Comment respire un rapace en piqué ?
Quand vous sortez la tête par la fenêtre sur l’autoroute à 130km/h, ou plus généralement, quand vous vous prenez un gros flux d’air en pleine face, vous avez du mal à respirer, ce qui est plutôt paradoxal, puisqu’il y a pourtant (beaucoup) d’air. Justement, il y en a trop, ce qui crée un « mur » d’air qui vous arrive dessus, avec tellement de pression que vous n’arrivez plus à inspirer.
Mais, ce n’est pas l’objet de ce billet, le sujet, c’est les rapaces donc maintenant, imaginez un faucon pèlerin en plein piqué à 300km/h (mesuré à 390 km/h, record de vitesse d’un animal toutes espèces confondues, soit dit-en-passant), ça devient carrément impossible. Bien sur, le faucon ne va pas faire de l’apnée dès qu’il accélère un peu, sinon il ne verra pas le bout de son casse-croûte.
En fait, nous n’avons pas le même nez. Le bec du faucon est équipé de 2 « bosses » qui sortent du bec (que l’on voit assez clairement sur la photo), permettant ainsi de réguler le flux d’air et donc à l’oiseau de respirer.
Franchement, avouez que ça, vous ne vous l’étiez jamais demandé 🙂
Ici la vidéo de la mesure où l’on entend « 183 mph » en vitesse mesurée, soit 294 km/h .
http://fauconsudem.blogspot.com/2010/03/le-faucon-pelerin-lanimal-le-plus.html
Photographie : http://www.flickr.com/photos/80835774@N00/3151620291/
Ah bah non, la dernière phrase de la vidéo que tu nous donnes dit que le faucon a battu son propre record une semaine après le tournage et a été enregistré à 242 mph, soit bel et bien 390 km/h !
Intéressant !
Merci 😉
Par contre je ne comprends pas cette phrase : Bien sur, le faucon ne va pas faire de l’apnée dès qu’il accélère un peu, sinon il ne verra pas le bout de son casse-croûte.
Quand tu fais de l’apnée t’es obligé de fermer les yeux toi 🙂 ? J’vois pas le rapport entre le nez et la vue !
>Kae : Bien vu, ça m’a échappé, je n’ai retenu que la mesure du type devant son ordi désolé ^^’
>Emilien : C’est une image 😛 . S’il commence à chasser en se retenant à chaque piqué, il s’épuisera plus rapidement. Essaie de faire une course de fond en respirant par intermittence, tu verras pas la ligne d’arrivée 🙂
Je n’ai pas vraiment compris la clef de l’énigme… « Le bec du faucon est équipé de 2 « bosses » qui sortent du bec (que l’on voit assez clairement sur la photo), permettant ainsi de réguler le flux d’air et donc à l’oiseau de respirer. » je ne vois pas le pourquoi du comment. Des précisions s’il te plait! 🙂
C’est un problème de mécanique des fluides. Les deux bosses créent des turbulences, ce qui rend plus facile la respiration. L’illustrer, ca va être plus compliqué…Imaginons que tu sois sur une moto, derrière le pilote. Tu respireras mieux si tu colles ton nez prés de sa tête, que si tu laisses un peu de marge, car sa tête coupe le flux d’air. C’est pareil pour le faucon. C’est plus clair, ou toujours pas ?
N’importe quoi !
Genre, les faucons conduisent des motos…
Je contredit pas ta demonstration, mais pour ma part, je regarderais aussi sur la structure de l’appareil respiratoire d’un oiseau. Celui ci est munis de « sacs » qui se remplissent et se vident en quinconce. Engros qund l’un se vide, l’autre se rempli. Cela permet un respiration en plusieurs temps contrairement a nous, qui est en deux temps. Et alors? Et alors cela diminue la gene occasionnee aux membres anterieurs (il est difficile pour nous de battre des bras et respirer). Et donc? Et donc l’oiseau peut engranger sa quantite d’air dans un des sac, puis en tirer l’oxygene calmement, lors du passage d’un sac a l’autre.
C’est ce que j’ai appris en bio.
Merci pour le renseignement Poloss. Je voulais plutôt décrire comment l’oiseau « capte » l’air, et ton commentaire compléte trés bien l’article ^^.
Ah ah ah, non effectivement, je ne m’étais jamais posé la question.