Utilisation et écriture des titres de civilité
On se pose souvent la question quant à l’utilisation des civilités lors de l’écriture d’un courrier, voici la liste des abréviations et appellations acceptées par l’Académie Française :
Abréviations des civilités courantes :
- Monsieur : M. (et non Mr qui signifie Mister en anglais)
- Messieurs : MM.
- Madame : Mme
- Mesdames : Mmes
- Mademoiselle : Mlle
- Mesdemoiselles : Mlles
Appellation et abréviations spécifiques :
- Un avocat ou un notaire : Maître (Me / Mes)
- Un docteur : Docteur (Dr / Drs)
- Un professeur : Professeur (Pr / Prs)
- Hommes du corps militaire (le Mon devant le titre ne s’applique qu’aux hommes, les femmes doivent se faire appeler par leur grade uniquement)
- Un général : Mon Général (Gal)
- Un colonel : Mon Colonel (Cel)
- Un capitaine : Mon Capitaine (Cne)
- Un commandant : Mon Commandant (Cdt)
- Un sous lieutenent : Mon Sous-Lieutenant (S.-Lt)
- Hommes d’églises
- Un abbé : Mon Père (P.)
- Un saint : Saint X (St)
- Le pape : Sa Sainteté (S.S.)
- Notables
- Un baron : Baron (Bon / Bonne)
- Un comte : Comte (Cte / Ctesse)
- Un marquis : Marquis (Mis / Mise)
- Une altesse : Son Altesse (S.A), Son Altesse impériale (S.A.I.), Son Altesse sérénissime (S.A.S.)
Je rajouterais
« Monsieur le curé » pour un curé.
Également, il me semble que suivant que l’on appartienne ou pas à un corps d’armée ou pas, on doit s’adresser à un officier avec le « mon » ou sans le « mon » : un civil dira « Colonel, passez moi le sel » et un soldat dira « Mon Colonel, passez moi le sel », ou l’inverse, je sais jamais, mais y’a une feinte dans ce genre la…
Enfin, quoi qu’en dise les féministes, les noms de fonctions et les grades ne se féminisent pas, quoi qu’il arrive ; par exemple, on ne dira pas Madame LA Ministre, mais Madame LE Ministre. Ce n’est pas du machisme primaire, c’est juste que l’on ne peut réduire la fonction exercée à la personne qui l’excerce, et que par conséquent, on se doit en bon français d’utiliser le genre « non-marqué », qui est le genre masculin dans notre bonne vieille langue de Molière…
C’est une erreur (que j’ai moi-même partagée…). Mon est l’abréviation fossile de Monsieur. On doit toujours faire précéder le titre de Mon… lorsque le militaire est un homme. Pour une femme, on se contentera de Capitaine, par exemple.
Je me permets de rajouter un petit mot, ayant fait partie de la Marine Nationale (maintenant en Gendarmerie) :
dans la « Royale » on ne fait pas précéder les différents grades par le « MON » (qui vient effectivement de MONsieur).
On dira donc : Maître, Premier-Maître, Maître Principal, Lieutenant, Capitaine, Commandant, Amiral.
Kenavo …
les monsieur madame sont des titres militaire. aucuns fonctionnaires ou autres ne doit utiliser ces mentions sous peine d’amendes voir emprisonnement. Loi du 6 fructidor,où seul les noms et prénoms écrit dans l’acte de naissance doit être inscrit sinon il y a fraude au nom. A bon entendeur, n’ayez plus peur des amendes,et si vous doutez regardez des vidéo ou la police et tribunal sont impuissant. Nul ne se dresse entre le Créateur et sa créature.
Il y a effectivement une subtilité dans l’utilisation de Mon pour les hommes du corps militaire mais comme je ne sais pas exactement laquelle, j’ai préféré m’abstenir d’en parler 🙂
Il me semble que tout homme faisant parti de la même nation que le colonel doit l’appeler Mon Colonel mais que tous ceux étant au dessus de lui en grade et ceux qu’une nation différente doivent l’appeler Colonel tout court.
Je l’ai su mais je n’en suis pas sur en tout cas.
