info et les pays dans lesquels il n ‘est pas bon se faire electrocuter :p

  • Je pense nécessaire d’apporter les petit compléments d’usage aux lecteurs qui tomberaient sur cette page « pas par hasard ».
    Loin de moi l’idée de sortir des phrases inadaptés du style « la vie c’est plein de bonnes choses » et tout et tout. Bêtises. Chacun son lot d’épreuve.
    Néanmoins pour ceux qui pense être à l’heure du choix (bêtise aussi), pensez qu’il vaut mieux changer de vie que l’abrégez.
    C’est souvent le cadre et les valeurs qui régissent votre vie actuelle qui vous y enferme.
    Il y a toujours une place pour les changements drastiques. Si vous êtes sur le point de prendre des décisions stupides irréversibles, demandez vous si elles ne sont pas poussées par un micro-confort stupide qui vous empêche de prendre les décisions de changement qui ouvriront votre champs de vision sur le long terme.
    Bonne chance.
    « Ce commentaire est sponsorisé par le ministère de la santé »

    Sinon c’est vrai que c’est pas joyeux à lire le matin.

  • @Bakalegum : D’apres ce qu’il me reste de mon habilitation electrique, au dela de 20 ou 30 mA, le courant peut provoquer l’arret du coeur.

    (Sources non sures, a verifier, je ne fais que donner une piste)

  • C’est vrai que c’est un article assez glauque et plutôt porté sur l’humour noir dont je suis un adepte. Je vais tacher de rajouter quelques lignes pour le rendre un petit plus politiquement correct.

  • Dans la religion islamique, on dit que si quelqu’un est musulman et qui’il meure d’une noyade ou d’une brulure involontaire il ne subira pas le châtiment final, c’est comme si il a eu son châtiment dans cette vie.

  • Dr White, ca veut dire que si tu meurs « juste » d’un arrêt cardiaque, t’as encore un « chatiment final » à l’arrivée ??

  • Je pense pas que ce blog soit le bon endroit pour parler de spiritualité, j’ai juste partagé une info 😉

  • Cet article devrait être réécrit d’une façon neutre. C’est à dire sans que le fait de mourir soit présenté comme une chose bonne, amusante (ou mauvaise, cela aurait été de même).
    On ne cherche pas quelle est la meilleur solution pour mourir mais simplement des explications…

    Je dis cela par rapport à l’objectif même de l’article et du site qui est d’expliquer la chose et non pas d’encourager à la chose.

    L’humour c’est bien mais pas avec n’importe quoi, je préférerai qu’en surfant sur le net, ma môme (ado période difficile et premiers amours) tombe sur une photo pornographique que sur un article de ce genre…
    PS: j’ai pas d’enfant mais ça revient au même!

  • @Dr white : T’as raison sur le fait que ce n’est pas l’endroit. Mais connaissant assez mal les religions, je demandais juste une info bonus.

  • Je te remercie Colin pour cet article un peut glauque c’est vrais, mais très informatif.

  • j’ai vraiment bien aimée cette article, je l’ai trouvé interessant, glauque surement mais bon… c’est pas un problème, si ? 🙂

  • Article modifié.

    J’ai changé le « vous » par une victime lambda. Et j’ai ajouté une ligne pour clarifier l’évidence.

    Voila voila, j’espère que ça vous conviendra.

    Dr White: Patrice Colin est l’auteur de l’article que j’ai très largement repris et uniquement enrichi par endroits. Je te suggère d’aller sur le lien fourni en fin de page si tu veux le remercier pour cette belle idée =).

    Alphee : En effet, ça semble difficile. Mais j’imagine que ce temps de 7 secondes est établi par des calculs théoriques et confirmé par de vieilles histoires de tête coupée qui bouge encore. =)

  • Colo_, ça vient d’où cette idée d’article ???
    Même là à 20h, c’est assez… désagréable. Instructif mais désagréable.

  • Pour la noyade, tu prend l’exemple de quelqu’un en surface qui se noie par fatigue.
    Pour quelqu’un de pris au piège sous l’eau. le mécanisme est différent.
    Il y a tout d’abord l’apnée réflexe, la présence d’eau dans la trachée ferme la glotte. On ressent des spasmes, si ce réflexe continue, le noyé meurt d’arrêt cardiaque sans eau dans ses poumons. (noyé blanc)
    Seconde étape quand le noyé est a court d’oxygène, un autre réflexe intervient, c’est la reprise respiratoire ( le même réflex qui vous empêche de vous suicider en arrêtant de respirer) a ce moment, une grande quantité d’eau entre dans les poumons, et c’est la fin, perte de connaissance et mort.

  • Eusebe > Ca vient de nul part, j’ai trouvé l’article cité en bas de celui ci très instructif et pour ma part j’ai trouvé intéressant de connaitre un aperçus de ce à quoi se sont confronté les victimes de ce genre de chose.
    Pour ma part je suis assez intéressé par ce genre chose et peu atteint par ce sujet. Ceci dit, si ce billet choque trop et si Bastien le décide, je peux bien entendu le supprimer. Je ne pensais tant toucher.

    Pierre > Merci pour ces explications, j’ai en effet complétement oublié de parler de l’apnée réflexe et de toute les réactions physiologiques dûent au contact de l’eau.

  • Pour moi il a sa place sur le blog, il suit la ligne éditoriale alors certes le contenu peut donner des hauts le coeur, la deuxième version est bien plus atténuée que la première et passera surement mieux pour les visiteurs inhabituels du site.

    Au moins tu sais quelles sont les limites à ne pas dépasser dans tes futurs articles, on peut rire de tout mais pas avec tout le monde 🙂

  • @Colo: pas de souci pour l’article ; il est effectivement tout à fait instructif. C’est juste le sujet qui est très surprenant.

    Et puis bon, j’ai parlé du site aujourd’hui même à des amis ; tomber sur cet article en premier est un peu trash.
    Mais très bon article, très complet !

