Les cathares, de bons bougres ?

Dans ma Vendée natale, j’ai souvent eu l’occasion d’entendre mes grands-parents parler patois, certains mots ou expressions étant repris par la génération suivante sans que je sache s’il s’agissait de bon français ou de dialecte local: un « bedas » (un type qui travaille comme un forçat pour un résultat proche du néant), une « scince » (une serpillère), « topette » (salut)  ou bien encore un « bougre » (brave type/galopin selon l’emploi). Et à plus forte raison, sans que je sache quelle est leur origine.

De ceux cités, bougre est le seul à être un mot de la langue française ; et son sens est bien éloigné de ce que je pensais:
On trouve les premières références aux bougres dans la Canso de la crosada, la Chanson de la croisade (des Albigeois) de 1210, à l’époque où l’Église catholique et le royaume de France cherchaient à mettre la main sur les comtés de Toulouse et de Foix et le marquisat de Provence un terme au catharisme, un mouvement chrétien condamnant l’Église romaine au motif qu’elle ne respectait pas l’idéal de vie et de pauvreté du Christ.

Initialement neutre dans la chanson et signifiant bulgare, le mot pris un sens péjoratif au fil des ans, dérivant vers hérétique, puis sodomite sous l’influence de l’Église, afin de discréditer le mouvement cathare.

Bougre est issu du latin bulgarus qui signifie bulgare, disais-je donc. En effet, la doctrine des cathares est inspirée des bogomiles, les membres d’un mouvement chrétien hétérodoxe bulgare du Xe siècle (qui est parfois considéré comme la base du protestantisme).

A propos de l'auteur

Eusebe

Doctorat en physique du berlingot en poche à 12 ans (et demi, pour être honnête), il s'oriente vers une carrière de scalaglobuphile où tout lui réussit. Il inspire notamment Ernő Rubik et Galilée.
A 28 ans, devenu maître du monde, il décide que demain est annulé pour cause de désintérêt général.

Puis se ravise, pour publier des articles sur Culture Générale.

23 commentaires

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  • Le sens de bougre va rester de la fin du moyen age jusqu’au XIXe celui de sodomite ou d’homosexuel.
    Ce sens disparait alors pour laisser place à celui de « type » et plus souvent même de « brave type » de par l’expression aujourd’hui commune « ne pas être un mauvais bougre ».
    Très bon article.
    Pour ceux que le « mettre la main sur les comtés de Toulouse et de Foix et le marquisat de Provence » interpelle, allez jeter un œil sur l’histoire des cathares, leur puissance et le vaste complot pour les renverser. Ça vaux le coup d’œil.

  • Merci pour le compliment, Alphee !
    Une très bonne lecture à propos des cathares : Simon de Monfort, bourreau et martyr. Un livre sans parti pris qui explique effectivement toute la croisade des Albigeois à travers ce personnage énigmatique et chef de la croisade, très mal perçu dans le sud-ouest, plus opportuniste que fanatique.
    La puissance des cathares était surtout la puissance du sud-ouest (et de la Provence, appartenant au comte de Toulouse), ses richesses et son autonomie vis à vis de la couronne française. Le comte de Toulouse avait d’ailleurs un lien de parenté avec le roi d’Aragon, ce qui dérangeait le roi de France (d’où le « mettre la main sur les comtés de Toulouse et de Foix et le marquisat de Provence »).

  • Je precise les moyens de combat de l’Eglise contre ces derniers;
    Les missionnaires, charges de rappeler a l’odre les cathares,
    La creation de l’ordre mendiant pour se rapprocher de leurs idees,
    Et finalement le tribunal de l’inquisition pour finir le travail de purification des heretiques qui etait jusque la un echec total. Ce tribunal a anihile’ la totalite des Cathares et le roi de France qui etait de meche en a profite’ pour attaquer les dernieres poches de resistances …
    Le prochain boulversement de la chretiente aura lieu au XVIeme siecle, soit 400 ans plus tard …
    Voila le petit cote historique ^^… Les cathares sont de bon bougres, mais la gentillesse ne paye pas toujours comme il le faudrait…

  • Si quelqu’un prenais le temps de rediger un petit quelquechose sur le patois, la langue d’oc ou d’oil ^^ je suis prenneur !

  • Et (digression) qui se souvient encore des aventures de Dicentime (le petit Franc) narrées dans Pif et Pif gadget qui se terminaient immuablement par la maxime « Bougredâne et bougre d’andouille ne font qu’un ! » ?

  • « catharisme, un mouvement chrétien condamnant l’Église romaine au motif qu’elle ne respectait pas l’idéal de vie et de pauvreté du Christ. »

    Voir ce conflit en termes politiques uniquement est un peu court. Si on devait comparer, on pourrait dire que les terroristes islamistes qu’on compte aujourd’hui sont des gentils enfants de choeur par rapport à ces fous furieux qu’étaient les cathares.