J’ai le souvenir qu’à l’époque où seuls les hommes étaient militaires, une femme ne disait jamais « mon » à un officier. Ce qui tendrait à faire penser que ce « mon » n’était pas l’abréviation de Monsieur, auquel cas rien ne se serait opposé à ce qu’une femme l’emploie, mais bien le signe d’une appartenance pour ceux qui étaient ou avaient été militaires, c’est à dire à l’époque, tous les hommes…
Il me semble que lorsqu’une femme s’adresse à un homme, elle n’utilise pas le « Mon » parce que certes il signifiait « Monsieur » (ce qui fait qu’elle devrait le laisser) mais un peu plus tôt encore le Monsieur venait lui-même de « Mon Seigneur », et ne pas mettre ce « Mon » indique qu’elle ne lui appartient pas (par contre, est-ce que dans le cas où il s’agit de son épouse elle se doit donc de remettre ce « Mon » ? ^^)
Du coup lorsqu’on s’adresse à une femme, on ne met jamais le Mon, et lorsqu’on s’adresse à un homme on ne le met que quand on n’a pas besoin de le signaler.
Au final, les seuls à dire Mon sont les hommes qui parlent entre eux… On pourrait presque se dire que c’est le cas le plus rare ! 😀
C’est inexact. Les femmes, lorqu’elles connaissent l’usage, doivent employer le « Mon » lorsqu’il est imposé.
C’est inexact. Un supérieur doit également, réglementairement, utiliser le « Mon » pour ses subordonnés.
Pour les étrangers il n’y a pas d’autres règles que celles existant pour les Français…
ca mérite que je ressorte mes livres de bonnes manières 🙂
Pour les grades, il me semblait que le « Mon » veut dire « Monsieur ».
DOnc si tu dis « Lieutenant » à un lieutenant, il a le droit de te fiche au trou car tu le traites de fille.
Sauf si c’est un civil ou un supérieur ou que le lieutenant ainsi interpellé est une femme 😉
Mr en français veut dire Monseigneur
« Mr » est la plus grande bêtise et la plus courante ! Vive le code typographique…
Pour revenir sur les militaires, ils adorent ça, le mon ne signifie pas monsieur, mais signale une position hierarchique supérieure. Un colonel appele un capitaine « capitaine » et le capitaine lui rend du « mon colonel. »
Ce mon marque une appartenance au corp et donc n’est réservé qu’au militaire eux mêmes, ou bien ceux qui l’ont été.
L’introduction des femmes dans l’armée a changé la donne, le mon pouvant être pris comme affectueux (oui mon lapin?).
Je signale d’ailleurs qu’il me semble que l’armée ne reconnait toujours pas les genres, chacun étant militaire et non homme femme ou bouc.
Bref c’est le bordel, mais c’est écrit et donc respecté.
Quelques erreurs sur cette page. Pour répondre au post ci-dessus, ce que vous avancez est inexact. Un supérieur s’adressant au subordonné emploie quand même le « Mon ». En revanche, les grades en-dessous d’adjudant n’ont pas de « Mon » devant. Et le grade de major est également une exception, bien qu’au-dessus d’adjudant. Et effectivement, comme dit dans d’autres postes, les marins et les femmes des différentes armées n’ont pas droit au « Mon ».
Militaire, je pense maîtriser le sujet…
Au passage, on n’appelle pas une Sous-Lieutenant, « mon Sous-Lieutenant » mais « mon Lieutenant ». Juste une subtilité de plus, pour compliquer un peu plus les choses :o)
Euh, on l’appellerait pas juste « Lieutenant », par hasard ?
Il s’agit d’une femme, on ne marque pas le « mon » 🙂
oui il parait que (mon sous lieutenant ) est une erreur .L’appelation correcte est mon lieutenant.
un Sous-Lieutenant pas « une » Sous-Lieutenant, pardon!
Si jen e dis pas de bêtise, pour les noms à particule il y a également une subtilité.
Admettons que l’on s’adresse à Dominique de Villepin.
On doit dire : « Villepin », ou « Monsieur de Villepin ».
Et pour le jusge, on ne dit « Votre Honneur » que dans les pays anglophones, en France c’est « Monsieur le Juge » !
..je pensais pouvoir lui dire tout simplement » mon cher Galouzeau » !
