La Grande Armée 2
Vous l’attendiez tous avec impatience, voici l’épisode 2 dédié à la Grande Armée Napoléonienne. Pour lire le premier épisode : cliquez ici !
La cavalerie
Sous l’Empire, la cavalerie regroupe plus de 100 régiments. Elle est le complément obligatoire de l’infanterie. Redoutable et pleine de prestige, elle se divise en 3 catégories :
- La cavalerie légère : Son rôle est d’attaquer les lignes ennemies par les flancs ou par derrière, de façon à créer la surprise. C’est elle qui est chargée des missions de reconnaissance et de poursuivre l’ennemi une fois que celui-ci bat en retraite. Elle comprend : les hussards, les chasseurs à cheval, les chevau-légers lanciers. Les chevaux de la cavalerie légère avaient une taille comprise entre 149 et 153 cm.
- La cavalerie de ligne : Elle est utilisée pour créer une faille dans les lignes ennemies et ainsi permettre aux unités d’infanterie d’y pénétrer. On y classe : les chevau-légers lanciers, les dragons. Les dragons se battent à cheval ou à pied. Les chevaux des dragons avaient une taille comprise entre 153 et 155 cm.
- La cavalerie lourde : Elle est constituée des cuirassiers, des carabiniers, des grenadiers à cheval. Tous ces hommes étaient des soldats d’élite. Les cavaliers étaient très forts et montaient des chevaux très puissants. Les chevaux mesuraient entre 155 cm et 160 cm.
L’artillerie
Artilleur de formation, Napoléon accorde une grande importance à l’artillerie. Il pense que c’est en s’appuyant sur elle qu’on remporte des victoires. On appelle artillerie l’ensemble du matériel militaire (canons, boulets…) et les corps d’armée qui en ont la charge.
- L’artillerie de la Grande Armée regroupe trois types d’unité.
- La compagnie d’artillerie à pied,
- La compagnie d’artillerie à cheval,
- La compagnie du train.
Les pièces d’artillerie comprennent des canons dont le calibre peut être de 4, 6, 8 ou 12 livres et des obusiers de 5 ou 6 pouces Les compagnies d’artillerie à pied ou à cheval assurent le tir tandis que les compagnies du train ont la charge de leur transport.
Et les Grognards ?
Napoléon surnomme ses hommes « les Grognards » parce qu’ils ne cessent de se plaindre et râlent beaucoup lors des longues marches forcées auxquelles ils les sont soumet.
Est-ce qu’un article plus détaillé sur l’armement militaire au sein de la Grande Armée vous intéresserait ?
Pas de commentaire actuellement.
Ajouter votre commentaire