Origine de la papillote
Vous allez dire que je fais encore mon chauvin mais la papillote a été inventée… à Lyon !
Dans les guides lyonnais, on raconte qu’après la révolution française, un chocolatier confiseur du nom de M. Papillot avait embauché un apprenti dans son magasin du quartier des Terreaux. L’histoire raconte que le jeune artisan était fou amoureux d’une jeune fille qui travaillait à l’étage et pour lui prouver chaque jour son amour, il avait pris l’habitude de lui offrir une confiserie ou un chocolat sorti des fourneaux de la boutique. Il entourait la friandise d’un papier brillant et inscrivait un petit petit mot doux à l’intérieur. Malheureusement, il se fit prendre en train de voler les friandises par le patron de la boutique et il fut licencier.
Après réflexion, le patron trouvait que l’idée de son apprenti était excellente et que si il la reprenait à son compte, cela relancerait surement ses affaires sur la région. Il entreprit donc de vendre un nouveau genre de confiseries, entourée d’un papier doré avec un proverbe ou une citation à l’intérieur. Il nomma cette friandise la papillote.
Note : Selon les versions de l’histoire, M Papillot est soit l’apprenti, soit le nom du propriétaire du magasin.
Chauvin !
Même pas vrai, si ca avait été d’ailleurs je l’aurais dit quand même… Ou pas 🙂
et il fût licencier ?
Hum …
Ben mince alors, ça veut dire que le poisson en papillote vient aussi de là ?
Etant donné que ça se fait parfois dans des feuilles de bananier, j’aurais cru l’origine plus ancienne mais … impossible de trouver des références (en l’occurence, le chocolat en papillote date du 18eme).
Très intéressant donc 🙂
PS : Des chocolats empapillotés (c’est choli non ?) de feuilles de babanier, ça vous dit ?
Je confirme, c’est la seule version officielle (disponible dans les bonnes chocolateries lyonnaises, d’ailleurs)
Et Papillot, c’est le chocolatier, pas le commis, m’enfin!
Après l’article sur le Beaujolais, il te sera beaucoup pardonné sur le « fût »…..
on parle beaucoup du fût, pas assez du licencié.
L’ histoire est vraie de ce confiseur JEAN PAPILLOT ayant une
boutique rue du Bât-d’Argent au terreaux,l’apprenti qu’il avait
sortait du chocolat enrobé dans un papier doux en glissant y un
billet doux à son amoureuse.Papillot s’en étant aperçu mis le
gone à la porte. Plus tard il repris cette idée en en ronant ses chocolats d’un papier brillant avec des anecdotes dedans, le
commerce pris un élan considérable, le rébus ou la charade viendra plus tard.La succesion fera de PAPILLOT la »Papillotte’