  • « on peut rire de tout mais pas avec tout le monde ». Desproges.
    Maintenant, je lis l’article (et c’est le matin pour moi…).

  • Très bon article, instructif et structuré. Même si je n’ai lu que la version light de l’article, il faut bien avouer que c’est assez déroutant au début. Le premier commentaire soulève une bonne question, mais la nuance de Kae y répond très bien. Au fait Colo_ , à quand le version spéciale poison ?

  • cet article sera mon cadeau d’anniversaire à 8H50 du matin.. je ne pouvais espérer mieux

  • Merci pour cet article intéressant !

    3 petites typos :
    dans tout les sens -> tous
    je vous promet -> promets
    ,en , tout cas -> ,en tout cas,

  • Salut,

    Article intéressant !

    Il me semble avoir lu sur un bouquin de médecine légale qu’une section franche des carotides , sans hypothermie, amenait à une perte de conscience en moins de 5 secondes.
    A vérifier, mais du coup 7 secondes ca semble beaucoup.

  • Difficile de différencier, dans une décapitation, les activités conscientes des activités réflexes.
    Une chose est sure, il ne peut en rester qu’un.

  • Personnelement j’ai trouvé cet article très intéressant, même si pour certains « moyens », on ne sait toujours pas ce qu’on pourrait ressentir ( enfin d’un autre coté je devrai dire heureusement ), j’éspère que personne serait outragé en lisant cet article car on pourrait croire qu’il donne des méthodes pour mourrir.

  • « La victime doit s’assurer de sauter de plus de 145 mètres de haut, si possible en arrivant sur la tête.  »

    J’aime l’humour, je raffole de l’humour noir, mais là c’est ni drôle ni instructif. Tout au plus ça pousse au suicide définitif au lieu de l’appel à l’aide.

  • Nino > Moi je m’étais souvent demander à quelle hauteur minimale il faut sauter pour s’assurer de mourir sur le coup. Je ne vois pas ce qu’il y a d’extra-ordinairement peu instructif dans cette donnée.
    Et entre nous, quelqu’un qui souhaite se suicider n’a pas besoin de telles informations pour arriver à ses fins. Et aussi sinistre que ça puisse paraitre, je souhaiterai plus la mort que la tétraplégie à un suicidaire.

  • Il est bien l’article cependant, il manque la mort par empoisonnement (médicament + alcool) et la mort par le monoxyde de carbone…

  • Je voulais ajouter ceci pour la pendaison:

    la pendaison consiste à laisser tomber le corps depuis une hauteur d’environ 1 à 3 mètres, dans une trappe afin de fournir une force de 1260 lbf (5600 newtons ou 572 kg) destinée à provoquer une brutale rupture des vertèbres cervicales (les 1re, 2e, 3e, 4e ou 5e vertèbres) : la mort est dans ce cas instantanée.

    Mais on a relaté certaines exécutions durant lesquelles cette technique n’eut pas le résultat escompté : soit le condamné eut la tête arrachée à cause d’une trop grande énergie cinétique accumulée lors de la chute (corde trop longue), soit celui-ci fut tout simplement étranglé par le fait que cette énergie cinétique était trop faible (corde trop courte).

    Pour ces raisons, la longueur de la corde était donc limitée en fonction du poids du supplicié (des « tables de correspondance » avaient d’ailleurs été établies à cet effet par plusieurs bourreaux).

    Mieux vaut choisir une corde longue mais pas trop…

  • @jika & ladypirate: huhu 😀
    Des fois je me dis qu’il y a de bons psychopathes sur ce site… et ce qui me fait peur, c’est que j’en apprécie les commentaires 😉

    Dans un registre assez proche, mon petit frère m’avait raconté il y a quelques temps et avec beaucoup d’enthousiasme l’histoire des dynasties de bourreaux en France (et notamment que certains étaient devenus bourreau pour faire comme le père de la demoiselle qu’ils convoitaient, ceci afin de se faire bien voir et obtenir la main de la convoitée).

  • Pour la mort par électrocution, la première utilisation vient du Pape de l’électricité : Edison lui-même, qui embaucha Harold Brown pour la mettre au point. Une sombre histoire de concurrence entre Edison et le courant continu et Westinghouse et son courant alternatif…

  • Merci bien pour l’information que je recherchais quant à la hauteur minimum. Mais j’aimerais bien savoir d’où viennent les connaissances ? Sur quoi c’est basé ? Est-ce qu’on peut s’assurer une plus grande vitesse si on porte plus de poids sur soi ?

  • @tommyvercetti : Sache que la masse n’influe en rien sur la vitesse de chute. Seule la résistance à l’air importe. C’est pour cela que si tu laissais tomber une plume et une bille de plomb dans le vide, mais tout de même soumis à une attraction (comme sur la lune par exemple), les deux tomberaient exactement à la même vitesse. Par conséquent sauter avec des ceintures de plomb ne te feraient pas tomber plus vite.

  • Ah une autre question ; je me souviens d’un cours de physique ou on nous a dit que (forcément) a partir d’un moment l’accélération s’arrête et on tombe à une vitesse maximale constante. Il faut une certaine hauteur pour atteindre cette vitesse. Est-ce que les 145m dont vous parlez sont la hauteur minimum pour atteindre cette vitesse ? Et aussi, les dommages subis sont-ils seulement influencés par la vitesse et la densité des corps ?

  • Cet article donne l’impression d’être écrit par un psychopathe. La fascination de la mort y est vraiment incroyable, j’ai rarement vu ça. Je conseille d’urgence une visite chez un psychiatre.

  • Non seulement intéressant… :/

    Mais au faite, c’est bien gentil la charte des bourreaux mais ca nous dit rien sur le noeud.. Est-ce que le noeud est calculé dans la longueur de corde ou pas?

    Et puis? Quel type de corde à utiliser? en nylon de type escalade??

    Aussi… Il y a un lien qui montre comment faire un noeud coulant.. :/ :/ :/

    Hi hi hi!

