Le mot du mercredi : Caudalie
@ Eusèbe : Ok, c'est noté. Pas de problème ! ;)
En accord avec moi-même (et aussi avec ma propre personne), j’ai décidé d’inaugurer une nouvelle rubrique à laquelle je vous invite aussi à participer : Le mot du mercredi. J’essaierai, autant que possible, de vous proposer tous les mercredis (mais c’est pas gagné) un mot de la langue française (au moins pendant la période estivale, après, cela risque d’être plus épars…). Un mot très peu usité, oublié, voire en voie d’extinction. Une sorte de sauvetage, un retour à la surface, une renaissance.
J’entame donc avec le terme caudalie. On note tout de suite l’analogie avec la queue (non, pas celle des caisses au Leclerc), l’appendice caudal. Le bout. La fin. Ce qui reste quoi. La queue latine (non, pas celle de Rocco qui s’raidit), cauda donc donnera en italien moderne la coda, célèbre signe connu des musiciens qui indique qu’il faut se rendre à la fin de la partition. La queue du morceau en somme.
Imaginez-vous quand même que on ne trouve pas (ou plus) ce terme dans certains dictionnaires, alors que lorsqu’on sait ce qu’il véhicule, c’est bien dommage. Car oui mes ami(e)s, dire que la caudalie représente la France est juste un euphémisme ! Car nous touchons là au domaine du vin.
La caudalie n’est ni plus ni moins que la persistance en bouche du breuvage exprimée en secondes. Ces secondes où les papilles sont secouées, le palais flatté et la langue caressée par les aromes et les tannins (après avoir avalé ou recraché). Un vin issu d’une bouteille en plastoc ne révèlera pas de caudalie. Un vin honnête exprime en moyenne entre 3 et 9 caudalies. Mais certains vins très expressifs peuvent compter jusqu’à 25 caudalies (surtout chez les sauternes). Cette perception n’est bien sûr qu’une tendance, car elle peut être relativement différente d’un individu à l’autre.
Caudalie, caudalie oh ! Caudalie, caudalie ah ! Mais qu’est-ce tu bois doudou dis-donc ?
Très bonne initiative 🙂
A la tienne !
merci pour votre explication très sérieuse mais avec beaucoup d’humour on sourit en vous lisant bravo
@ Bastien : A la tienne aussi
@ Marie Sylvie : Merci, ça fait toujours plaisir 🙂
c’est parfois aussi utilisé pour le café (pour les arrangements) et le chocolat (la c’est plus par snobisme)
Globalement, hors du circuit professionnel, le terme est éclipsé par la marque cosmétique du même nom et qui nous vend des crèmes de « vino-thérapie anti-oxydante ».
Perso je préfère faire ma « vino-thérapie » par la boisson 🙂
@Billx: Bonne initiative ! Je mets une option sur un mercredi, si tu veux bien, en accord avec toi-même et ta personne lavée. Depuis 6 mois que je dois faire un article sur un sujet qui correspondrait bien au thème…
@Eusèbe : Pas de soucis, au contraire ! Mais préviens-moi avant (tu dois avoir mon mail je crois) parce que j’ai déjà « planifier » 4 autres mercredis. J’en libérerai un pour te faire de la place 😉
« planifié », pardon ! 😛
Bonne initiative
Moi je ne souris pas, je rigole bien franchement. Le problème c’est que je suis au boulot… Mais bon c’est un détail merci quand même 🙂
@ Coco : Ton commentaire me ravit plus que tu ne peux l’imaginer ! Merci ! 😉
@Billx: j’ai planifié un article pour ce mercredi… (et romps ainsi ta très longue série d’articles sur ce blog 🙂 )
@ Eusèbe : Ok, c’est noté. Pas de problème ! 😉