Il était une fois dans l’Ouest
Aujourd’hui, je vous invite à faire avec moi, une promenade dans l’Ouest américain. Chef-d’œuvre du western spaghetti réalisé en 1968 par Sergio Leone, « Il était une fois dans l’Ouest » dont le titre original est « C’era una volta il West » est sorti en France le 27 août 1969. En 2009, en signe de reconnaissance de sa qualité, le film a fait son entrée dans le National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis. Je ne vais pas vous parler des acteurs, même s’ils sont haut en couleur, puisque vous trouverez à l’affiche ; Charles Bronson, Claudia Cardinale et Henry Fonda. Non, aujourd’hui la leçon sera plus scientifique et technique puisque je vais faire un zoom sur la célèbre musique écrite par Ennio Morricone. Par contre il vous faudra jouer le jeu et faire ce que je vous dis. Prêt ?
1ère étape : Écoutez, en fermant les yeux ce thème extrait de la bande originale du film :
2ème étape : Dites-moi ce que vous avez entendu :
Ah oui… c’est bien cela. Comme moi vous avez cru remarquer un orchestre symphonique, accompagnant une magnifique voix de femme.
Sauf que ce n’est pas cela : la preuve avec ce nouvel extrait.
Vous êtes bluffé, pas vrai ? La voix si harmonieuse n’est pas celle d’une femme, mais celle d’un instrument qui se nomme le Thérémine. Inventé en 1919 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen (Léon Theremin), c’est l’un des plus anciens instruments de musique électronique. Composé d’un boîtier électronique équipé de deux antennes, il émet des sons, sans que le musicien n’ait besoin de toucher l’instrument.
Mais comment est produit le son ?
Le son est produit par un signal électrique engendré par un oscillateur. Deux signaux de fréquences élevées (l’un à 170 kHz, et l’autre variant entre 168 et 170 kHz) se combinent et produisent un battement qui fournit lui-même un signal audible. En modifiant la distance de la main droite avec l’antenne verticale, la hauteur de la note change. La variation du volume se fait grâce à la main gauche qui s’approche ou s’éloigne de l’antenne horizontale, ressemblant à une boucle.
Petite anecdote : Lénine prit des cours de thérémine après avoir assisté à une brillante démonstration faite par son concepteur. C’est étonnant car, on dit que la musique adoucit les mœurs ! Les ondes ont dû produire l’effet inverse !
Bonjour A.CCELERE
Avant toute chose, je vous souhaite une très bonne année 2017. Par ailleurs, j’ai découvert votre site récemment et je dois remarquer que cela reste plaisant de se cultiver de la sorte.
Un grand merci !
Rétro.grade
Alors oui mais non…
Dans la bande originale du film, c’est bel et bien la voix d’une femme, Edda Dell’Orso : http://www.imdb.com/name/nm1397767/bio?ref_=nm_ov_bio_sm
Cependant, cette dernière ne pouvant évidemment pas participer à tous les concerts jouant ce titre (elle ne se produit qu’en Italie), elle pourra alors être remplacée par un thérémine (ou par une autre soprano).
Il faut préciser quand même que la musique originale de Morricone faisait appel à la voix de Edda Dell’Orso. L’illustration au théremine est un hommage, en utilisant un instrument mais pas l’original comme le fait très bien remarquer Ethaniel ! Merci d’eventuellement corriger dans l’article qui induit en erreur tel qu’il est rédigé !
Bonjour,
Merci de nous apporter la démonstration de la qualité d’un thérémine mais, s’il vous plaît, ne prenez pas les internautes pour des idiots non plus. On a tout de même de l’oreille et on sait, mais pas vous manifestement, faire la différence entre une voix humaine et un son électronique, aussi bluffant soit-il.
Je dis cela sur un ton courroucé parce que depuis le temps, vous auriez dû mettre à jour votre site et rectifier la vessie que vous tentez de nous faire prendre pour une lanterne.
Cordialement
Zeph