D’où vient le Marcel?
Débardeur mythique, le marcel recèle une origine encore contestée. Celui-ci aurait été répandu à partir de la moitié du XIXième siècle par les manutentionnaires des Halles. En effet l’absence de manches permettait de liberer les mouvements. Son nom est vraisemblablement du au patronyme de son permier fabriquant de la fin du XIXième siècle, Marcel de Roanne.
Cependant d’autres explications circulent comme la marque belge Le Fabuleux Marcel qui s’en revendique l’auteur original. D’autres arguent qu’il pourrait être nommé ainsi en hommage à Marcel Cerdan.
Le marcel s’est largement développé ces dernières années grâce à ses passages au cinéma, notamment par Malon Brando dans Un tramway nommé désir ou par Will Smith dans Bad Boys. Ces dernières décénies ont vu le marcel passer au sexe faible sous le nom plus léger de débardeur on notera entre autres, sa prestation avec Sigourney Weaver dans Alien…
Très interessant, ça m’a fait pensé à l’expression « chauffe Marcel » quelle est son origine? Tite recherche et hop copier coller :
Au début des années 60, les comiques Dupont et Pondu se voient diffuser un de leurs sketchs à la télévision. Dans celui-ci, un homme fait la cour à une femme au bas de son balcon, pendant que son ami joue de l’accordéon. Chaque fois que la musique s’arrête, le premier l’encourage avec des « chauffe Marcel ! », tel les jazzmen qui s’encouragent les uns les autres par des « chauffe ». C’est de ce sketch que provient l’expression que l’on utilise parfois ironiquement et qui signifie « vas-y ». Ce sketch pourrait être inspiré de Marcel Azzola, célèbre accordéoniste français, qui aurait dit ce fameux « chauffe Marcel » lors d’un duo avec Jacques Brel.
Sans doute aucun rapport avec le marcel évoqué ici, quoi que, il faut quand même se souvenir de la merveilleuse série de BD « Tonton Marcel » par Régis Franc dans les années 80.
BD entièrement dédiée à Marcel Dassault, horrible capitaine d’industrie, qui aurait bien pu inventer le marcel dont nous parlons ici: on y gagne les manches… car, comme il aurait bien pu le dire, les pauvres qui travaillent n’ont pas froid aux bras.
En qualifiant les femmes de « sexe faible » on ne peut qu’être assuré que ce qualificatif ne peut revenir qu’aux hommes, étant donné leur indigence mentale, leur esprit sectaire et leur vision obtue seulement ouverte à leur amour propre ou à leur phalus (doux pléonasme).
Sachant que les premières formes de divinités étaient féminines, sachant que la douleur d’un accouchement pourrait tuer un homme (information étant le fruit de recherches scientifiques), et sachant que les systèmes militaires apprécient les femmes pour leur endurance et leur courage supérieurs, les personnes attribuant le « sexe faible » aux femmes ne peuvent qu’être incultes.