Je ne crois pas. A un juge français, on dit plutôt « M. le Président »…
Pour en rajouter une couche au niveau des titres des militaires, les civils peuvent utiliser le mon, mais sans obligation. Ils diront donc « Bonjour Capitaine ». Pour les militaires, c’est plus compliqué : ça sera « mes respects mon capitaine » (mes devoirs pour un général) si la personne est d’un grade supérieur, sinon : « bonjour capitaine ». Le mon est utilisé seulement pour les hommes et uniquement les officiers et les adjudants et adjudants-chefs. A noter que les aspirants, les sous-lieutenants et les lieutenants sont appelés « mon lieutenant » et les colonels et lieutenants-colonels « mon colonel ».
Etant moi-même militaire (et officier), je peux vous assurer que le Mon est bien la contraction de Monsieur (et ne s’applique pas aux officiers de la Royale/Marine Nationale, en effet, selon la tradition, le titre honorifique de « Monsieur » aurait été retiré par Napoléon à l’issue de la défaite de Trafalgar). Pour corriger certains écrits de ce blog, un officier supérieur peut très bien s’adresser à un officier subordonné en lui donnant du « Mon », mon Capitaine etc… je dirais même qu’il le doit. Le fait de l’oublier constitue une erreur, voire une marque d’irrespect qui peut très bien et légitimement être soulignée par le subordonné. Un supérieur peut aussi donner du nom de famille sans utiliser le grade ou le « Mon »… mais là clairement, soit il y a « explication de gravure », soit la situation impose un commandement directif qui ne saurait tolérer la moindre marque de discussion… donc ceci est valable pour tous les grades… quand un supérieur donne du nom de famille sans aucune mention du grade, en général, ça ne sent pas bon pour le subordonné ou la relation entre les deux militaires est plus que froide ou alors « c’est le terrain qui commande » … quant à moi, je donne régulièrement du « Mon » aux sous-officiers supérieurs : adjudants et adjudants-chefs… on dit alors « Mon adjudant » – « Mon adjudant-chef »… sauf s’il s’agit d’un personnel féminin évidemment. Enfin, pour conclure, il existerait également des traditions pour les épouses d’officiers mais rien n’est officiellement défini. Il existe encore des guides des convenances écrits par des épouses de généraux à destination des jeunes officiers en école de formation, mais ces traditions désuètes tendent à se perdre et ne sont plus trop « à l’ordre du jour », l’armée étant de moins en moins le point de rendez-vous des premiers nés des grandes familles nobles de France (le descendant suivant faisant souvent/traditionnellement le séminaire pour devenir prêtre).
pour les militaires on n’utilise le MON que lorsque l’on est militaire, un civil ne doit pas l’utiliser il dira juste Capitaine ,Colonel ect. ect. ect.
Ceci est faux également, un civil doit utiliser le « Mon » également ; le seul problème c’est qu’en général ils ne connaissent pas les usages et ne le font donc pas…
Je me permet de confirmer ce que dit jid, le « mon » des militaires n’est nullement une expression d’appartenance mais une abréviation de « monsieur ».
Je savais pour ce qui est de la différence anglais/français « M. » et « Mr » et pour ce qui est des abréviations courantes. En revanche je n’avais aucune idée qu’il existait des abréviations dans le domaine militaire et pour les notables. Vraiment très intéressant.
je ne comprends pas pourquoi les medias utilisent les titres « monseigneur » sa sainteté » et autres ( ma soeur, mon père…) alors que nous sommes dans un pays républicain et laïc ! je m’insurge totalement contre cette pratique que d’ailleurs je ne peux utiliser (je ne peux pas dire mon père à un curé!) ça vient d’où cette habitude à la con??
On parlera aussi de l’Imam….la laïcité ne veut pas dire abolir tout ce qui a un caractère religieux, mais permettre à toutes les religions de s’exprimer dans la société civile.
La connerie n’est pas là où vous le pensez. Dire Monseigneur à un évêque n’implique pas que vous êtes croyant et pratiquant. C’est une convention, une coutume qui s’est installée au fil du temps. Je ne crois pas à la médecine ni au droit tels qu’ils sont pratiqués mais ça ne m’empêche de dire « bonjour Docteur ou bonjour Maître » par politesse tout simplement.
Le « mon » est obligatoire devant les grades (sauf exceptions: les marins, les personnels féminins, les sergents, les majors etc.).
