Le mot du mercredi : Amphibologie
Qui n’est pas la science qui étudie le taux de jolies personnes dans les salles universitaires mais une figure grammaticale. Une ambigüité stylistique en somme qui permet d’aboutir à une phrase qui possède un double sens. D’abord perçue comme une faute de construction, l’amphibologie est devenue au fil du temps un jeu pour les auteurs. Mais le choix des mots se doit d’être bien senti pour que cela fonctionne. Et comme toujours, rien ne vaut une série d’exemples pour mieux appréhender le concept :
- Ce pain n’est pas coupable, il est donc innocent !
- Il est sorti en pleurant du café (Nda : Des larmes de café ?).
- Les personnes âgées ne devraient pas conduire sur les routes, c’est trop dangereux.
- Il quitte sa femme le jour de son anniversaire (Nda : L’anniversaire de qui ?).
- J’ai monté un poney en caleçon (Nda : Qui portait le caleçon ?).
- Quel entraineur choisira l’équipe qui ira en finale à Paris ? (Nda : Moins évident là, hein ?).
- L’enfant parle de ses devoirs à ses parents qui sont difficiles.
- Il croit cet homme menteur.
- Je loue une maison.
- La belle au bois dormant.
Encore une fois, vos exemples seront les bienvenus en commentaires. 😉
J’ajoute « Pêcheurs de crevettes à cheval » (une particularité belge).
J’ai donné un baiser à la fille du voisin
Billx cultive culture-générale de culture pour être cultivé
Lacan tique sans équivoque où Kant tique religieusement.
Lorsque le chef te donne un ordre, tu l’exécutes.