  • Ah oui, pour la pendaison, la question de la longueur pour faire le nœud… Et puis, vingt minutes sans chute, c’est un peu exagéré, j’ai trouvé des informations contradictoires, et notamment le fait que la perte de conscience vient assez vite.
    Une corde d’escalade semble tout à fait adéquate je pense, puisqu’elle supporte bien des poids assez élevés. Il n’y a à priori pas de contre-indication, non ?

  • J’adore les interventions macabres des mecs qui parlent des types de nœud et des différentes longueurs de cordes XD
    Je les imagine bien en scientifiques fous qui font des expériences de barge ^^

  • Mouais,

    J’ai appris de la part d’un site consacré à la pendaison, que pour casser les vertèbres d’un coup sec, il fallait faire 13 tours sur le noeud de chaise et placer celui-ci du côté gauche de la machoire. Juste en arrière de l’oreille gauche. Tu sautes et là, je ne te raconte pas la suite… Même que souvent, avec le poids et la vitesse de la chute, le noeud en question assomait le pendu si bien qu’il était déjà inconcsient avant la cassure…

    CRACK X/ !

  • Petite astuce d’une thanatopracteur pour calculer la quantité de sang contenue par un organisme humain: il faut simplement compter 1litre par tranche de 11Kg. Ainsi, un individu pesant 70Kg compte environ 6.5litres de sang!

  • Bonjour Iris,

    Si tu as lu les autres commentaires du forum (probablement) nous nous questionnons sur la mort et tout le monde y apporte sa sauce en ajoutant des informations comme tu viens tout juste de le faire avec ton post.

    Alors je te pose cette question: pour mourir suite à une intoxication par l’alcool subi par une injection intraveineuse, de combien de ml d’alcool (à 40-50%) le corps a-t-il besoin pour provoquer l’arrêt du coeur? J’ai lu sur un forum que 50ml peut suffir. Est-ce exact?

    (Je pèse 54kg donc suivant ton calcul, mon corps contient 4,9 litres de sang).

  • Bonjour tommyvercetti,

    J’aimerais répondre à ton post du 3 janvier 2011 conçernant la chute tu mentionnes:

    Qu’à partir d’un moment, l’accélération s’arrête et on tombe à une vitesse maximale constante. Il faut une certaine hauteur pour atteindre cette vitesse. Est-ce que les 145 mètres dont vous parlez sont la hauteur minimum pour atteindre cette vitesse ? Et aussi, les dommages subis sont-ils seulement influencés par la vitesse et la densité des corps ?

    Écoute j’aimerais juste te dire ceci. Cet été, mon mari et moi étions sur un pont d’où la hauteur du plus haut point de la structure par rapport au niveau de l’eau mesure en tout et pour tout, 104 mètres de hauteur. On est loin du 145 mètres dont tu parles. Mais voici le plus intéressant. Il existe 56 mètres de hauteur de la partie suprieure au pinacle du pont. Je suppose que c’est de là qu’il a sauté… Je ne connais pas la suite mais je sais juste qu’il est mort ça c’est clair. Est-il mort sur le coup? Probablement. A t-il grimpé tout le long de la structure pour gagner le fameux 104 mètres de hauteur? J’en doute fort.

    Dans ce que tu as écris, c’étais comme si tu parlais d’un saut en parachute. Il y a un moment d’accélération qui dure environ 30 secondes (faudrait demander l’avis d’un moniteur) et ensuite tu poursuis ta chute à une vitesse maximale constante d’environs 200 km/h au minimum pendant quelques minutes. Mais alors là à partir de quelle hauteur? Si un saut en parachute s’effectue à un minimum de 1 000 mètres je ne sais pas si on peut considérer que 145 mètres soit une hauteur minimum. Non je pense que c’est plus que ça. C’est mon avis mais y a-t-il un moniteur sur le forum qui pourrait nous répondre??

    Honnêtement, pour ta question sur les dommages subis…. La logique dit que tout corps qui tombe de cette hauteur et de cette vitesse, rebondi et éclate… Si tu veux t’informer à propos de la vitesse que ton corps va rebondir ainsi que de quelle hauteur sera ton rebond, je te suggère d’aller chez un psy à une vitesse de 300km/h ou de fouiller dans tes vieux livres de maths pour faire le calcul toi-même!

  • Salut Eusebe,

    Ça m’étonnerait beaucoup vois-tu puisque les fils de bourreaux n’avaient pas d’autres choix que d’être des bourreaux à leur tours (d’où cette fameuse dynastie des bourreaux justement) Les filles de bourreaux devaient obligatoirement se marier avec des bourreaux. C’était la règle. Peux-tu me dire dans quel livre c’était écrit? Ça m’étonne puisque ce métier faisait parti des métiers secrets de l’époque et personne ne devait savoir qui c’était alors j’en doute fort et surtout pas pour gagner le coeur d’une fille pas au Moyen-âge!!

  • @ladypirate

    Merci pour ces informations supplémentaires. Mais moi-même, je n’affirmais rien, je ne faisais que poser des questions d’après les infos que j’avais lues ici ou là. Et concernant la chute, et bien, on trouve des trucs incroyables sur Internet… notamment des cas où, malgré une hauteur conséquente, la « victime » a survécu. Bon, certes, en mauvais état, mais tout de même. Je m’interrogeais donc juste sur l’existence d’une limite physique certaine du corps à supporter un choc quel qu’il soit (résistance de la boite crânienne, etc.) , et quels étaient les facteurs qui influençaient la puissance de l’impact au sol (densité dudit sol, poids, vitesse, etc).
    Mais c’est compliqué. J’ai quitté les sciences y’a un moment, et tous ces calculs…. pffff…

  • Désolé, Pas de sources à citer pour le fait que les certains bourreaux le devenaient pour plaire au père de la convoitée.
    Après vérification sur wikipedia, on constate seulement que beaucoup de bourreaux se mariaient avec la fille d’un bourreau. Mais si c’était une règle, alors c’est normal qu’on trouve trace de beaucoup de ces unions.
    Tu as des sources, concernant ce point, disant que les filles de bourreau devaient épouser un bourreau ? Ou était-ce seulement une règle implicite puisque les bourreaux n’étaient pas des gens « fréquentables », et qu’ils se retrouvaient donc entre eux ?