    Pour rappel, les cathares étaient partisans d’une sorte de manichéisme qui estimait que la chair était condamnable et détestable. Dans ces conditions, la condamnation de l’Eglise était évidente, vu que l’Eglise a toujours défendu le corps, quoi qu’imparfait, comme moyen du salut, ce qui était évidemment refusé par les cathares.

    Ça me fait doucement rire qu’on oppose Eglise catholique et cathares dans le sud, alors que l’Eglise était perçue comme un lieu de débauche par ces mêmes cathares. Ceux qui défendent la mémoire des cathares devraient y penser cinq secondes avant de se lancer dans ce combat. L’Inquisition, pas forcément aussi cruelle qu’on le croit (sa cruauté est un mythe inventé au XIXe par les anti-cléricaux pour dénigrer l’Eglise) a rendu un grand service à la France en permettant de se débarrasser de cette idéologie.

  • @Polydamas: c’est un point de vue. J’ai tendance à voir quand même les cathares comme des gens qui n’allaient pas exterminer ceux qui pensaient différemment d’eux (quand bien même ils avaient une idéologie très extrémiste) ; d’ailleurs le catharisme comprenait 2 « niveaux » de pratiquants. Rien que pour ça, la comparaison avec les terroristes islamistes est déplacée, à mon avis.
    Par contre, l’Eglise qui lance une croisade pour éradiquer les cathares pourrait bien souffrir la comparaison…

    « Ça me fait doucement rire qu’on oppose Eglise catholique et cathares dans le sud, alors que l’Eglise était perçue comme un lieu de débauche par ces mêmes cathares.  » => je trouve ça justement très cohérent. Est-ce bien ce que tu voulais dire ?

    Quoi qu’il en soit, « Simon de Monfort, bourreau et martyr » retrace assez bien le conflit, tant politiquement qu’idéologiquement. Et sans parti pris, ce qui est fort appréciable.

    Par contre ta remarque sur l’inquisition va probablement me faire me pencher sur la question… Si je trouve de la matière, j’en ferai un article. Toute référence est la bienvenue, Polydamas !

  • @Polydamas: je ne sait pas de quelle inquisition tu parles mais l’inquisition médiévale a mis au bucher pas mal de monde et ce « pas mal de monde » a fait que plusieurs inquisiteurs se sont vu retirer leur fonction pour excès de zèle.
    Par ailleurs cette inquisition de prédication a échoué lamentablement à éradiquer cette idéologie. La fin des cathares a été lancé par la croisade des albigeois qui est une guerre qui a duré 20 ans. Il faudra encore un siècle avant que la pas si gentille inquisition n’en ai fini.
    Je trouve que tu ne nous as pas bien expliqué les raisons de ton opposition farouche contre cette croyance moyenâgeuse et j’aimerais aussi en savoir plus sur l’aspect positif de l’inquisition (il y en a surement)

  • Sur les aspects positifs de l’inquisition, on en parle dans tous les médias à l’occasion de l’affaire DSK et ce qu’on appelle la procédure inquisitoire, à charge et à décharge, versus la procédure accusatoire. Par ailleurs, c’est l’Inquisition qui a introduit l’idée d’un avocat de la défense. Toutes choses qu’on oublie évidemment de souligner.

    @ Eusebe :
    Si les cathares étaient encore de ce monde, ils bruleraient toutes les villes, tellement la société d’aujourd’hui leur paraitrait complètement débauchée. Faut arrêter de les idéaliser, en sous-entendant qu’ils seraient beaucoup plus sains que l’Eglise.

    Quant au nombre de morts il est moindre que ce que l’on croit toujours. En outre, il ne faut pas oublier que les clercs étaient les gens les plus intelligents, c’est à dire les plus à même de juger ce qu’il se passait dans une région. Ils étaient donc régulièrement mis à contribution par le pouvoir royal pour approfondir les événements et pacifier un conté. La justice, à cette époque, c’était l’Inquisition et rien d’autre, ce qui représentait un très net progrès par rapport à l’arbitraire des souverains locaux. C’est pour ça que ces attaques contre l’Inquisition n’ont aucun sens.

