Le mot du mercredi : Géhenne

enfer3Dans un sens biblique, la géhenne (nom féminin donc) c’est l’enfer, celui où vous vous retrouvez après trépas parce que vous avez été vilaine(e), celui avec les flammes qui vous lèchent les orteils et les aisselles (entre autres) et les démons à poil(s) qui ricanent en permanence.

Plus tard, elle désigne tout autant le lieu de torture (un bon vieux cachot humide) que la torture elle-même, le supplice, bref, tous les moyens douloureux pour arracher des aveux à des (présumés) criminels.

Enfin, de nos jours, on emploie géhenne pour signifier une souffrance physique -mais aussi morale- intolérable (l’intégrale de Christophe Maé, Plus belle la Vie en boucle, Vincent Lagaf’ en spectacle… Le choix est vaste) . Géhenne est donc un synonyme de calvaire, supplice, martyre… 

Donc, à moins d’être sévèrement (sado) masochiste, l’adage dit vrai : Là où il y a de la géhenne, il n’y a pas de plaisir.

A propos de l'auteur

Billx

Homme de poids s'il en est, le Billx est un curieux insatiable qui tend à partager le savoir qu'il glane au quotidien. Facile à apprivoiser (un verre de Saumur-Champigny suffit), le Billx n'hésite pas à se servir de l'humour comme d'une arme de vulgarisation massive. Doux la plupart du temps, il accepte sans problème les critiques pourvu qu'elles soient constructives.

2 commentaires

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  • Je ne suis pas d’accord le sens biblique. Le terme de Gehenne pour designer l’Enfer chrétien ne seras utilisé que bien plus tard et au sens figuré.
    Dans la bible hébraïque/ancien testament, le Guei Hinnom est un lieu ou les ammonites tuent non pas les mouches 🙂 mais des enfants par les flammes en sacrifice a Moloch. Cela se passait plutôt a l’époque du roi Salomon.
    Dans le bible chrétienne/nouveau testament, c’est l’utilisation de la vallée du Hinnom au temps de Jésus qui prédomine. C’est un dépotoir pour cadavre/ carcasse d’animaux que l’on brule. On y envoi aussi les cadavre des pires criminels pour une destruction totale sans espoir de résurrection. C’est plus ce sens de destruction finale par le feu que celui de tourment éternel.
    Dans le coran, le ǧahánnam est un enfer de souffrance mais n’a plus rien a voir avec le feu.
    Sinon l’illustration est superbe.

    • Je suis assez d’accord avec vous. Jésus utilisé les mots que ces contemporains pouvaient comprendre. Mais il y a quand même le sens de permanent, d’Éternel.
      C’était un feu constamment maintenu par tous les déchets des environs. « L’ancêtre » du four incinérateur pour les ordures.
      Ensuite, il faut distinguer « le séjour des morts », shéol en hébreux et hades en grec, lieu où vont les morts (Bien que la plupart des exégètes pensent que l’âme est immortelle. Cette interprétation platonicienne trouve des preuves dans des versets bibliques sorties de leur contexte). A la résurection des morts, ceux qui n’ont pas cru en Jésus iront dans le « lac de feu » là où « le feu ne s’éteint pas » et la « géhenne » et là où il y aura des « pleurs et des grincements de dents » (versets bibliques). Les témoins de Jéhovah, par exemple croient en la destruction de l’âme, en la « théorie de l »‘annihilation (destruction) de « l’âme », ce qui n’est pas logique et reviendrais à dire que le voleur de 1 cents d’euro et le plus grand génocidaire de toute l’histoire humaine (non repenti je précise) auront le même jugement, le même châtiment ? Pas très cohérent pour un Dieu de justice !
      C’est vraiment un sujet sérieux car on ne meurt qu’une fois, ensuite les « dés sont jetés »….

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