  • Pour l’avoir lu il y a déjà un bon bout de temps, je crois me souvenir que c’était dans bourreaux de père en fils écrit par Bernard Lecherbonnier.

    À vérifier.

  • @tommyvercetti

    Oui tu as raison, il faudrait demander l’avis d’un expert.

  • Iris,

    En faisant des recherches sur Internet, je suis tombée sur ceci:

    Le volume sanguin du corps humain varie en fonction du poids et du sexe, on estime que le volume sanguin est de 60 à 70 ml par Kg, un humain adulte possède environ 4 à 6 litres de sang. :

    • Pour un homme de 70 à 80 ml/kg pour, avec une moyenne de 75 ml/kg (7,5 l pour un sujet de 100 kg)
    • -Pour une femme avec une moyenne de 65 ml /kg( 3,9 l pour un poids de 60 kg) Durant la grossesse le volume sanguin augmente de 20% en prévision des pertes liées à l’accouchement…

    Peux-tu m’expliquer ton 1 litre par 11kg?

  • Bon ba j’ai une folle envie de parler,sa fait déja 1 mois que j’ai l’envie de me tuer de finir mes jours.Pourquoi?tout simplement j’en ai mar de cette vie,j’ai 13 ans et oui 13 ans et sa doit faire 1 ans que je suis en dépression.J’ai déja esayé de parler avec mes parents mais bien sur ils sans foutent.J’ai déja vue des « psy » qui on « voulu m’aider », mais sa na absolument rien changé.Pour moi l’une des méthodes que je choisirais est pendaison et défenestration. Et ce soir je fait faire une autre tentative et je choisirais la pendaison bon et bas bonne soirée.

  • Sur Internet, ce genre de sujet est très réglementé. On n’a pas le droit d’en parler librement, pour des raisons de censure éthique à la con. On a juste le droit de te dire, en gros : « ne le fait pas, des gens peuvent t’aider », même si c’est pas vrai.
    Bref. Si tu es décidé donc, bonne chance, mais attention : si tu fais une TS, ne te loupe pas, car c’est après que commencent les vrais ennuis.

    Ensuite, il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, mais comme je dis, sur Internet, on censure toute discussion à ce propos. On ferme des sujets, on se fait éjecter, etc. Tout ce qui est autorisé c’est le discours débile des gens de Doctissimo. Mais ça peut marcher. Tu devrais aller y faire un tour, d’ailleurs, y’en a plein là-bas qui veulent se foutre en l’air ; tu seras écouté, c’est sûr.

    Comme je disais donc, il y a beaucoup à dire, mais la première chose à faire est de s’interroger sur la cause de ton envie. Parce que là, premièrement, t’es pas très crédible, et ta mort serait idiote. Pourquoi ? Parce qu’on ressent que la volonté est motivée principalement par un ressenti émotionnel négatif. Ce ressenti émotionnel t’empêche te prendre une décision rationnelle, d’y réfléchir, et de prévoir, préparer, appréhender. Ensuite, ce même ressenti altère ton jugement donc, et peut par ce fait t’induire en erreur. Ta volonté de suicide, donc, ne serait que passagère et non motivée, sinon par une émotion née de choses qui peuvent être arrangées.
    C’est à ça que servent les psys normalement ; à te faire croire que tout peut être arrangé. Et leur but, c’est que toi-même tu y crois, car si c’est le cas, tu es « sauvé », selon leur point de vue, et celui de la société. Car ne l’oublions pas, le suicide, comme l’a dit Durkheim en substance, est une épine dans le pied de la société, et il doit être empêché à tout prix pour le bien de la communauté.

    De toute façon, je conseille à tous ceux qui veulent se suicider et qui sont intelligents de passer une période de six mois, au moins. Si l’envie de mourir demeure, alors il y a de fortes chances que l’élément déclencheur ait des racines permanente. Se suicider sur un coup de tête, c’est idiot. Mais ce n’est pas non plus dénué de sens, car après tout, l’acte est une réponse directe à une volonté, une liberté, et la mort met fin à tout ressenti. Donc elle n’est pas un « mal ».

    T’es-tu déjà interrogé sur la mort ? Le fait que la mort n’est pas un lieu, ni un temps, ni une immensité noire où on ère. Ce n’est pas le paradis ni l’enfer, ni autre chose. La mort est inconcevable, ce n’est pas « quelque chose », c’est un instant. Après la mort, ce n’est plus la mort. Il n’y a plus de conscience, tu ne pourras pas voir le monde, comment les gens réagissent à ta mort. Tu ne seras pas un fantôme, comme dans Ghost, tu ne verras pas les gens pleurer, et tu ne sauras pas quelle trace ils auront de toi dans leur mémoire. Tes derniers instant, secondes, minutes si tu choisis la pendaison, ne seront que souffrance immense et conscience qui fout le camp peu à peu.

    L’erreur commune dans la volonté de mort est le désir d’une libération, d’une délivrance. C’est une erreur, car cette pensée à tendance à considérer que, avec la mort, vient un « après » où on ne ressent plus, etc. Comment pourrait-on penser autrement, d’ailleurs, puisque rien dans le monde ne prépare à ce qu’est la mort ; rien dans le monde n’a pas d' »après ». La mort donc n’est pas une délivrance, ni un soulagement. Tu ne vas pas te sentir bien après la mort, tu n’existeras plus, tu n’auras donc pas pu expérimenter ce qu’est se sentir « bien » en rapport avec le mal que tu ressens.

