Le mot du mercredi : Abave
C’est sûr et certain, plus personne aujourd’hui n’utilise les termes aïeuls ou bisaïeuls pour parler de ses anciens. A la place d’aïeul, on entendrait plutôt aujourd’hui grand reup’. Mais je ne suis pas spécialiste de l’argot actuel. Et pourtant, il existe un terme encore plus ancien pour désigner son arrière grand-père ou son arrière grand mère, c’est abave.
Abave, nom masculin du latin abavus. Alors si quelqu’un vous dit, « je vous présente mon abave », il vous présente aussi bien son arrière- grand-père que son arrière-grand-mère. En même temps, c’est plus flagrant avec cette dernière parce que comme elle est très vieille, c’est normal, a’ bave…
Je vous assure que les abaves masculins bavent autant que les féminins! Pensez à vérifier votre stylo, parce qu’il y a des bavures (ici sexiste) qui font tache !
Chère Danielle, vous vous méprenez totalement. Il n’y a pas une once de sexisme en moi (et en général, rien qui se termine par « isme » ne m’habite). Il s’agissait juste d’un prétexte pour amener le jeu de mot final. Bonne journée ! 😉
@Danielle: « i’bave » pour lui, « a’bave » pour elle (ou plutôt « è’bave », mais Billx l’a légèrement déformé pour le jeu de mot).
Autant pour moi !
Je n’ai pas sur deviner qu’il y avait un « i »bave: j’ai lu « ça » bave, alors du coup….pourquoi elle plus que lui…?!
Merci pour vos lumières à tous les deux, et …me pardonnerez-vous ma vilaine interprétation?
Pas de soucis Danielle, nous serons heureux de vous savoir encore notre lectrice ! 😉
@Billx. On n’écrit pas « autant pour moi » mais « au temps pour moi » me semble-t-il, en tout cas c’est ce que recommande l’Académie.
@Bert. Oh, oui! Au temps pour moi – et pour tous – des cerises, avec l’espoir d’un jour couleur d’orange….