Un parhélie dans le ciel

Hier, j’évoquais avec vous les différents noms de la pluie, aujourd’hui, je partage avec vous un parhélie, un double soleil. Un « chien solaire », « faux soleil » « soleil double », « œil de bouc », également appelé parhélie, en météorologie, est un phénomène optique atmosphérique dans lequel on aperçoit une tache brillante d’un côté ou des deux côtés du Soleil. Deux chiens solaires flanquent souvent le Soleil à l’intérieur d’un halo de 22°.

Halo solaire complet.Les parhélies font partie de la famille des halos causés par la réfraction de la lumière solaire par les cristaux de glace dans l’atmosphère. Ils apparaissent généralement comme une paire de taches de lumière subtilement colorées, à environ 22° à gauche et à droite du Soleil, et à la même altitude au-dessus de l’horizon que le Soleil. Ils peuvent être vus partout dans le monde, quelle que soit la saison, mais ne sont pas toujours évidents ou brillants. C’est lorsque le Soleil est proche de l’horizon qu’on les voit le mieux et qu’ils sont les plus visibles.

Parhélies, petit halo et colonne lumineuse.Les parhélies sont généralement dus à la réfraction et à la diffusion de la lumière par des cristaux de glace hexagonaux en forme de plaques orientées horizontalement, suspendus dans des cirrus ou des cirrostratus froids et élevés, ou dérivant dans l’air gelé et humide à basse altitude sous forme de poussière de diamant Les cristaux agissent comme des prismes, courbant les rayons lumineux qui les traversent avec une déflexion minimale de 22°. Lorsque les cristaux flottent doucement vers le bas avec leurs grandes faces hexagonales presque horizontales, la lumière du soleil est réfractée horizontalement et des chiens solaires sont visibles à gauche et à droite du soleil. Les plaques plus grandes oscillent davantage et produisent donc des chiens de soleil plus hauts.

Les chiens-soleil sont de couleur rouge du côté le plus proche du Soleil ; plus loin, les couleurs passent de l’orange au bleu. Les couleurs se chevauchent considérablement et sont atténuées, jamais pures ou saturées. Les couleurs se fondent finalement dans le blanc du cercle parhélique (si ce dernier est visible).

Crédits photographiques : Par Erik Axdahl Axda0002 — Travail personnel de la personne qui a téléchargé à l’origine le document., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6183132


A propos de l'auteur

Axelle Rousse_Redacxelle

Femme fatale aux courbes si parfaites qu’indicibles, je reste au foyer pour éviter les paparazzi et mener une vie tranquille loin des projecteurs. J’en profite pour cultiver mes neurones et m’intéresser à tout et n’importe quoi. Mes madeleines préférées sont la grammaire française, la littérature, la musique savante et la pédagogie.

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