    En résumé donc, la volonté de mort n’a de sens que pour éviter une souffrance A VENIR. Quelque chose qu’on ne veut pas vivre. Mais dans ce cas encore, si on ‘est prêt à mourir, plus rien ne nous oblige à subir ce qui doit VENIR. Autrement dit, avec la mort comme porte de sortie, il devient beaucoup plus aisé de faire ce qu’on veut et peut pour rendre meilleur son existence au jour le jour, jusqu’à ce que le A VENIR soit inévitable.

    Voila. Le désir de mourir mérite donc plus comme réflexion qu’un message désespéré pour attirer l’attention. La mort, comme dernier sujet d’étude avant de l’accepter, est une chose capitale.

  • Bonjour,

    mon père sera enterré demain matin. Il a eu une hemmorragie méningée lundi soir. Ma soeur l’a trouvé baignant dans son sang mardi matin. Il a été emmené à l’hôpital puis il est resté sous perfusion jusqu’au soir où les médecins ont décidé de débrancher les machines car il était soi-disant dans un coma profond et irrécupérable.
    On nous laisse croire qu’il serait mort cérébralement sur le coup et qu’il n’aurait donc pas souffert mais cette idée me hante car je crains qu’il ait souffert pendant de longues heures avant de perdre définitivement connaissance.

    Avez vous une idée?

    Merci

  • Des longues heures, sûrement pas. Il a du avoir un bon mal de crâne (et quelques autres trucs, mais je connais pas beaucoup le sujet), mais s’il n’a pas pu appeler du secours ça a du être rapide.

  • Je l’espère sincèrement car cette idée me hante. Merci pour votre réponse.

  • @Olivier: même réponse de mon épouse, qui a fait un peu de médecine: il aura certainement souffert de migraine avant de perdre connaissance mais très probablement pas une fois dans le coma.
    Condoléances.

  • merci Tommyvercetti, jamais mon psy ne m’a ébranlée comme tu le fais dans ton discours du 1er Mars 2012, en réponse à la petite Suicidemonreve, j’ai presque 60 ans et je veux mourir depuis mes 4 ans, j’ai fait des tas de TS ratées parcequ’elles étaient plus des appels à l’aide que des vraies tentatives, et puis parceque je suis une force de la nature, j’ai survécu à 101 Rohypnol, un berger allemand m’a detérrée en pleine nuit et a hurlé à la mort comme un loup, alors que j’étais dans le coma, sur une plage , complètement enfouie dedans, et bien partie pour y rester. J’ai voulu me pendre,mais les 2 chats et le Setter de mon père se sont allongés sur l’escabeau, comme j’étais bourrée de wodka, je n’ai jamais pu monter dessus. J’ai fait des tas d’overdoses et me suis toujours réveillée le lendemain, 18 h après, à l’hosto, ou chez moi, de toutes façons à part la pendaison qui fracture les vertèbres, je n’essaie plus rien. Il faut dire que la Société vous punit vachement, d’abord, il faut payer les journées d’hospitalisation, en plus, on se fait insulter par les infirmières parcequ’on prend le lit d’un mourant qui veut vivre, le psy de garde vous en met plein la gueule pour pas un rond, ou, le pire du pire, on vous enferme dans un asile, style « au dessus d’un nid de coucou » où l’on vous torture avec empêchement d’appeler au secours par téléphone qui que ce soit, alors surtout ne plus jamais se rater, jamais. Mais ce que tu dit dans ton article est tellement intelligent, sensé et pragmatique que ça m’a remis le cerveau en place, j’étais au plus mal, tu as été mon electro choc, merci beaucoup je vais te copier et te garder dans mes docs privés, je te relirai dès que je serai de nouveau désemparée! Biz

  • Oh, merci, ravi d’avoir pu t’être utile 🙂
    Car il est rare de trouver des choses utiles sur ce sujet, sur Internet.

  • Est-ce que Dieu existe vraiment ?, n’est ce pas juste une énergie que nous nous partageons tous, dans notre cerveau et qui nous relie tous les uns aux autres, et nous aurions nous pu être mis là , sur cette planète par des extra-terrestres, le temps n’existe pas donc, les millions d’années non plus, n’auraient -ils pas anéantis les dinosaures pour nous installer là, et nous ferons de même quand nous aurons trouvé une planète viable, on y mettra des volontaires pour qu’ils créent une colonie !
    Il y a toujours ce commandement,  » multipliez vous et proliférez » (je ne sais plus exactement) mais en fait l’homme en tant qu’individu n’est qu’une partie infime de l’Humanité, le but étant d’envahir l’Espace, peu importe les pertes, c’est affreux et pragmatique, il faut que nous évoluons en gardant les plus forts, les plus intelligents, c’est pour cela qu’il y a des virus, des guerres, tout est programmé pour l’Interêt Général, et en fait je ne suis qu’une poussière dans cet Immense Plan ! je crois que les religions sont pour donner de l’Espoir et des régles fondamentales mais que ce sont des hommes qui les ont inventées et s’affronter sur ça , c’est idiot ! De plus je crois que la Femme est vraiment importante et égale à l’homme. (j’espère ne pas être censurée parceque la liberté de penser est primordiale dans notre démocratie) Brigit

  • j’ai voulu lire cette article car je sohaite devenir infirmière et je pensais plus apprendre sur la suffrance d’une personne en fin de vie cause d’une maladie ou accident voir suicide manière de comprendre.
    mais là expliquer comment faire pr pas se rater! C’EST HONTEUX! dire qu’il faut sauter de plus de 145m d’un étage pr pas se rater…euh comment dire est ce vraiment necessaire de le savoir pr des soignants, des pompiers etc..?
    et dire qu’il y a des personnes qui prennent note de ce que tu as écris ds ton artticle, c’est nul ca me donne juste envie de t’insulter

  • @Palomita: Si ce sujet glauque est traité avec légèreté et de façon plutôt scientifique (et sans sentiment), en aucun cas cet article est un encouragement à passer à l’acte, bien au contraire (cf. 3e paragraphe).
    Après, qu’il ne corresponde pas à ce que tu attendais… Colo n’y est pour rien.

