Vocabulaire religieux 1

Pâques, l’une des fêtes de la chrétienté les plus importantes approche.  A cette occasion, tous les chrétiens du monde célèbrent la résurrection de Jésus-Christ, le Sauveur de l’humanité. Je ne vais pas vous offrir du chocolat, ni vous faire de messe basse, mais je vous propose une série de deux articles pour vous familiariser avec le vocabulaire religieux.

Anachorète

Un anachorète est une personne qui choisit de se retirer du monde et de vivre en solitaire, généralement pour des raisons spirituelles ou religieuses. Bien souvent associé à la tradition chrétienne, les anachorètes étaient des moines ou des ermites vivant dans des lieux isolés (grottes, déserts) afin de se consacrer à la prière, la méditation et l’ascèse.

Le choix de devenir anachorète peut être motivé par diverses raisons, comme la recherche de la paix intérieure, l’approfondissement de la vie spirituelle, la quête de sens ou le désir de s’engager dans une vie de contemplation et de service. Les anachorètes peuvent choisir de vivre seuls ou en communauté, et leur mode de vie peut être extrêmement austère, avec peu ou pas de possessions matérielles, ou plus modeste selon leur propre décision.

Faire son peccavi

Faire son peccavi » est une expression qui signifie « reconnaître ses torts » ou « demander pardon » en français. Cette expression est souvent utilisée dans le contexte de la confession religieuse, où un pénitent peut dire « Je fais mon peccavi » pour reconnaître ses péchés et demander le pardon de Dieu.

L’expression « faire son peccavi » a une origine historique intéressante. Elle remonte à l’histoire de la colonisation française en Inde, lorsque le général français Charles-Joseph Patissier de Bussy-Castelnau a conquis la ville de Madras (aujourd’hui Chennai) en 1746. Selon la légende, après avoir conquis la ville, le général aurait envoyé un message à son supérieur en France en écrivant simplement « peccavi », qui est le mot latin pour « j’ai péché ». Cette phrase a ensuite été utilisée pour faire référence à l’acte de reconnaître ses torts ou de demander pardon.

Aujourd’hui, l’expression « faire son peccavi » est utilisée de manière plus générale pour exprimer la reconnaissance de ses erreurs et sa volonté de s’amender.

Parénèse

La parénèse trouve son étymologie dans le grec « parainesis » qui désigne un discours ou un écrit dont l’objectif consiste à donner des conseils, des exhortations ou des avertissements moraux à un public. Il s’agit souvent d’un texte adressé à une communauté ou à une personne en particulier, dans le but de les encourager à adopter un comportement vertueux ou à éviter des actions nuisibles.

Souvent associée à des textes bibliques, comme les épîtres du Nouveau Testament ou les prophéties de l’Ancien Testament,  la parénèse peut prendre la forme d’un appel à la repentance, à la prière, à la charité ou à l’obéissance à la loi divine.

Ce terme est parfois usité dans un contexte plus laïc, comme dans les discours politiques, les ouvrages de philosophie morale ou les écrits destinés à éduquer les enfants. Dans tous les cas, la parénèse vise à inciter les gens à adopter des valeurs positives et à éviter les comportements nuisibles pour eux-mêmes ou pour les autres.

Et le triduum? Vous connaissez ?