Hegra, les vestiges incroyables d’une cité oubliée
C’est l’un des sites archéologiques les plus importants du Moyen-Orient, rien que ça !
À Madâin Sâlih, en Arabie saoudite, se trouve les restes de la cité antique d’Hegra. Il s’agit de l’une des villes les plus importantes construites par les Nabatéens, un peuple arabe nomade qui s’y est installé au milieu du Ier siècle avant notre ère.
Situés dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, à 20 km au nord de l’oasis d’AlUla, les magnifiques vestiges de cette cité s’étendent sur environ 500 hectares de désert.
Hegra est aussi appelé « Al Hajir », ce qui signifie en langue arabe « l’entrave » ou « l’interdit ». Ce nom lui viendrait d’une légende – que l’on retrouve mentionnée dans certaines sourates du Coran -, où il est question de la malédiction qui a pesé sur les Thamouds, punis pour avoir désobéi à la parole du prophète Salih. Apparemment, cette légende n’a pas dissuadé les Nabatéens d’y prendre leurs quartiers !
Oubliée pendant des siècles (et grâce à des conditions climatiques favorables), les vestiges d’Hegra sont extraordinairement bien conservés. On peut y voir des tombes monumentales aux façades décorées, datant principalement du Ier siècle avant J.C. au Ier siècle après J.C., offrant un témoignage unique de la grandeur de la civilisation nabatéenne.
En voici un aperçu dans cette vidéo du podcast Culture G :
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