Cuir et velours
Pas de déballage d’étoffe aujourd’hui, mais des erreurs de langage qui piquent les oreilles et sont moins douces que du cuir et du velours ! On les appelle couramment des « liaisons mal-t-à propos ». Selon la lettre ajoutée, responsable de la mauvaise liaison entre les mots, on donnera un nom différent à cette faute de langage.
Quand tu mets-t-un « t » à la place d’un « z » c’est un cuir !
Cette faute de liaison consiste à ajouter un « t » là où il n’en faut pas ! Il peut aussi s’agir d’une insertion d’un « t » entre deux voyelles.
Si elle s’est mis-t-à crier lorsque vous l’avez rencontrée, c’est qu’elle voulait vous prouver en cuir son amour cuisant !
Quand il dit-z un z à la place d’un t ou ajoute un z qui n’existe pas : c’est du velours
C’est le cas lorsque votre épicier du coin vous dit « Ma p’tite dame, ça vous fera vingt-z-euros ». Il ne vous offre pas vos courses, mais un magnifique velours ! N’en faites pas tout un pataquès… d’autant plus que certains velours sont entrés dans le langage courant et sont lexicalisés. Je vous le dis entre « quatre-z-yeux ».
Car le pataquès, dont le nom provient d’une déformation de l’expression « ce n’est pas-t-à moi, je ne sais pas-t-à qui est-ce » consiste à faire entendre un « t » ou un « s « quand c’est inutile. Donc si vous suivez bien, le velours est en fait un pataquès avec les « t ».
Il existe encore une autre liaison « mal-t-à propos » qui ne porte pas le nom d’une matière mais n’en est pas moins matière à rire ! Alors inspirez ! La psilose, se produit lorsque les locuteurs omettent de respecter le « h » aspiré. Ce sont des z-hollandais qui mangent des z-haricots et regardent passer des z-handicapés !
Vous êtes prêts pour les repérer dans les discours ou textes des journalistes qui en sont bourrées ! A vous de vous entraîner maintenant dans ce sketch des Nuls !
Les énormes fautes de français dans un texte qui parle de grammaire, ça pique un peu les yeux…