  • bon je retire le j’ai envie de t’insulter j’ai réagi sur le coup dc excusez moi pr ce commentaire intempestif.
    mais je pense que ds la société ds laquelle on vit c’est pas très saint d’en parler de cette manière sans vouliur etre prude .
    en fait ca me choque , je voulais le relire pr voir si j’interprete de maniere differente a la seconde lecture mais non je ne peux pas!
    j’aurai preferé qu’il y ai un peu plus sur la souffrance du suicidaire.
    et puis oui apres tout dite moi si c’est nessécaire pr des soignants ou futurs soignants de connaitre ce qu’une personne subit pdt qu’elle meurt du genre : maux de tete, gd froid, anxiété…

  • @Palomita: Mon avis est qu’un soignant ne doit pas savoir ce qu’une personne subit comme souffrance, mais doit être capable d’écouter la souffrance que le patient exprime. A partir de là, le patient se sentira écouté, compris, et probablement mieux pris en charge…
    Léger hors sujet mais je vous invite à lire « le coeur des femmes » de Martin Winckler, qui m’a donné une autre vision de la pratique de la médecine à travers l’écoute du patient plutôt qu’à travers les certitudes de ce qui a été appris à l’école.

  • @Palomita : Faire un tel tabou de la mort entraine ce genre de névrose du politiquement correct, et crée des gens qui ont une phobie de la mort, qui ne peuvent pas en entendre parler sans se mettre à pleurer, ou qui quittent la scène dès qu’une discussion aborde le sujet.
    Moi je trouve au contraire que c’est très sain, de dédiaboliser la mort, ça aide à l’accepter quand elle se présente à nous, surtout pour les plus vieux, et ça aide aussi et surtout pour les gens qui ont perdu un proche ; montrer que la mort fait partie de la nature comme n’importe quoi et qu’elle n’a pas à être surévaluée ou dramatisée, autrement que par le constat, la conscience de la perte, et le deuil.
    Et personnellement je n’ai pas eu l’impression que cet article s’adressait aux soignants, mais simplement à ceux qui voulaient savoir « ce que ça fait de mourir » d’une vision à peu près objective.

  • @tommy : j’ai jamais dit que cet article s »adressait aux soignants mais que moi je cherchais à lire quelque chose d’interessant sur la souffrance et comment la prendre en charge, et je suis juste tombé sur cet article de bon matin, je ne m’attendais pas à lire une telle chose voila pourquoi je réagis de cette manière.
    je n’ai pas la phobie de la mort, ce n’est pas tabou pr moi non plus. mais en lisant ce truc je charchais simplement a faire un lien car moi qui suit ouverte d’esprit je voulais comprendre ce blocage à cette lecture.

    @eusebe : je sais bien que l’important n’est pas de savoir mais d’écouter donc justement je voulais fre comprendre que ce texte ne m’apporte rien.

    si ca peut aider des personnes et bien grand bien leur fasse.

    mais j’exprime simplement mon de vue, j’ai relu cet article et sérieusement je trouve ca toujours aussi glauque. pourtant si une personne en detresse vient s’exprimer la je ne jugerai pas et ne le prendrai pas de cette maniere. au contraire c’est le véritable témoignage qui m’interesse et non le nombre de watt k’il faut pr se foutre en l’air!

  • @palomita : pour écouter des gens en détresse, tu as doctissimo. Ici ce n’était clairement pas le but.
    Et excuse moi alors, j’ai du mal interpréter le « dite moi si c’est nessécaire pr des soignants ou futurs soignants de connaitre ce qu’une personne subit pdt qu’elle meurt ».
    Et si tu as un blocage, c’est en toi qu’il faut chercher la raison, pas dans le contenu de l’article.
    Et puis ça : « ds la société ds laquelle on vit c’est pas très saint d’en parler de cette manière » c’est clairement une revendication pour le politiquement correct, le bienséant, et les pincettes qu’il faudrait prendre pour ne pas heurter des esprits affaiblis par tout ce qu’on leur évite déjà d’affronter ; les tabous, et les peurs.

  • il y a aussi que je revendique le droit de faire ce que je veux avec mon corps, aucun autre humain n’a le droit de me forcer à vivre, forcer à souffrir, c’est moi qui commande.Je ne fais de mal à personne, et si j’estime que ma vie est impossible à supporter, faute de santé,ou faute d’argent, ma chère Palomita, nous ne sommes pas sur terre pour souffrir, avoir plus de 60 ans, errer avec un caddie dans les rues, ne plus avoir de logement, ne plus pouvoir se soigner, se retrouver à la charge d’une société dont les jeunes n’en peuvent plus de payer pour les vieux, finir dans un mouroir de la sécu, seule et peut-être maltraitée, ça va !!!!!!!!!!!!!
    La mort, le suicide, ne sont pas des tabous, tu nais, tu meurs, c’est tout !

  • euh là ça part ds tous les sens, brigitte où tu vois que je pense que les gens ne font pas ce qu’ils veulent de leur corps? alors voyez vous moi ausis je me sens concernée mon grand frere à fait une tentative il y a 6 ans et certainement d’autres depuis dt je ne suis pas au courant. et je culpabilise car il c sentis coupable d’un accident que j’ai eue et qui a faillit me couter mon oeil et meme la vie.
    je sais de quoi je parle, vous ne lisez que ce vous avez envie de lire.
    brigitte ou est ce qu tu as vu que je te jugeais ??
    et ben allez je vais me faire voir chez doctissimo alors c’est quoi cet article? vous ne répondez pas à ma question à part raler sur mes propose avec vos « ma chere »

  • Euh, je ne soutiens pas les derniers propos de Brigitte pour ma part. Mais certes, sur Doctissimo tu trouveras plus de discours empathiques et bien-pensants qu’ici, si c’est ce que tu cherches.

