Le mot du mercredi : Inique
Concentrons-nous aujourd’hui sur l’adjectif inique. Rien qu’au titre, je soupçonne pas mal d’entre-vous de s’attendre à ce que j’écrive des jeux de mots bien graveleux (comme si c’était mon genre) avec ce terme. Et bien non, je n’en ferai pas. Et là, habitué(e)s à ce que j’en fournisse comme à l’accoutumée, vous trouvez ça vraiment inique.
Autre exemple, le week-end dernier, c’était l’anniversaire de Charlotte. Elle fêtait ses 23 ans au Boom-Boom Acouphène Club. Il parait que la soirée fut vraiment géniale. Par contre, vos parents ont refusé que vous vous y rendiez à cause de votre malheureux 3/20 inscrit à l’encre rouge sur votre dernière dissertation de philo. Et cela vous à semblé vraiment, vraiment inique. Et vos parents trouvent un peu dommage que vous soyez toujours en Terminale à 23 ans.
Quant à Calimero, il trouve que tout ou presque est vraiment trop inique.
Oui, mes petits amis, vous avez bien compris que ce terme emprunté au latin iniquus lors du XIVe siècle est un synonyme de injuste, mais injuste d’une manière excessive. Qui n’est vraiment pas équitable. Qui est contraire à la justice. On parlera d’un juge inique, d’une loi inique, d’une décision inique. D’un dôme inique ? (et zut, j’ai manqué à ma promesse du premier paragraphe et en plus c’est nul comme jeu de mot… Je viens iniquement de me moquer de vous… Désolé…).
Allez, pour me faire pardonner ce jeu de mot vasouillard, laissez-moi me fendre d’un petit conseil : Si vous vous faites un jour arrêter par les forces de l’ordre pour un excès de vitesse (genre 52 km/h au lieu de 50) et que vous ne pouvez pas réprimer l’expression de votre sentiment d’injustice face au policier, utilisez plutôt une phrase neutre du genre « Mais monsieur le policier, c’est injuste ! ». Car avec un « Inique, la police ! », c’est la garde à vue assurée.
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