Origine de l’expression « Le clou du spectacle »
On m’a posé la question via le formulaire de contact donc voici la réponse.
L’expression « le clou du spectacle » (de la soirée, de la fête, ou d’un autre événement) date de la fin du XIX° siècle (1888). Cette expression est une image exprimant le fait que l’événement qui sera le clou du spectacle fixera l’attention du spectateur ou de l’invité comme un clou fixerait quelque chose sur un mur.
Cette expression a été utilisée la première fois dans un livre d’Alphonse Daudet Trente ans de Paris : « Si nous mettions votre tambourinaire dans la pièce? Il manque un clou ça pourrait peut-être servir à accrocher le succès ».
Je ne m’attendais pas a avoir une réponse si rapide.
Ca n’est donc qu’une expression issue d’une tournure de phrase…
Merci 🙂
Il y a une petite faute de frappe à la fin de la deuxième ligne ! Encore une fois, super intéressant, qu’est ce qu’on va être « culturés » dans quelques temps !!!
C’est corrigé, merci 🙂
Je suis en mesure de compléter l’origine de l’expression « le clou de la soirée », qui viendrait, selon un de mes collègues qui enseigne le théâtre, d’une vieille superstition à l’effet que le metteur en scène d’une pièce met toutes les chances de son côté quand il traîne dans ses poches un clou provenant des décors d’une pièce précédente s’étant avérée un succès. Le succès d’une pièce peut ainsi, par cette entremise, rejaillir sur une autre. Ainsi, le « clou » de la soirée est le moment le plus difficile à jouer, donc celui pour lequel la chance sera le plus utile.
Jean-François Vallée
Cégep de La Pocatière
Québec
Je connais une autre interprétation à cette expression. Au 19e siècle les spectacles se déroulaient par « Tableaux » . Le directeur de la salle veillait à l’ordre de passage et pour enthousiasmer le public et lui laisser une bonne impression de ce qu’il avait vu, programmait le numéro le plus spectaculaire en dernier (donc le dernier tableau) mais il arrivait que dans ce numéro l’artiste produisit un événement encore plus exceptionnel. Comme il s’agissait du dernier tableau, cet événement étant encore plus impressionnant il était donc nommé « le clou » parce que placé au dessus du tableau qu’il était censé accrocher.