Le fait d’être le supérieur ne change rien ! Un colonel ne dit pas « capitaine, passez moi le sel », cela reviendrai a dire que le capitaine est une femme, ni plus, ni moins.
En général, les supérieurs hiérarchiques diront plus simplement « machin, passez moi le sel ».
PS: Aujourd’hui on dit « mes respects » a un général et non « mes devoirs » (a moins d’avoir plus de 70 ans), c’est aujourd’hui très mal vu de présenter ses devoirs: j’ai été plusieurs fois témoin d’explications de texte sur le sujet.
@CPL
Petite précision, et pas des moindres : on ne présente ses respects qu’à un officier supérieur, donc pas à un capitaine qui fait parti des officiers subalternes.
MON cher ZeVs
Les Canadiens qui ont servi avec l’armée française sont revenus avec les habitudes suivantes:
1-un subordonné dit « mon colonel » mais sa femme peut dire simplement « colonel » n’étant pas sous les ordres du chef de son mari.
2-Le colonel répond: « Lieutenant… »,à son subordonné mais dit « mon général » à son « patron ».
4-Un subordonné qui est mécontent avec les ordres de son patron dit « Oui, colonel » en oubliant (par hasard) le « mon ».
3-Un civil qui veut flatter le colonel peut bien dire « Mon Colonel » mais cela n’est pas requis.
Si vous changez votre protocole assez compliqué, veuillez nous donner quelques années pour le réapprendre.
Salutations – Tom
@bob: NON ! On présente ses respects à TOUT LE MONDE au dessus de soi même.
Certes, cette habitude se perd, surtout entre grades proches.
Mais, aujourd’hui, un jeune militaire du rang qui croise un major va lui présenter ses respects. Je vois cette situation se passer tous les jours.
Il me semble, par ailleurs, que c’est ce qui prévu dans les textes.
________________________________________________________________
@cher Tom 🙂
Merci de ces informations.
Tous les points que tu soulignes sont importants et la plupart n’ont pas étés relevés depuis le début du débat.
Cependant le point 2 me laisse dubitatif. Dans le sens ou c’est une moquerie quotidienne de dire « lieutenant » à un lieutenant masculin…
Comme suite à mon message précédent au sujet des titres militaires, voir le Guide de l’étiquette et du savoir vivre par De Prelle page 159. (1) Un homme qui a fait son service militaire s’adresse (dans une lettre) à « Mon Colonel ». (2) Un homme sans antécédants militaires s’adresse à « Monsieur le Colonel » (3) Une femme s’adresse simplement à « Colonel ».
Bonjour, je confirme, le « mon » est bien le diminutif de « monsieur » dans l’armée. C’est pourquoi , lorsque l’on présente ses respect a un supérieur féminin on ne dit pas « mon ».
A noter que le « mon » doit être utilisé devant le grade, et ce, même par un supérieur.
Le « mon » n’est pas utilisé pour les femmes et les grade de : sergent, sergent-chef, major et aspirant.
Le
Si, le « mon » est utilisé pour les aspirants, qu’on doit appeler « Mon lieutenant ».
Chère NADINEH,
C’est à mon tour de m’insurger contre ton anticléricalisme mêlé d’une confusion et d’une vulgarité qui me mettent hors de moi : d’une part le fait que notre République soit laïque signifie qu’elle respecte et reconnait TOUTES les religions sans en privilégier une – donc il n’y a rien d’anormal en ce qui concerne l’utilisation de ces abréviations par les médias ; d’autre part il s’avère choquant pour les catholiques – et la France que tu le veuilles ou non est une terre profondément marquée par la chrétienté – de ne pas appeler les dignitaires de l’Eglise par leurs titres ; enfin je trouve que, lorsque tu traites de « con » ces pratiques, tu as une attitude sectaire qui ne respecte pas les libertés de chacun.
Bonjour. Merci pour toutes ce abréviations et cette grande discussion qui pousse en longueur.
Je suis instructeur militaire et je souhaite apporter des précisions.
Le préfixe « mon » qui signifie monsieur est effectivement inutilisé dans la marine depuis que Napoléon I leur a retiré cette possibilité d’être des messieurs suite à la défaite de Trafalgar. Il n’est pas non plus utilisé pour les grades des militaires du rang ni les 2 premiers grades de sous-officier (sergent, gendarme, garde, maréchal des logis ainsi que sergent-chef, maréchal des logis-chef) ni pour le grade de major. Il n’est pas utilisé devant le grade si le personnel est une femme. Désormais certains corps féminisent les grades (exemple: adjudante).
