Souffrez-vous d’agoraphobie ou d’ochlophobie ?

L’ochlophobie désigne un type de phobie sociale ou de trouble d’anxiété sociale qui se manifeste lorsque des personnes craignent les foules. Ceux qui en souffrent peuvent justifier leur phobie de diverses manières, comme la peur d’être piétinées dans une foule, d’attraper une maladie mortelle en étant en contact avec par des personnes présentes dans la foule, de se perdre dans la foule ou de se sentir insignifiantes lorsqu’elles sont entourées par une foule. La démophobie est une peur des foules indisciplinées. Les personnes timides et introverties sont les plus susceptibles de souffrir d’ochlophobie, mais tous les introvertis n’ont pas de problèmes d’anxiété. Les personnes ochlophobes sont souvent incapables de faire face à certaines situations telles que les fêtes, les sorties au théâtre, les matchs sportifs ou le shopping dans les centres commerciaux.

L’ochlophobie est souvent confondue avec l’agoraphobie, pourtant ces deux troubles sont bien distincts car les personnes souffrant d’ochlophobie apprécient de se trouver dans les grands espaces pour moins subir l’oppression de la foule. L’agoraphobie est un trouble mental et comportemental, plus précisément un trouble anxieux caractérisé par des symptômes d’anxiété dans des situations où la personne perçoit son environnement comme dangereux, sans moyen facile de s’échapper. Si on se réfère à l’étymologie, il s’agit d’une peur des lieux publiques (« agora). Ces situations peuvent inclure les transports en commun, les centres commerciaux, les files d’attente, ou même parfois, le fait de se trouver seul à l’extérieur de son domicile. Les personnes touchées se donneront beaucoup de mal pour éviter ces situations mais lorsqu’elles y sont confrontées, elles sont sujettes à de grosses crises de panique.  Pour certains individus, il devient impensable et trop « dangereux » de quitter leur domicile. Dans le DSM-5, l’agoraphobie est classée comme une phobie au même titre que les phobies spécifiques et la phobie sociale. Il a été démontré que le diagnostic d’agoraphobie est comorbide avec la dépression, la toxicomanie et les idées suicidaires. Sans traitement (benzodiazépines et des antipsychotiques principalement), il est rare que l’agoraphobie disparaisse.

 

A propos de l'auteur

Axelle Rousse_Redacxelle

Femme fatale aux courbes si parfaites qu’indicibles, je reste au foyer pour éviter les paparazzi et mener une vie tranquille loin des projecteurs. J’en profite pour cultiver mes neurones et m’intéresser à tout et n’importe quoi. Mes madeleines préférées sont la grammaire française, la littérature, la musique savante et la pédagogie.

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