Dans la peau du Cid avec son alfange
Loin de moi, l’idée de vous raconter ma vie, mais hier j’ai participé à un atelier théâtre. Appréciant particulièrement le théâtre classique, lorsqu’on me sollicita pour choisir le texte sur lequel le cours allait se pencher, j’ai proposé Le Cid de Corneille, une des tragédies qui ravie mon cœur et mes sens.
Le professeur nous proposa de nous entraîner avec une tirade très célèbre se trouvant dans la scène 3 de l’Acte IV. Rappelez-vous, elle commence ainsi :
« Sous moi donc cette troupe s’avance,
Et porte sur le front une mâle assurance.
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port,
Tant, à nous voir marcher avec un tel visage, »
Le texte écrit il y a de nombreuses années étant bien éloigné du langage utilisé de nos jours, quelques alexandrins plus tard, deux mots inconnus attirèrent mon attention.
« Contre nous de pied ferme ils tirent leurs alfanges,
De notre sang au leur font d’horribles mélanges ; »
[…]
« À se rendre moi-même en vain je les convie :
Le cimeterre au poing ils ne m’écoutent pas ;
Mais voyant à leurs pieds tomber tous leurs soldats,
Et que seuls désormais en vain ils se défendent,
Ils demandent le chef : je me nomme, ils se rendent. »
Pour combler mes lacunes, je m’empressai de consulter un dictionnaire pour ne pas m’endormir dans l’ignorance !
Coup de théâtre : pour définir l’un, il faut savoir ce qu’est le deuxième !
–> L’alfange est un cimeterre mauresque ! Conclusion, je n’en sais toujours pas plus !
Tentons donc de savoir ce qu’est un cimeterre.
–> Le cimeterre est une épée à lame courbe associée principalement aux cultures du Moyen-Orient, de l’Asie du Sud et de l’Asie centrale. Il possède une longue histoire et une variété de styles, chacun étant souvent adapté à la région ou à la culture particulière qui l’utilise.
Si vous aimez le théâtre, je vous invite à lire cet article sur les fameux 3 coups !
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