Le mot du mercredi : Pétaudière
Dans beaucoup d’esprits (le mien y compris) lorsqu’on évoque le terme pétaudière on a l’impression d’une forte chaleur et que quelque chose est prêt à exploser (peut-être parce on y entend pétard et chaudière) alors qu’il n’en est rien du tout. Car on est plus proche d’une confusion qu’autre chose.
On trouve deux origines à ce nom féminin. Selon certains et Alphonse Depras en particulier, il y a 4 ou 5 siècles les mendiants prenaient l’habitude de nommer un chef (latin peto = je demande). Mais il s’agissait d’un chef de pacotille sans réels pouvoirs et dont l’autorité pouvait être contestée à n’importe quel moment. Au final, chacun agissait comme il l’entendait et c’était le souk dans la communauté.
Pour d’autre étymologistes, pétaudière vient du roy Petault, personnage singulier car extravagant du Tiers-livre de Rabelais en 1546. Et à la cour de ce pseudo roi, chacun est maitre et s’auto-proclame lui-même roitelet.
Au final, une pétaudière est donc une assemblée, chaotique et désordonnée où chacun revendique son droit à être le chef.
De là à dire que nos chefs d’état successifs furent et sont toujours à la tête d’une pétaudière…
Merci Billx ^^’ avec pétaudière et météorisme, je vais faire un tonnerre samedi soir 😉