  • Par brigitte le 5 avril 2012 à 16:37

    Read more: http://www.culture-generale.fr/sciences/4512-ca-fait-quoi-de-mourir#ixzz1ssIhI8ay

    C’est terrible de voir combien le dépressif suicidaire est mal traité. Les soignants, la société, les banquiers, la religion, les autres, …

    on a le droit de voler, de mentir, d’être méchant mais celui qui souffre n’a pas le droit de partir tanquillement pire on nous culpabilise …

    Je n’attends qu’une chose trouver la meilleure solution pour mourrir sans souffrir, m’endormir et ne pas me réveiller, celà aussi les gens n’aiment pas, comme nous somme malheureux et désireux de partir, les autres pensent que nous devrions souffrir encore plus.

    Je suis preneur de toutes solutions, je ne trouve aucun soutien et aucune solutions à mon mal-être mais quelles solutions pourraient m’apporter des personnes qui ne subissent pas cette souffrance, qui pour certain s’apparente à des gérémiades, quelles solutions peuvent m’apporter des soignants ou des agents qui n’ont aucun moyens …

    Bref, je suis preneur, solutions, médications …

    A bon entendeur.

  • Notre société « interdit » ça, ou du moins le rend le plus difficile possible, pour garder une cohésion, quelque chose qui la pousse vers la vie et ne donne pas un mauvais exemple ; pour le bien donc de la communauté en tant qu’entité supérieure à l’individu. Donc si on veut mourir, il faut être prêt à faire avec ce qu’on a à notre disposition, et donc pas sans souffrance.
    Car la société veut empêcher ça, donc elle ne va pas autoriser les moyens simples d’y parvenir. Non, elle veut décourager les suicidaires, justement, en rendant leur tâche plus dure, plus pénible, plus effrayante.
    Alors pour un individu lambda sans relations, sans combines, sans moyens, il faut du courage d’assumer. Après tout, ça décourage aussi ceux qui n’y réfléchissent pas et qui font ça sur un coup de tête, donc c’est pas si mal. Pour les autres, et bien… tant pis.

  • @la.lune : c’est vrai qu’on nous laisse souffrir et que la Société nous traite en lâches, comme si mourir ne nécessitait pas un immense courage, un passage à l’acte terrible, pourtant j’ai un psy. mais j’ai besoin de quelqu’un tous les jours ! pas un mari , pas un amant, non, un ami, un confident, un coach,
    En plus les gens sont individualistes, ils ont leurs propres problèmes et n’arrivent pas à admettre que la dépression est une maladie chimique du cerveau, un désordre endocrinien, donc il faut des médicaments et donc aller voir un psy, seul médecin habilité à prescrire des « correcteurs » de ce désordre chimique qui crée de véritables souffrances physiques ! Mais quelquefois il y a comme un orage dans ce cerveau et la souffrance dépasse tout, et c’est une horreur, j’aurai 60 ans le 29 mai, et je subis ça depuis mes 4 ans, alors ! j’ai quand même vachement bien résisté, mais le monde a changé, il ne me plait pas, il est violent, dangereux et très dur ! Voilà !

  • Individualiste, égoïste, …, les gens se servent de nous pour se dire que leur vie à eux n’est pas si terrible, les sirigeants ont besoin de nous pour payer, les précheurs ont besoin de nous pour trouver dans nos rangs quelques adeptes.

    Quelle hypocrisie tout de même !

    Mon histoire ressemble probablement à celle de beaucoup d’autre, une enfance angoissée, pas d’adolescence, j’ai dû être adulte immédiatement; le jour où j’ai enfin construit quelque chose, la crise économique, le départ de ma compagne qui m’arrache mes enfants. Une société qui me dit que je dois recommencer, un psy et des proches qui me disent que j’exagère que la vie est belle mais personne qui me prenne par la main pour m’aider vraiment et pourtant c’est ce que j’ai toujours fait pour mes prétendus amis et mêmes des personnes que je connaissais pas, c’est ce que je fais chaque jour dans mon travail, protéger, rassurer, … et personne pour m’aider, juste me faire culpabiliser. Depuis que je recherche ma solution sur le net, j’en ai lu des réponses toutes faites « la vie est belle, … , le suicide c’est lâche, …, on ne vous aidera pas à vous détruire, …, ». Marre, vraiment marre, je veux partir, cesser de souffrir et je demande à partir justement sans souffrir car justement je ne veux plus souffrir. On nous refuse celà, visiblement celui qui ne veut plus vivre doit se débrouiller seul et souffrir encore plus. A force de surf, je commence à entrevoir des solutions, mais il faut effectivement que je trouve la combine pour obtenir les bons produits … Certain souhaite se faire une banque, moi ce sera peut-être … lol
    finallement, j’ai encore de l’humour !

  • @la.lune:je suis désolée, ton histoire est triste, tu es désemparé, affolé, ta femme qui se barre avec les enfants, je sais, c’est une abomination. La crise, on est beaucoup à se la prendre en plein , mais peut-être , attends 6 mois comme l’a dit Tommy, l’été, le soleil, on ne sait jamais et je te supplie de prendre, malgré tout, des médocs nouvelle génération et si tu te sens soulagé , peut -être …………
    Attends 6 mois, il va se passer tellement de choses d’ici octobre !
    Biz, je suis de tout coeur avec toi
    Brigitte