Concernant les « respects » ils ne s’adressent qu’à un supérieur mais ne concernent en aucun cas les militaires du rang. Ainsi un militaire non gradé ou brigadier ou caporal ne présente pas ses respects à un brigadier-chef ou caporal-chef. Il dit simplement bonjour suivi du grade. Ainsi les respects ne sont présentés qu’à partir du premier grade de sous-officier.
Particularité: dans l’arme de cavalerie il faut dire « mes respects mon lieutenant » à un adjudant ou un adjudant-chef depuis l’époque napoléonienne.
Par contre vous ne semblez pas connaître les abréviations de grades en 3 lettres utilisées au sein des armées…
exemple: SGT= sergent, BGD= brigadier, BCH= brigadier chef, GND= gendarme, GRD= garde, MDC= maréchal des logis-chef, ADJ= adjudant etc…
Etonnant de la part d’un « instructeur militaire » (c’est étrange, en 10 d’armée je n’ai jamais entendu quelqu’un se présenter comme tel…), mais il y a quelques erreurs dans ce que vous affirmez.
brigadier = BRI
maréchal des logis-chef = MCH
Pour la particularité de l’arme de cavalerie : c’est seulement une tradition, pas une obligation, car en aucun cas réglementaire. Et cette tradition n’est pas valable dans toutes les unités de cavalerie… Mais seulement la cavalerie dite lourde, pour les unités existant déjà lors de la bataille d’Austerlitz (donc excluant le 501e RCC).
La féminisation d’un grade n’est en aucun cas réglementaire.
A noter que les FEMMES civiles(surtout celles des générations qui n’ont pas fait leur service militaire!) ne disent EN AUCUN CAS « Mon (!!!) Colonel »…Ns pouvons interpeller: « Colonel », ou simplement , et c’est ce que je vs conseille, ns adresser à: »Monsieur » MK.
Merci POT DE FLEURS, enfin quelqu’un qui dit qqc de concret!! moi même militaire de carrière dans la cavalerie je vois que tu connais bien notre histoire, sa fait plaisir à voir!
je confirme donc a 200% tous se que tu as écrit!
Bonjour à tous,
Etes vous bien sûr concernant les devoirs à présenter aux généraux ? Lorsque j’étais b/chef en cavalerie il y 15 ans, cela se faisait encore.
et je dois dire que cela en jetait un max.
ps : a bas le leclerc – vive l’Amx30b2
Bonjour Kurer. Oui, une femme civile peut dire simplement « monsieur ». Par contre une épouse ou compagne (ou époux/compagnon car dans les armées il y a aussi des femmes) dira généralement « Colonel » ce qui permet de marquer l’appartenance de son/sa compagne au métier des armes bien que cela ne soit pas une obligation mais une simple règle de politesse.
Bonjour 6eme cuir Olivet Amx30b2, oui c’est terminé pour les devoirs mais les traditions ont la vie dure, autant que les plis sur le dos des chemises. La première fois que j’ai vu un militaire se faire reprendre après avoir présenté ses « devoirs » c’était quand même fin 1997.
Parlons de la marine :
EV enseigne de vaisseau on dit lieutenant
LV grade lieutenant de vaisseau on dit capitaine (et pas mon capitaine comme dans l’armée de terre ou de l’air)
à partir de CC (capitaine de corvette) on dit commandant (même pour les CF capitaine de frégate et autres
pour les officiers mariniers (alias sous-off de la mer), nous avons les SM second maitre, MT maitre, PM premier maitre, MP maitre principal
… nous n’osons pas la féminisation des termes car première maitresse, maitresse principale ou seconde maitresse ca jaserait vite!!! Ne vous inquiétez pas, je suis armée de terre et j’ai du mal à m’y retrouver aussi!!!
Pour continuer, la bienséance nous interdit (nous les femmes militaires) de présenter nos respects à un supérieur masculin. Un bonjour mon général avec un salut réglementaire suffisent.
