On fait un brake ?
Il est parfois des évidences qui ne sautent pas tout de suite aux yeux. J’imagine que nombre d’entre vous sont des cyclistes. Du dimanche (en ce qui me concerne, pour aller chercher le pain et encore, s’il ne pleut pas et que je n’ai pas, comme par hasard, subitement mal à une cheville), amateurs éclairés, voire semi-pros ou pros. Et pourtant quelque soit notre niveau, lorsque nous sommes au milieu du trafic et que nous respectons aussi les autres usagers de la route, nous tendons notre bras gauche (enfin pour tout être normalement constitué) pour signifier que nous allons tourner dans cette direction. Et là où c’est furieusement pratique et bien pensé, la main qui reste sur le guidon peut actionner le frein arrière en cas de nécessité. Encore heureux qu’elle n’actionne pas le frein avant, car avec une seule main sur le guidon, c’est le soleil assuré (même par temps de pluie). Le frein avant c’est bien, mais quand on peut aussi se servir simultanément du frein arrière, je trouve.
Et bien vous savez quoi, chez nos amis grands-bretons, les freins sont inversés ! On appelle même ça le montage à l’anglaise ! Etonnant, non ?
Je confirme que, roulant en brompton (marque anglaise), les freins sont inverses. Il s’agit bien evidemment d’une caracteristique du au fait que les anglais roulent a gauche.
J’imagine que, en roulant a droite, couper un carrefour pour tourner a gauche peut necessiter d’avoir acces au frein arriere en signalant sa manoeuvre, alors que tourner a droite n’implique pas tant d’interraction avec les autres – et vice et versa pour les anglais.
C’est la seule explication que j’aie trouvee avec le temps, peut-etre en existe-t-il d’autres…
Oui, bien sûr, c’est l’explication la plus logique, mais cela semble tellement évident qu’on ne le remarque pas.
La cycliste gauchère des 29 février (c’est bien moins fatigant que cycliste du dimanche !) se dit que lorsque nous sommes au milieu du trafic et que nous respectons aussi les autres usagers de la route, nous tendons notre bras droite pour signifier que nous allons tourner dans cette direction, eh bien c’est furieusement périlleux pratique, la main qui reste sur le guidon (sa main la plus forte) actionne le frein arrière en cas de nécessité… Pas de bronzage mais soleil assuré !
Pourquoi ne pas concevoir un vélo où les 2 manettes de frein actionnent le frein arrière, si le frein avant est si dangereux ?
Je suis gaucher et ai toujours eu le réflexe plus prompt sur le frein gauche (et avant, donc) mais n’ai jamais fait de soleil. Faut-il aller très vite et freiner comme un forcené pour faire un soleil ? Ou est-ce que ça se fait relativement facilement ? (non, je ne tiens pas particulièrement à essayer :D)
@ eusèbe: en descente avec un peu de vitesse, un freinage d’urgence peut suffire. En effet plus le centre de gravité est haut par rapport au moyeu de la roue avant, plus la bascule est facile.
Icare te le dira, le soleil ça fait des gros bobo.
Oui, pour un gaucher de base, les choses deviennent tout de suite un peu plus compliquées. Il faut aussi savoir que beaucoup d’utilisateurs de bicyclette changent systématiquement le sens des freins (facile avec quelques manipulations) : Les gauchers et les motards.
Le soleil, j’ai déjà testé avec un VTT en montagne avec le vélo qui m’est retombé sur la joue, ça m’a pourri le reste de mes vacances 🙂