Pisse and l’oeuf !
En Chine, et plus précisément dans la province du Zhejiang, il est une tradition culinaire pour le moins… Particulière. Quand le printemps est de retour, il est de coutume de préparer des bons tongzi dan. Inscrits au patrimoine culturel immatériel local depuis 2008, ces tongzi dan (littéralement oeufs garçon) ne sont ni plus ni moins que des oeufs (de poules) cuits dans… L’urine ! Mais attention, pas n’importe quelle urine ! Le seul « bouillon » toléré doit être produit par des jeunes garçons de moins de 10 ans (et vierges de préférence). Ainsi, dans toutes les écoles primaires de la province, on place des barils à l’extérieur des salles de classes, et les garçons, rompus à ce rite, viennent donc s’y soulager (sauf les enfants malades, ben oui, un peu d’hygiène que diable !).
Après récupération, le liquide est porté à ébullition dans des grandes cuves et on y fait cuire les oeufs toute la journée jusqu’à ce que la coquille soit fêlée et l’oeuf bien imbibé (miam !). Ces oeufs sont ensuite vendus via des échoppes ou directement dans la rue sur un coin de trottoir. Pour y goûter il vous faudra débourser 1,50 yuan pièce, soit 16 centimes d’euro. A ce prix là, vous auriez bien tort de ne pas vous laisser tenter par une petite douzaine ! D’autant plus c’est tout bénéfice puisque ces oeufs, outre le fait de rétablir votre Yin à son niveau optimal, réguleront votre température corporelle pendant les chaudes journées d’été et vous rendront une circulation sanguine de jeune homme/femme.
Et dire que certain(e)s font la tronche lorsqu’on leur présente un plateau d’huitres fraîches…
Beurk ^^
Mais comment as-tu appris ça ???
Au gré de mes lectures cher Eusèbe. 😉
Comment peut on poster des articles ici? Au fait je me demande si l’auteur de cette publication est genre chercheur ou néologiste, à savoir j’aime bien votre site bien évidemment la manière avec laquelle l’info est rétroactive
Merci!
@curieuse : l’admin du site va te contacter pour te créer un compte.
A bientôt en tant que rédactrice !
@ Curieuse : Non, je ne suis pas chercheur. Mais « néologiste » en dilettante, assurément ! 🙂
Ça me fait penser a une recette de sorcellerie bien connue dans un pays dont je ne citerais pas le nom.