Adepte de la sapiosexualité

Ca y est : c’est officiel. Notre ministre ou plus exactement notre secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations , a fait son coming out devant les caméras des chaines publiques pour faire part aux français de ses pratiques intimes et sibyllines : notre ministre est adepte de la sapiosexualité.

J’avoue personnellement que j’ai du faire beaucoup de recherches pour comprendre en quoi consistaient ces pratiques,  méconnues et si longtemps tenues secrètes. C’est en l’an de grâce de 2019 que notre ministre a voulu en révéler les secrets en brisant le tabou de la sapiosexualité Pratique méconnue et surement décriée par la morale pudibonde judéo-chrétienne de notre société. Inutile d’appeler votre gros Robert – le dictionnaire – à la rescousse  pour les explications de cette pratique.  LaRousse  – l’encyclopedie – ne vous donnera aucun schéma ou positions de cette pratique.
Même constat avec la consultation du livre indien de désir kama, pourtant vieux de 1400 ans et recensant de manière exhaustive les positions les plus acrobatiques.. Il ne restait guère que la consultation des pages du web les plus sombres, le darkweb, où la plongée des site scatologiques pour en découvrir toute la portée. Fail total. Echec écran bleu.

Un peu d’étymologie

Finalement avec un peu de bon sens et un zeste d’étymologie, permet de comprendre tout l’étendue de cette pratique. C’est en néologisme composé de la racine latine sapio, c’est à dire sagesse, jugement équitable, bon sens et sexualité. Un être sapiosexuel est donc celui dont la pratique sexuelle serait guidé par le désir de la sagesse. Autrement dit, attiré sexuellement par la sagesse ou en extrapolant plus large, par la modération, la retenue, le discernement ou l’intelligence. Comme dirait ma grand mère: « Euh bah ! »

« Mais où va t elle chercher tout ça ? »

On connaissait les goûts polissons et extravagants de notre ministre du point de vue de sexualité. Elle a certes laissé à la postérité, sous un nom d’emprunt de Marie Minelle l’ouvrage culte « Les filles bien n’avalent pas » et quelques autres recueils et aide-mémoires, très connotés sexuellement comme « Osez 101 Trucs pour Atteindre l’Orgasme » ou « 50 endroits où avoir fait l’amour au moins une fois dans sa vie »… Mais qui l’aurait cru capable publiquement de se déclarer sapiosexuelle en 2019 ?


Désormais plusieurs thèses sont plausibles et font débat: ce terme a été avant tout démocratisé par un site de rencontres anglosaxon qui propose cette catégorisation d’une orientation sexuelle très particulière. Notre ministre étant une adepte des réseaux sociaux et des nouvelles technologies, la thèse du site de rencontre est très plausible.
Néanmoins la thèse la plus probable reste celle du visionnage de la série ibérique « La casa de papel » qui a également démocratisé ce terme et dont voici l’extrait en question.


Quelle que soit la thèse qui sera retenue à posteriori par la communauté politique, je ne puis laisser ce post – très cru et orienté aujourd’hui – sans citer l’aphorisme apocryphe qu’on pourrait attribuer avec honneur au philosophe cathodique Thierry Ardisson :

Après tout, ce n’est pas la cervelle qu’on suce.

A propos de l'auteur

yarek

Geek à la recherche de nouvelles idées s'illusionnant de créer la startup qui va changer l'humanité tout en lui permettant de siroter une caïpirinha dans sa piscine dorée avec vue sur le Corcovado. En attendant des jours meilleurs, il travaille dans la cave à Faches Thumensil.

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