Pour compliquer nous avons des armes dans les quelles nous avons les caporaux au lieu de brigadier, caporaux chef au lieu de brigadier chef, maréchal des logis au lieu de sergent et maréchal des logis chef pour sergent-chef…
J’en rajoute??? allez une dernière pour la route?
dans l’armée de l’air on note SGC pour sergent chef au lieu de SCH dans l’armée de terre.
Une précision : je suis marin et l’abréviation correcte du grade de maître est « MTE ».
Bonjour,
Je viens de lire les commentaires sur le « MON » et « Mes respect Mon Capitaine…. »
Depuis Mars 2005 « statue des militaires » et de puis le 15 juillet 2005 le «RDGM » le règlement de Militaire.
Pour dire bonjour à un militaire, c’est le salut Réglementaire inscrits dans notre règlement » le subordonné salut son supérieur qui lui rend le salut » le supérieur, si il veut bien tendre la main à son subordonné.
Mes respects de se dit pas dans institution, car le subordonné respect son supérieur et le supérieur respect le subordonné.
Donc le bonjour s’impose et il n’y a pas de manque de respect en disant “bonjour mon ………..“
Bonjour,
il est légitime que les subordonnés, en particulier les militaires du rang présentent leurs respects à leurs supérieurs; en effet, il est impensable que ceux-ci saluent leurs officiers et sous-officiers de la même façon qu’ils saluent un brigadier ou un brigadier-chef…A mon sens, ce sont deux mots qui ne coûtent rien, juste trois syllabes de plus, et qui font toute la différence.
Quant au « bonjour mon capitaine », faut pas exagérer, on ne travaille pas chez peugeot ou dans n’importe quelle boîte civile, on ne dit pas « bonjour » à ses supérieurs quand on est militaire…. En matière de politesse et de correction, on en fait jamais trop, que ce soit dans la vie civile ou militaire.
En français, « monsieur » s’abrège M. (un M suivi d’un point)
En anglais, « monsieur » s’abrège Mr (Mr sans point derrière au Royaume-Uni, et suivi d’un point aux Etat-Unis).
Et en français, « Monseigneur » s’abrège Mgr
Et ce n’est pas ce qui est écrit tournevire ??
Très bien ces infos sur les civilités, mais juste une petite remarque :
les abréviations de groupes de mots ne prennent pas de point, ni entre les lettres, ni à la fin.
On écrit donc SAR Albert II et non S.A.R. Albert II ; tout comme on écrit ASBL et non A.S.B.L.
Et pour Amiral, y a t il un abrégé ?
Bonjour,
Est ce qu’un ancien militaire (officier ayant l’honorariat de son grade) peut être nommé par son grade par des militaires en activité, reservistes ou ayant l’honorariat (Exemple: Commandant Cousteau,, Colonel Fabien,, capitaine Haddok etc) Et même être en droit de demander aux gendarmes militaires eux-mêmes de lui ‘donner’ du Mon Colonel ou Mon Commandant etc.s’il est en civil mais fait connaitre son identité militaire..
Mais deux derniers exemples ont pour but de faire sourire et pas de moquer l’institution naturellement.
bien à vous
Bonjour à tous,
Savez-vous ce qu’il en est des épouses de militaires ?
Très concrètement, en pleine rédaction d’un faire-part de mariage, je ne suis pas certaine de la formulation à employer :
1) Madame le colonel Marcel Machin
2) Madame la colonelle Marcel Machin
3) une autre formulation…
Bien à vous
Il me semble que les grades « feminisés » (commandante, adjudante etc.) ne s’appliquent qu’aux femmes elles-mêmes militaires.
Pour les femmes DE militaire, ce serait plutôt « Madame le colonel Machin » (au masculin, vu que le grade est détenu par un homme).
Cordialement.
Amusant ce forum. En le lisant, je constate qu’il y a des nuances dans le protocole en fonction que l’on est de France ou de Belgique. Par exemple, si la France se dit laïque (en fait plutôt anticléricale), la Belgique se présente comme étant neutre envers les religions et la constitution du pays reconnaît (et subventionne) 5 religions. Donc il est tout à fait normal et logique d’y utiliser les « titres » de celle-ci.
A noter aussi qu’en ce qui concerne les membres de la famille royale (et pour les princes sérénissime et/ou les princes du « salon bleu », sauf erreur de ma part) pour les hommes on dit Monseigneur. Pour les personnes du sexe féminin ce sera toujours Madame (même si la princesse est encore un enfant).
