Le mot du mercredi : Vacuité
Qui n’est pas l’ordre que vous avez intimé à votre pote Yves d’aller boire à lui tout seul la moitié du grand saladier de punch de cette soirée d’anniversaire pour qu’il cesse de vous bassiner avec le fait que sa copine vient de le quitter.
Non, la vacuité, c’est bien plus léger puisque ce n’est rien. Plus précisement, la vacuité c’est le fait d’être vide. On peut alors parler de la vacuité d’un verre qui n’est rempli d’aucun liquide (encore un coup de Yves) ou de la vacuité de l’esprit avec comme bel exemple la tête de Ribery qui ne contient guère mieux que l’air qui se trouve dans la baballe qu’il tape avec ses pieds.
On pense souvent que la vie n’a souvent aucun intérêt ou sens, la vacuité de la vie. On parlera aussi de la vacuité d’une place ou d’une rue au moment où celle-ci sera totalement dénuée de passants.
En physiologie on évoque la vacuité d’une femme qui n’est pas gravide (enceinte).
On citera également la vacuité d’une oeuvre comme un livre dépourvu de contenu intéressant ou un film qui ne laissera pas beaucoup de souvenirs.
En science physique, avant la découverte de la pression atmosphérique, certains partageaient la théorie du vacuisme qui admettait le vide dans la nature et que celle-ci avait horreur du vide.
En somme la vacuité c’est le subsantif de vide et le contraire de plénitude, de ce qui est plein. Comme Yves en ce moment puisqu’il vous a écouté et a fait sa fête au saladier de punch… Pour une fois que son nom de famile, Remord, lui sied à merveille…
« Yves Remord » Haha 🙂
J’attendais la chute, je ne chuis pas déchu 😉
Merci ! 😉
ivre mort, donc!
Et la vacuité que je lis souvent dans des livres sur le bouddhisme ? C’est un vide sidéral ? Prendre conscience que tout, vous, moi, absolument tous, sont des affreux trucs vides, si vudes qu’il n’y a même pas de l’air ? Ouch !