Le mot du mercredi : Potin
Bien évidemment, il suffit juste de rajouter un « s » final à ce terme pour qu’il prenne alors des allures de cancans, de rumeurs, de commérages, de racontars et autres ragots que certains magazines, sites web et émissions de télévision ne manquent pas de servir à une populace visiblement plus préoccupée des malheurs (faussés et exagérés par les médias cités) des autres que des siens.
Mais privé de cette terminaison, le potin au singulier retrouve son sens premier. Nous évoquerons de manière leste le potin jaune (mélange de cuivre rouge et de cuivre jaune) ainsi que son confrère le potin gris (assemblage de laiton et de plomb) pour nous concentrer sur le potin qui nous intéresse ici et sur lequel nous ne pouvons faire silence. Et pour cause puisque, le potin, c’est le vacarme, le raffut, le boucan, le tumulte, le ramdam, bref en un mot et un seul, le bruit. Mais du grand bruit.
Où est-il passé le potin de nos villes et de nos campagnes qui émane pourtant encore des bals, concerts et autres matchs de foot ? Qu’est-il advenu du potin de la liesse populaire ? Il est toujours là en fait, mais il revêt maintenant d’autres habits plus modernes. Il se manifeste alors en souk, barouf, teufs et même en bordel.
Alors le potin n’attend que vous pour ressortir de l’oubli dans les conversations festives (et forcément bruyantes) de fin de semaine. Ne le laissons pas périr en silence. Et ce n’est pas notre pote Félix qui nous contredira.
Ah, voilà un « mot du mercredi » qui est bien loin de m’être inconnu (du moins dans le sens de vacarme : je viens seulement d’apprendre l’existence des versions jaune et grise, merci Billx), mon père l’utilisant préférentiellement à ses synonymes ;).
😉
Mais quel bruit a fait ce postérieur ! Serait-ce un po-potin 🙂
😀