Le mot du mercredi : Anoure
Allez hop, 2016 est là alors pour commencer fort cette nouvelle année j’ai décidé de faire l’anoure ! Mais bon, c’est un peu triste car comme je suis seul à rédiger cet article je vais faire l’anoure tout seul… 🙁
Anoure, avec son « a » privatif grec et son « oura » qui est une queue grecque aussi si je peux me permettre : Dépourvu de queue. Au sens premier, l’ordre des anoures comprend les grenouilles, les crapauds, bref, tous les batraciens dont la queue disparait à l’âge adulte (un peu comme Conchita Wurst). En effet, ces animaux, en devenant terrestres et aptes au saut perdent cet appendice caudal. En fait, 88% des amphibiens sont des anoures.
Mais par extrapolation on utilise de nos jours le terme plus largement pour désigner tout animal qui ne possède pas de queue. On considèrera donc comme anoures la plupart des grands singes, une belle quantité d’insectes, une grande flopée d’arachnides et quelques autres (qui sans inclure les modifications génétiques, ne sont pas faciles à trouver au naturel, croyez-moi. A part peut-être le joueur de billard hors compétition).
Et si, madame, pour attirer votre homme au lit vous usez régulièrement d’un « Tu viens mon anoure ? », je crois que l’on peut caractériser votre relation de… euh… platonique. Ou alors c’est que vous êtes régulièrement migraineuse et que vous avez souvent froid aux pieds. 😛
Bonjour et meilleurs voeux.
Je n’imaginé pas Jacques Brel chantant :
« Quand on a que l’anoure
A s’offrir en partage »…