Une justice animale

Très récemment un couple et son coq (Juillet 2019), Maurice, un gallinacé mâle tout à fait normal, s’est retrouvé plongé, non pas dans une cocotte de vin, mais dans un conflit judiciaire peu banal !

Les voisins, des nouveaux arrivants dans le village campagnard dudit coq ne supportaient pas d’entendre son chant matinal. Emmené devant les tribunaux de Charente-Maritime, le cocorico de Maurice a finalement été autorisé par la justice. Qu’on ne se méprenne pas, les procès d’animaux ne sont pas une mode contemporaine. Plusieurs ont jalonné l’Histoire et ce, dans différent pays. Ils méritent qu’on s’y arrête quelques instants.

Des sentences animales !

Dans ces procès, les animaux, comme l’auraient été des êtres humains se voyaient juger pour un délit, un crime ou des dommages. C’est ainsi qu’on condamna à la pendaison ou à périr par les flammes, des représentants de la race porcine et des vaches, mais aussi des singes.  L’Eglise catholique bannit de ses rangs divers animaux, rats, mouches, sauterelles, taupes, poissons en les excommuniant.

Quelques exemples de procès d’animaux

Une loi antique (loi dracon) préconisait déjà la condamnation à mort de tout animal ayant tué ou blessé un être humain.

La Suisse et ses œufs de coq


L’affaire se déroula à  Bâle. Un écrit datant de 1624 rapporte qu’en 1474, un coq a été jugé dans la ville de Bâle pour « le crime odieux et contre nature de la ponte d’un œuf ».  Avouez que le crime est tout de même plus grave que celui de chanter à l’aube ! Les habitants troublés par cet évènement hors du commun pensèrent avec effroi que le pauvre coq avait  été engendré par Satan et qu’il s’agissait d’une cocatrix.

Katya l’ours du Kazakhstan

Cette ourse originaire du Kazakhstan a été emprisonnée en 2004 après avoir été reconnue coupable d’avoir mutilé deux personnes lors d’incidents distincts. Elle a été libérée et autorisée à rejoindre ses congénères  après avoir purgé une peine de quinze ans.

Grillade de cochon

En France en 1226, un porc fut brûlé vif à Fontenay-aux-Roses pour avoir dévoré un jeune enfant. Bon…le cochon grillé c’est un peu plus courant !

Par contre, je n’ai trouvé aucun procès de licorne, c’est donc l’animal qu’il nous faut adopter sans crainte  des procédures judiciaires!

 

A propos de l'auteur

Axelle Rousse_Redacxelle

Femme fatale aux courbes si parfaites qu’indicibles, je reste au foyer pour éviter les paparazzi et mener une vie tranquille loin des projecteurs. J’en profite pour cultiver mes neurones et m’intéresser à tout et n’importe quoi. Mes madeleines préférées sont la grammaire française, la littérature, la musique savante et la pédagogie.

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