    L’ouvrage de référence à lire sur ce sujet est celui-ci : http://www.amazon.fr/Histoire-secr%C3%A8te-lInquisition-Paul-Jean-Paul/dp/2262029776/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1307465351&sr=8-3

  • Il y avait déjà des avocats de la défense sous l’empire romain et il y en avait encore dans l’empire byzantin.
    Par ailleurs, sous l’inquisition, les cathares avaient la joie d’avoir pour avocat de la défense… un moine dominicain 🙂
    Le couplet sur les cathares qui brulerait les villes me fait bien sourire. Ça fait un peu cliché de propagande ça. Une des plus grandes régions française était sous domination cathare et ce n’est pas les cathares qui sont venu y mettre le feu.
    Tu n’arrêtes pas de dire qu’on idéalise les cathares. Je ne sais pas de qui tu parles mais je n’ai vu aucune apologie de leur doctrine (et je suis loin d’avoir envie d’en faire une).
    Au fait, si les clercs étaient les gens les plus intelligents, pourquoi le pape leur a retiré le pouvoir de juger les hérésies au profit de l’inquisition ? Car c’est bien eux qui jugeaient l’hérésie avant la création de l’inquisition médiévale. Et l’arrivée d’un inquisiteur dans un évêché était souvent très mal vue par l’autorité religieuse locale.
    Je sais que l’église a fait publier de nombreux livre pour lutter contre la diabolisation de l’inquisition. L’inquisition n’a pas été diabolique et elle a surement empêché des procès de sorcière façon monty python. Cependant, ce n’est pas faire insulte au catholicisme que dire que l’église et le pape ont eu au cours de l’histoire un rôle politique et que l’inquisition a été un instrument politique.
    Par ailleurs le monde a changé sur bien des aspects et la volonté de tolérance entre les religions est partagé par de plus en plus de monde. De nos jours, l’inquisition est un symbole de l’intolérance des temps passés. Défendre l’inquisition peut-être facilement vu comme un appel au fondamentalisme, or je n’ai pas l’impression que cela soit ton intention.

  • Zut, j’ai raté ce débat !

    Bon, pas grave, je débarque un peu, et je n’ai que très peu de temps, mais juste sur la forme, l’affirmation selon laquelle « les clercs étaient les gens les plus intelligents » me dérange.

    Ils n’étaient pas forcément plus intelligents, ils étaient « juste » plus instruits que leurs contemporains (lire, écrire, compter, quelques notions en herboristerie/histoire/etc).

    Concernant les cathares, je me suis beaucoup intéressé au sujet après avoir passé une semaine dans la région il y a deux ans, et j’avais trouvé ça passionnant 🙂

  • Les débats ne sont jamais fermés.
    Pour prendre un peu le parti de inquisition, il faut admettre que les inquisiteurs avait l’équivalent d’un doctorat en théologie alors qu’à certains endroits les clercs en était plutôt au certificat d’étude. Cependant, dans les grandes cités universitaires de l’époque comme Toulouse ou Montpellier, les inquisiteurs sont vu comme des pions du pouvoir du pape. En 1235, l’inquisiteur se fait expulser de Toulouse suivi peu après de tous les dominicains. Les nombreux échecs et conflits lors de l’installation de l’inquisition à Toulouse ont même conduit à l’installation de nouvelles fonctions judiciaire confié au domaine séculier.
    La puissance de l’inquisition n’est pas arrivé d’un bloc avec Grégoire IX. Elle décollera lentement sous innocent IV pour n’être efficace que sous Alexandre IV.
    Ce qui est amusant de savoir, c’est qu’à l’arrivée d’Innocent IV au pouvoir, les dominicains ont fait la requête d’être déchargé de la mission d’inquisition que leur avait confié Grégoire IX 🙂

  • @ Eusebe : franchement, j’avais été stupéfait d’apprendre plein de choses qui ont été indiquées par Alphee, qui a l’air de très bien connaitre le sujet.
    Moi, c’est un peu comme trop souvent, j’ai beaucoup lu sur le sujet, puis j’ai beaucoup oublié. Merci donc Alphee, tu me redonnes envie de lire des bouquins sur le sujet (même si je dois d’abord trouver celui sur le journaliste qui a vécu 1 an selon les préceptes de la bible ^^).

    Concernant les débats, j’espère bien qu’ils ne sont jamais fermés !, et que tant que les participants restent courtois, on peut prolonger le plaisir de la discussion.
    C’est dommage que Polydamas (dont le blog est assez spécialisé ^^) ne vienne plus nous dire en quoi les gars de l’inquisition, certes plus cultivés que leurs concitoyens, étaient des mecs cool qui organisaient des barbecues à tout bout de champ.
    Les Cathares n’étaient pas forcément des bitniks, mais de mémoire, je crois qu’ils n’imposaient pas leur doctrine par la force ou le bûcher.
    Je me souviens vaguement d’une phrase d’un bouquin que j’avais lu sur le sujet et qui disait, traitant de la haine viscérale de l’Église envers les Cathares : « rien ne dérange plus une certaine doctrine que la doctrine concurrente la plus proche », ou un truc comme ça…

    Jika, en passant.

