Le chocolat en guerre
Si comme moi, vous adorez le chocolat, mais vous sentez coupable lorsque vous ne pouvez résister à la tentation d’en croquer un carré (voire plus !), voici une information qui devrez vous déculpabiliser et vous prouver que la gourmandise n’est pas toujours un vilain défaut ! La preuve sera historique et vérifiable dans les archives !
Grâce à ses vertus fortifiantes, le chocolat fait partie du quotidien des guerriers et des soldats depuis l’ère des Aztèques.
Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne, un ami d’école de Napoléon, affirme dans ses Mémoires que Napoléon Ier buvait des tasses de cacao pour rester éveillé sur les champs de bataille.
Lors de la Bataille de Solferino (1859), Napoléon III, ne se serait nourri que du chocolat trouvé dans une sacoche de sa selle. Pendant la Première Guerre mondiale, les Poilus dans leurs tranchées recevaient du cacao en poudre Banania.
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, les GI’s américains reçurent dans leurs rations de survie, des barres chocolatées (Ration D) spécialement conçues pour eux. Destinées d’une part à leur remonter le moral, elles leur procuraient un apport en nutriments énergisants.
Pour les unités envoyées dans le Pacifique, une barre spéciale vit le jour. Pesant 125 grammes, elle était enrichie en vitamine B1 et ne fondait pas jusqu’à 38°C.
Lors de la guerre du Vietnam, pendant la Guerre du Golfe en Irak puis à bord d’Apollo 15, ces acquis technologiques furent aussi bien utiles. On améliora même la résistance à la chaleur en créant une barre du désert résistant à 60°C.
Et vous, vous l’aimez comment le chocolat ? Si vous voulez encore plus vous décomplexer de votre « cacaophilie », visez un peu toutes les vertus qu’il présente.
ma conclusion : ne faites pas la guerre au chocolat ; il vous veut du bien !
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