Les maths Singapour
Alors que de nombreuses études taxent la France de mauvaise élève en matière d’apprentissage des sciences (cf 26ème place en sciences dans la dernière enquête internationale PISA), il semblerait qu’elle ne fasse pas beaucoup mieux en mathématiques. Mais il y a une minuscule ville-état qui n’a pas à rougir de son classement et du niveau de ses élèves en mathématiques : SINGAPOUR.
Les étudiants singapouriens sont depuis plusieurs années en tête de classement de l’étude internationale TIMSS (Trends in International Mathematics and Sciences Studies) réalisée tous les 4 ans parmi les classe de CM1 et de 4ème de plus de 50 pays.
Les maths Singapour, une méthode qui fonctionne
Inspirée de plusieurs pédagogies alternatives (Piaget, Montessori, Bruner…), la méthode SINGAPOUR synthétise en son sein ce qui a fait ses preuves dans chacune d’elles.
Chacune des notions mathématiques (addition, soustraction, multiplication, décimaux, etc) est étudiée de façon approfondie et répétitive jusqu’à ce qu’elle soit assimilée par les élèves. La manipulation (jetons, cubes, barrettes…) est une étape privilégiée dans les apprentissages ainsi que le dessin de modèles pour faciliter la résolution de problèmes.
Une fois maitrisés, les fondamentaux mathématiques sont utilisés concrètement et mis en application dans des problèmes divers et variés.
Le Ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer s’est récemment montré très intéressé par la méthode Singapour et a même confié une mission à Cédric Villani, député de la République en marche et mathématicien et à l’inspecteur général de l’éducation nationale Charles Torossian pour améliorer l’enseignement des maths à l’école. Il leur demande notamment « de travailler sur ce que nous devons faire pour donner cet appétit des mathématiques à tous les enfants, en s’inspirant notamment de la méthode dite de Singapour ».
En France ce sont environ 120 000 enfants qui travaillent avec cette méthode C’est dans des écoles alternatives ou les familles instruisant leurs enfants à domicile que les maths SINGAPOUR font le plus d’émules. Éditée par la Librairie des écoles pour les classes de CP à CM2, les manuels remportent un vif succès et font aimer les mathématiques aux petits Français tout comme c’est le cas à Singapour.
Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur cette méthode, voici deux livres pour y voir plus clair:
Bonjour,
il existe d’autres alternatives en particulier une qui n’a pas abandonné les 4 opérations dès la maternelle, qui travaille en permanence sur la relation entre les nombres et les grandeurs, et qui n’a pas été édulcorée comme la méthode de Singapour dernière édition et ce, pour coller aux programmes 2016 de l’Education nationale.
J’ai été très surprise par le dernier fichier commandé pour mon fils de 6 ans. Multiplication et division ne sont abordées qu’en toute fin d’année. Il n’y a plus d’exercices sur les mesures. J’ai été obligée de bricoler avec les vieux fichiers de mon aînée…
Je viens de découvrir les livres du SLECC http://www.slecc.fr (grâce à M. Villani qui en parle dans le JDD de la semaine dernière). Ils abordent les 4 opérations dès le début de l’année ainsi que les mesures. On a fait une séance de rattrapage hier (partage de tarte basée sur le conte de Boucle d’or; Les musiciens de Brême servent à travailler le nombre 4…) Travail sur le boulier, sur la balance Roberval. Je ne pouvais plus arrêter mon fils qui en voulait encore. Bref, je suis enchantée. De plus le livre du maître est exemplaire et gratuit !
Si M. Villani peut promouvoir cette approche à la française, cela ferait le plus grand bien à notre école.
J’ai acheté aussi le livre de grammaire CE2 pour ma fille, quel bonheur, tout y est : texte d’auteurs, recherche sur un point de la langue, analyse grammaticale… Elle aussi adore.
Puisque vous vous intéresser à la pédagogie, en intro sur le site slecc, ils développent la leur. Rafaîchissante, évidente et pourtant ils n’inventent rien puisqu’ils citent leurs inspirateurs : Buisson Kergomard (site instruire.fr),…
Que ne sont-ils plus écoutés !
Cordialement,
Rosalie
‘vous vous intéressez’, pardon!