Ne pas oublier également qu’en Belgique il n’existe pas de Maire (sauf rares exceptions) ni d’adjoints au maire mais Bourgmestre et Echevin.
Bonjour,
1. Une erreur de ce post que personne n’a relevée : les majuscules ne sont pas de mise dans ces abréviations. Les règles de MAJ/min sur les civilités sont complexes et il est vrai rarement bien appliquées : on abuse souvent des majuscules par déférence, ce qui peut se comprendre, mais ce n’est pas rigoureux. Vive la république, citoyens !
« – Les civilités s’écrivent sous la forme suivante :
° Abrégées devant un nom, un prénom ou un titre pour une personne dont on parle (Melle Chantranle, M. Jean, Mme de Dantzig, Mme la duchesse…) [NB : les exposants ne passent pas ici, dommage…]
° En minuscules sans abréviation (mademoiselle, mademoiselle Chantranle…) quand il n’y a pas de titre, de fonction, etc. ; quand on s’adresse à la personne elle-même (dialogue, lettre, etc.) ; enfin c’est sans grand risque dans le cas général…
° Avec une majuscule initiale sans abréviation uniquement pour les titres consacrés par l’Histoire (Madame Mère, Monsieur frère du roi, Monsieur Loyal…) ou pour le premier mot d’un titre (Madame Bovary)
° Les titres de noblesse ne prennent pas de majuscule : duchesse, marquis, reine
° Les titres honorifiques prennent des majuscules initiales : Sa Majesté, Son Excellence
– Ces règles sont étendues à des titres comme docteur (et non Docteur), professeur (et non Professeur), mon général (et non Mon Général), ministre (et non Ministre), président (et non Président), etc. »
Ces règles sont extraites du standard éditorial du « bas vénitien ». Précisions dans le « Lexique des règles typographiques » de l’Imprimerie nationale.
Une remarque sur l’absence de « Mon » lorsqu’un civil s’adresse à un militaire, selon le service communication de la gendarmerie, il s’agit d’une tolérance et non d’une règle.
Une erreur dans mon commentaire : lire « les majuscules ne sont pas de mise dans les civilités non abrégées », et non bien sûr « dans ces abréviations ».
En réponse au commentaire de BORDENAVE Michel, un officier n’étant plus militaire pour retraite par exemple, concerve son grade mais ne peux plus être appele par celui ci. Toute fois il peut être présente comme par exemple Colonel Machin a la retraite. Mais je ne sais pas si il peut encore recevoir les honneurs militaires n’étant plus en activité donc n’ayant plus le droit de porter l’uniforme.
A moins de faire un complexe d’infériorité, pourquoi ne pas donner leur titre aux gens: maître, mon général, docteur , monsieur . On ne dit pas mademoiselle à une jeune fille qui a passé l’âge mais madame, on dit mademoiselle à une actrice de la comédie française… Quand je faisais mon service militaire et que je déjeunais avec mon général, il appelait courtoisement l’aspirant que j’étais « mon lieutenant » réservant l’appellation lieutenant au même ayant du retard dans le service ou autre motif de reproche. Tout est dans la subtilité.
Se montrer courtois n’est jamais du temps perdu, et rend la vie plus agréable
J’abonde dans votre sens , la politesse est à l’esprit ce que la grâce est au visage .
Effectivement tout est dans la sagacité et le respect de l’autre et de ce qu’il représente pour nous et l’institution .
Personnellement avec tous , j’essaie de m’y conformer et par expérience je peux affirmer cela m’a permis de mieux vivre mon relationnel de tous les jours .
Faire au mieux dans ce domaine évite bien des situations conflictuelles de pacotille qui n’ont pas lieu d’exister.
D’ailleurs, si par mes propos certains ont été choqués , je leur présente mes excuses les plus plates.
Bonjour.
Article intéressant mais quelques choses me chiffonnent:
– un civil et surtout depuis la fin du service militaire n’est pas censé connaître les grades des différent services (armée, gendarmerie, pompiers, etc.) donc de façon naturelle se sera Monsieur ou Madame.
– Depuis quelques temps déjà le terme « mademoiselle » est proscrit.
– Un non pratiquant religieux n’a pas à dire « mon père » ou « monseigneur » etc..par conviction se sera aussi monsieur.
