Coulée jaune
Dans quelques semaines les vacances d’hiver seront déjà là et je suppose que certain(e)s d’entre vous ont déjà prévu d’aller s’ébrouer dans la poudreuse (je ne parle pas de rayer son nez dans des clubs privés), d’avaler les pistes (je ne parle pas de manger des CD), de s’imbiber de vin chaud (je ne parle pas de se saouler… ah si !) voire de se péter un tibia. Pourtant, il vous faudra garder à l’esprit que la montagne, c’est comme la mer : C’est dangereux. Et malgré toutes les mises en garde et les drames qui font l’actualité, il y aura encore quelques spécimens qui mettront leur vie en danger.
Si donc, vous êtes adeptes des grands espaces blancs immaculés et que l’interdiction du hors piste est plus forte que vous et que, par malheur, vous vous retrouvez coincé sous une avalanche, il faut absolument, dès que la coulée s’arrête, vous ménager une poche d’air devant le visage. Mais il y a aussi un autre « truc » fort utile et pas forcément listé dans les consignes de sécurité/survie : Faites-vous pipi dessus ! Pourquoi ? Pour deux choses. Cela vous permettra dans un premier temps de vous repérer dans l’espace et de savoir où se trouve le « haut » et d’essayer de creuser dans cette direction. Si vous ne parvenez toujours pas à retrouver la surface, cette miction sera utile pour la suite des opérations : Vous serez plus facilement détectable… par les chiens sauveteurs. Leur grand flair sera immanquablement excité par l’odeur de l’urine et cela réduira le temps de recherche.
Et si ça vous arrive à la station après une soirée raclette trop « Apremontée« , croyez bien que là, personne ne viendra vous sauver (au pire, on vous apportera une serviette et un slip propre)…
Plus sérieusement, soyez prudents !
Merci pour ces précieux conseils ! Je n’en suis pas sûre, mais n’y aurait-il pas un troisième avantage à se faire pipi dessus quand on est enfoui sous la neige : se réchauffer ?