  • Pour appuyer un peu certains arguments de polydamas, il faut savoir que les condamnation à mort ou à la prison a vie de l’inquisition était notés sur un registre séparé des autres sentences. Il est vrai qu’à une certaine période les historien ont omis les autres registre et l’aspect tribunal de l’inquisition a été présenté comme une machine à tuer systématique avec le cliché « tu te confessera bien coupable sous la torture ». Les recherches plus poussées concernant les tribunaux de l’inquisition de Toulouse et de Carcassonne signalent un rapport de 1 condamnation a mort (ou prison a vie) pour 9 cas.
    Il n’empêche que je trouve ça infiniment trop s’il s’agit d’une condamnation au seul motif de sa foi et de son refus de conversion. Par ailleurs les holocaustes de l’inquisiteur Robert le bougre ont été stoppé par le clergé local et non par Rome ou le roi de France.

  • L’attitude de polydamas n’a rien d’étonnant vu qu’aujourd’hui encore le regret du travail incomplet accompli par l’Inquisition revient régulièrement face à la résurgence de la spiritualité cathare.
    Pour remettre les choses dans l’ordre on peut dire effectivement que l’inquisition fut un moindre mal comparée à la triste habitude des seigneurs de l’époque de massacrer sans procès des quantité phénoménales d epersonnes. Robert le bougre (de Marbourg) a ainsi fait brûler des milliers de personnes suspectes d’hérésie avant que Rome ne lui retire sa charge au XIIIe siècle.
    L’Inquisition en Languedoc n’a fait tuer que 1500 à 2000 bons chrétiens avant d’assassiner également les simples croyants vers la fin de son action. Elle n’a pas attrapé tous les bons chrétiens car les sources nous montrent que beaucoup réussir à lui échapper (notamment dans le Quercy). Sa procédure est moins reluisante que certains ne le pensent. Elle était non seulement uniquement accusatoire mais également hautement manipulatrice. Il suffisait de deux témoignages pour ^être accusé d’hérésie. La confession (obligatoire à l’époque) perdait alors son caractère intime et devenait un acte d’accusation. À aucun moment l’accusé ne connaissait son accusateur, ni la teneur de son accusation, ni le chef d’accusation. La seule façon d’éviter le pire était de prouver n’avoir eu aucun lien, même indirect avec des bons chrétiens, ET de dénoncer au moins deux autres personnes. Je vous invite à lire l’excellent ouvrage « Manuel de l’Inquisiteur » écrit par l’inquisiteur Nicolas Eymerich au XVe siècle. C’est édifiant.
    Les cathares ne se contentaient pas d’une critique de l’église catholique et orthodoxe. Leur idéal évangélique associait une spiritualité basée sur une logique aristotélicienne à une vie simple et laborieuse. C’est la comparaison entre eux et les moines catholiques ou les prêtres qui faisait dire à la population qu’ils étaient dans la vraie voie du Christ.
    Si les cathares ont été massacrés (bien plus que d’autres, notamment les vaudois finalement réintégrés dans le protestantisme) et s’ils sont les dernières victimes de la papauté pour lesquelles aucune demande de pardon n’a jamais été formulée, ni par Jean PAul II, ni par Benoît XVI, c’est simplement que leur argumentaire mettait (et met toujours) l’église romaine en position d’hérétique au christianisme du premier siècle à compter de 312, c’est-à-dire de l’association entre Constantin Ier empereur romain et Sylvestre Ier qui allait devenir le premier pape catholique. Redonner ne serait-ce qu’une once de validité à la thèse cathare reviendrait à détruire dans ses fondements l’église catholiques et les autres églises judéo-chrétiennes (orthodoxe, protestante, etc.). La référence des cathares était l’apôtre Paul et son exégète Marcion de Sinope. Vous trouverez une bibliographie variée sur mon site en lien. Bonne journée.

  • Bonjour à tous,
    Merci pour ces échanges très instructifs et apparemment par des personnes connaissant bien le sujet.
    J’ai étudié et pas lu sur le sujet, y compris des relevés « d’interrogatoires » menés par les inquisiteurs…
    J’ai juste 1 petite remarque. Ceux qui étaient condamnés à mort, me semble-t-il, n’étaient pas ceux qui refusaient de renier leur foi mais il s’agissait uniquement des « relaps »…
    L’excellent livre du regretté Dominique BAUDIS, « Raymond le Cathare » restitue bien le contexte géopolitique de l’époque… Où l’on apprend, à titre anecdotique, que la ville de MONFORT L’AMAURY provient du nom du fils de Simon de MONFORT, Amaury…
    Bonne journée à tous…
    Santu20

  • Les croyants qui refusaient de renier leur foi cathare étaient condamnés au bûcher. Les relapses, croyant ayant abjuré avant de revenir à leur foi initiale, étaient brûlés sans pouvoir abjurer de nouveau.

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