– ensuite la question d’un gradé en civil reste très vague (ex: un lieutenant de police n’est pas tenu de dire mon général lors d’un contrôle d’identité si le général est en civil).
Voili, voiloù
C’est vraiment enrichisdant.Je vous felicite tous!
Bjr
Pouvez-vous me dire si l’on présente « ses respects ou ses devoirs » à un Amiral et comment appelle-t-on un amiral ? (Amiral commandant le BMPM)
merci et salutations
Pour les amiraux, deux, trois, quatre ou cinq étoiles, l’appellation est « amiral », tout simplement. Et je dirais plus « mes respects ».
Dr jran Leménicier
Bonjour à tous et à toutes,
Ce petit rappel est presque parfait. Mais il est courtois de dire mon lieutenant à un sous-lieutenant.
Lors de mon service militaire, mon général m’appelait mon lieutenant, alors que je n’étais que sous -lieutenant. Quand il avait un reproche à me faire, il disait: « Lieutenant ».
NOus parlons d’usage et de courtoisie, bien sur.
Bien cordialement votre.
J.Leménicier
Bonjour,
une femme militaire doit-elle dire « mon capitaine » ou « capitaine », et « respects » ou « bonjour » comme lu plus haut ?
Merci d’avance
je pense aussi que pour un colonel major,c est encore mon colonel major et mes devoirs mon colonel major.le colonel major est consideré comme officier general et non officier superieur
Ce grade n’existe pas en France… Il y a des colonels, et des majors. Pas de « colonel major »…
Pour compliquer encore la chose militaire, dans la cavalerie on a droit au titre de « mon lieutenant » dès le grade d’adjudant
Comme expliqué dans un autre de mes posts, il s’agit seulement d’une tradition, ce n’est pas réglementaire et d’ailleurs en perdition… et en plus ce n’est pas valable dans toutes les unités de l’arme blindée et cavalerie…
Vous écrivez n’importe quoi:
A un abbé on dit Monsieur l’abbé. Mon père est réservé aux moines et aux Dominicains même si l’usage d’appeler les prêtres « Mon Père » se répand comme l’ignorance.
A un sous lieutenant ou a un aspirant on dira « mon lieutenant » et pas « mon sous-lieutenant ».
Pour le reste vous confondez traitement et appel ; effacez votre post cela vaudra mieux.
Bonjour. Je voudrais savoir à quel moment on emploi » son excellence » dans les civilités?
Dans un courrier adressé d’un civil à un adjudant, le civil doit commencer par :
bonjour mon adjudant
ou
Bonjour Mon Adjudant
ou
Bonjour M. Adjudant
ou
Bonjour Monsieur
Merci pour vos réponses
Bonjour,
Il y a lieu de corriger pour l’abréviation Mre qui ne signifie mister mais Maître, globalement utilisé pour les avocats, magistrats et autre…
Mon dernier commentaire pour cette page : comme dit dans un des posts, effectivement on ne dit pas « Mon sous-lieutenant ». On dit « Mon lieutenant ». Pareil pour le grade d’aspirant, pour lequel on dit également « Mon lieutenant ».
« Mon » signifie bien « Monsieur », et il en résulte qu’on l’utilise pour s’adresser à tout gradé, sous réserve des exceptions suivantes :
– si la personne à qui l’on s’adresse est, quoique gradée, une femme. On se contentera alors du grade, ou de « Madame »;
– si le militaire en question est marin, auquel cas il faut se référer aux traditions de la Marine nationale ;
– si la personne à qui l’on s’adresse est sous-officier subalterne ou gradé du rang, auquel cas on se contentera du grade.
Ces règles valent pour autant que l’on ait connaissance de la chose militaire et notamment des grades, ce que l’on peut attendre :
– bien évidemment, d’un militaire de carrière en activité, ou retraité, ou placé en 2e section du corps des officiers généraux ;
– de toute personne de sexe masculin, mais peut-être peut-on exempter ceux qui, pour diverses raisons, notamment la disparition du service militaire actif, n’ont jamais porté l’uniforme ;
– des femmes non militaires qui, à raison de leur situation personnelle (fille, épouse de militaire par exemple) sont proches du milieu militaire ; auquel cas elles n’useront pas du « Mon », mais seulement du grade .