  • Ne te soucies pas pour moi Brigitte, ma première tentative je l’ai faites à 15 ans mais c’étais un appel au secours, la seconde c’était il y a juste une année, 3 jours après le départ de ma compagne, je l’avais super bien préparer pendant deux jours, malheureusement j’ai voulu si bien faire, j’avais prévu de prendre les cachets en 3 fois, avec un coteau du Layon, en prenant soins de combiner les effets, mais j’ai sombré avant d’avoir pris la troisième et dernière dose, et pourtant tous les soignants m’ont bien dit que j’aurai réussi … Quelle déception de se réveiller à l’hôpital pour entendre les réprimandes et les reproches de Tous … Concernant les anti-dépresseurs et autres anxiolytiques, j’ai eu droit à mon premier lexomyle à l’âge de 6 ou 7 ans car j’avais peur de l’école (en fait d’une maitresse qui elle-même était victime d’une dépression, paradoxale non !), mon premier vrai traitement je l’ai reçu à 14 ans, c’est d’ailleur lui que j’ai pris en sur dose pour ma première TS. Ensuite de 2003 à 2011 j’ai été sous différent traitement et depuis 6 mois je ne prends plus rien et franchement aucune différence …
    Pour finir je ne suis pas ici pour me plaindre, ni attirer la pitié, je veux partir c’est TOUT, je recherche plus une âme charitable qui pourra me procurer ce dont j’ai besoin. Donc ne te bille pas pour moi, je suis mal depuis si longtemps, et on m’a enlevé la seule chose qui aurait pû m’aider mes enfants … Oui, oui, bien sur, je connais le regrain  » ils resteront, tes enfants, tu peux quand même les voir », oui c’est vrai je les voie entre 2 et 4 jours par mois, quand j’ai un peu de sous pour aller au supermarché, quand je ne travaille pas pour gagner les 600.00 € qui me permettent de mettre le gasoil, qui me permet d’aller au boulot pour gagner les 600.00 € qui me permettent d’aller au travail pour gagner … enfin bref, je pense que j’ai été clair comme dirai l’homme sage, « la société ne veut pas de moi, qu’elle se rassure je ne veux pas d’elle non plus ! ».
    Sur ces blogs je recherche juste l’âme charitable, je me prépare, doucement mais surement, pour partir comme je veux, personne ne me volera ma Mort.

  • @La.lune: penses à tes enfants, que vont ils penser si tu meurs, ils seront dévastés et leurs vies vont être fracassées, quant à ta femme si elle est comme je pense, elle ne va pas se priver de leur dire (excuse moi) : « voyez comme j’ai bien fait de quitter ce mec, votre père vous a abandonnés  » Tu as des gosses et ça change tout , il faut que tu agisses en guerrier, faire de la muscul comme moi 2h tous les matins, marcher avec chien ou non 2 h tous les aprems, avec le casque de musique sur les oreilles , tu crées une bulle autours de toi et les autres n’existent plus donc tu ne les subis plus,moi je n’aime pas manger donc je m’en fous, à cause de la crise je suis pauvre donc je mange des foies de volailles, c’est bourrés de protéines et de fer et c’est pas cher du tout, du fromage blanc avec de l’avoine dedans, pas cher non plus , très bourratif et très bon pour la santé, tu sais nous avons une glande au milieu du cerveau, la glande pinéale, et quand on la sollicite, elle déverse un liquide crémeux blanc qui descend le long de la moelle épinière et qui te donne du bonheur orgasmique, et une grande sérénité, une grande énergie, c’est naturel puisque cela vient de nous. Cette glande te procure ce plaisir- bien être, quand tu fais l’amour, quand tu fais du sport, quand tu nages , quand tu marche etc, au bout d’une demi-heure, tu sens ce bonheur arriver et il y reste 4 heures environ. Il y a la transe de yoga, aussi, comme font les Yogis, les Moines bouddhistes, tu sens que tu t’élèves dans l’espace et tu résous tes problèmes d’en bas, les problèmes du sordide quotidien. Il y a aussi,que mourir sans souffrir genre Dalida, ça ne marche pas pour tout le monde, il n’y a que la mort brutale et qui fait mal, qui marche, une mort de guerrier, quoi ! Je trouve qu’il te reste des solutions avant de quitter le monde, déménager, foutre le camp du pays, te prendre en mains comme si tu t’entrainais, genre « marines » américains. Tu te fous de la société, tu reprends le commandement, je ne sais pas ton age, si tu es alcoolique ou pas, donc je te donne des conseils que j’applique au quotidien, je suis Barbarella, (lol) ultra féministe et en guerre totale, je ne me tuerai que lorsque ma dégénérescence physique prendra le dessus, mais je m’entretiens tellement que j’ai le corps d’une fille de 35 ans, il n’y a que mon visage qui soit « ridé » trop de soleil, de vent et de moto ! Bref attends et écoutes moi, bizzzzzzzzzzz Brigitte

  • Brigitte,

    je suis persuadé de ne pas me tromper en disant que tu es une personne formidable. Tu n’es pas une bonne psy, les psy que j’ai cotoyé n’ont pas su m’aider, mais une excellente coach, voir déjà une amie. Il y a beaucoup de gens qui auraient besoin de Toi, le PSG, François BAYROU, l’équipe de France de Foot, et … moi aussi, mais plein d’autres, bien entendu ! Force est de constater que tu as raison … C’est dur d’être seul, d’affronter tout et tout seul, de ne jamais avoir fini de lutter, dès que tu as réussi quelque chose, une autre tuile te tombe dessus, c’est un cercle vicieux, très vicieux.
    Concernant les courses ce n’est pas pour moi, je me contente de peu bien qu’une pizza de temps en temps, ce serait sympa mais c’est surtout pour mes Petits, je voudrai qu’ils ne manquent de rien quand j’ai la chance de pouvoir les accueillir, je souhaiterai que chaque moment qu’ils passent avec moi soit inoubliable, je sais que le matériel reste du matériel, mais j’ai honte, honte de me retrouver dans cette situation. Je les aime pour deux, et même plus, il me faudra du temps encore pour effacer les aspects et idées négatives de cette société de consommation que je méprise. Le suicide reste cependant comme une solution de replie, une solution « de secours », c’est en fait paradoxalement rassurant. Je continue de lutter, tout en cherchant ma solution. Tu dois savoir aussi qu’il y a des hauts et des bas (avec d’ébats, celà fonctionne aussi !), on va dire que pour cette fois, tu as permi mon sursis, jusqu’à la prochaine fois. Alors merci Brigitte, je suis ton débiteur.

  • Bastien, c’était à prévoir avec un sujet comme ça. Tu va devoir faire avec cette verrue à la thématique du blog en vérifiant juste que ça dérape pas trop point de vue morale. Espérons juste que ça ne vienne pas changer la case « a ne pas manquer » 🙂

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